Face à un Steph Curry en mode superman, Rajon Rondo a beaucoup manqué aux Mavericks

Menés de 22 points en premier quart, pendant lequel ils ont encaissé la bagatelle de 42 points, soit leur plus mauvaise partition de la saison, les Warriors s’en sont remis à leur MVP : Stephen Curry. A l’image de son comparse Klay Thompson qui avait affolé les compteurs avec 37 points en un quart temps, Curry a lui aussi fait monter la sauce rapidement au cours du troisième quart, avec 26 points au total. 

Finissant la partie à 51 points à 16/26 aux tirs dont 10/16 à trois points, le meneur de Golden State a tout bonnement dégoûté JJ Barea et Devin Harris qui ont essayé de le ralentir… en vain !

« Je m’étais dit que j’allais shooter dès que j’avais un peu d’espace en sortie de pick & roll. J’avais de bonnes sensations et un bon rythme. » ajoute le héros du match sur ESPN.

Des Mavs lessivés par leur road trip

Blessé au visage après un malencontreux coup de genou de son partenaire, Richard Jefferson, Rajon Rondo a énormément manqué à Dallas pour ce match au sommet de la conférence Ouest. Gros défenseur sur l’homme et toujours prêt pour les défis personnels, l’ancien champion NBA avec les Celtics aurait certainement apprécier le challenge de calmer un Stephen Curry chaud brûlant.

Avant la rencontre d’hier soir, Barea et Harris annonçaient qu’ils allaient être prêts pour ce rude combat face au principal candidat au titre de MVP mais cela ressemble davantage à de la méthode Coué qu’à une réelle menace pour le diablotin de la Baie.

« C’est cela de jouer à l’Ouest. » expliquait Harris avant sa mise au pilori. « C’est un défi différent chaque soir. C’en est un énorme [de jouer contre Stephen Curry] mais je pense qu’avec les gars qu’on a, on sera à la hauteur. »

Eh bien, c’est raté pour Harris qui n’est décidément pas devin sur le coup ! En attendant le retour de Rondo, que Dirk Nowitzki décrit (non sans plaisir) comme une « peste en défense », les Mavs peuvent se consoler en se disant qu’il ne leur reste plus qu’un match ce jeudi, à Sacramento, avant de retourner à la maison. Après une séquence de 10 jours avec 7 matchs dans 6 villes différentes, les organismes des vieux Mavs commencent à siffler sérieusement…