Depuis deux ans, chaque derby angeleno draine la même question : L.A est-elle toujours la ville des Lakers ? Les Clippers revendiquent la suprématie dans une cité qui les a si longtemps moqués. Hormis le lever de rideau de la saison passée, les prétentions de Lob City sont justifiées. Une fois encore, les Lakers ont pris une doudoune (114-89) et la faute pour une fois en revient à Kobe Bryant. Laissé au repos pour le déplacement à Portland, le Black Mamba s’est gentiment troué (2/12 et 6 balles perdues). Au contraire, Blake Griffin (27 pts, 9 rbds, 8 passes) et Chris Paul (24 pts, 11 passes) ont eu à cœur de faire oublier le raté face aux Hawks.
6 sur 27 aux tirs pour Kobe Bryant et Nick Young
Vexés par la leçon de basket subie l’avant-veille face aux Spurs de l’Est, les Clippers avaient le couteau entre les dents. Les Lakers ont fait les frais d’un sursaut d’orgueil prévisible. Avec un Kobe complet (7 passes, 8 rbds) mais inoffensif car brouillon et un Nick Young (4/15 dont 1/6 à trois points dans la continuité de sa médiocrité du Moda Center, la troupe de Byron Scott a très vite pris le bouillon: -10 dans le 1er quart-temps, -12 dans le 2ème et 70 points encaissés en 24 minutes. En langage familier on appelle cela une branlée.
Lob City s’est régalé des largesses défensives adverses (29 passes, 6 balles perdues) et même sans une adresse royale (47%), la démonstration a été complète. Limités à 15 pts dans le 3e quart-temps, les Lakers ont pointé à 36 longueurs avant un réveil pour l’ego dans le dernier quart. Le record de la plus large défaite en derby de la saison passée n’est pas battu, et le rookie Tarik Black pourra raconter à ses petits-enfants qu’un soir de janvier, il a inscrit plus de points que Kobe Bryant…
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