Paul George revient sur sa terrible blessure

180 jours se sont écoulés depuis la terrible fracture de Paul George à Las Vegas, lors de l’entrainement public de Team USA. Toujours indisponible, l’ailier se remet peu à peu et se prépare pour son retour à la compétition, la saison prochaine. Un challenge à la hauteur du joueur qu’est la star des Pacers.

Pour l’heure, Paul George commence tranquillement à retoucher le ballon et travaille en tant que stagiaire dans le services des relations publiques au sein de la franchise. Six mois après l’accident, il est revenu sur cette soirée maudite.

« Tout s’est passé très vite. Je me suis retrouvé à terre et je me suis demandé pourquoi je ne pouvais pas me lever », raconte-t-il dans une interview vidéo au Bleacher Report. « J’ai regardé ma jambe et j’ai vu l’os. En voyant ça, j’ai perdu toute mon énergie et je ne pouvais que rester allonger sur le sol, sans pouvoir faire le moindre geste. »

Passé la stupeur, la douleur a alors pris le dessus.

« La douleur était horrible. Dès que j’ai senti qu’un courant d’air touchait l’os et la plaie, j’ai eu un choc à travers tout le corps. J’ai essayé de me redresser mais le préparateur physique d’OKC s’est rué vers moi et m’a maintenu au sol pour que je ne puisse pas bouger. Il m’a dit : « Tu t’es cassé la jambe. Tu arriveras à surmonter cette blessure, mais c’est cassé net. » C’était une chose difficile à entendre. »

Objectif : retrouver son niveau de All Star

Sorti sur un brancard et emmené à l’hôpital pour se faire opérer, Paul George est passé sur le billard et une plaque métallique a été fixée pour aider à résorber la fracture. Une plaque et des vis qui resteront à jamais dans sa jambe.

« Oui, cela fait désormais partie de moi. Comme un os supplémentaire, » ajoute-t-il.

Sa plus grand inquiétude reste évidemment son futur niveau de jeu, lors de son retour sur les parquets. LeBron James n’a pas de métal dans son tibia. Ni Kevin Durant. À seulement 24 ans, c’est cela qui préoccupe la star d’Indiana, à juste titre.

La route sera donc longue mais Paul George garde confiance en l’avenir et travaillera sans relâche pour retrouver le niveau de jeu qui a fait de lui un All-Star. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.