Depuis son retour de blessure, LeBron James carbure puisqu’il compile 30.5 points, 6.8 rebonds, 6.4 passes et 2 interceptions. Des moyennes dignes de son statut de quadruple MVP.
Mais depuis le début de saison, ce sont Stephen Curry ou James Harden qui dominent les conversations du Maurice Podoloff Trophy. Un oubli, voire une injustice, pour David Blatt.
« C’est marrant », commence le coach des Cavs à ESPN. « C’est le meilleur joueur du monde, et depuis qu’il est de nouveau en bonne santé, ses performances sont très élevées. Et il suffit de simplement regarder notre bilan pour comprendre l’impact qu’il a sur notre équipe quand il ne joue pas. »
Sans James, les Cavaliers ont perdu 7 matches sur 8 ; depuis son retour, ils sont sur 8 victoires en 9 rencontres. Dont 7 d’affilée, série en cours. Effectivement, la différence est saisissante et si l’on suit à la lettre l’intitulé du MVP (Most Valuable Player, soit le joueur qui a le plus de valeur) James a de très bons arguments à avancer.
« Cela dit forcément quelque chose sur sa valeur et sur notre équipe, quand il est absent. Néanmoins, outre l’impact sur l’équipe, il y a aussi les performances par rapport au reste de la ligue. Si on regarde chez nous, alors on a un MVP sur tous les points. Mais ce n’est pas nouveau. »
James est donc plus que jamais en course pour décrocher un cinquième titre de MVP de la saison régulière, pour égaler Michael Jordan et Bill Russell. Et ainsi se rapprocher de Kareem Abdul-Jabbar et de ses 6 trophées.