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Dirk Nowitzki : « Si on m’avait dit qu’un jour, je dépasserais Hakeem Olajuwon »

Dirk Nowitzki :

Devenu neuvième meilleur scoreur de l’histoire de la NBA hier soir, après avoir marqué 23 points contre les Kings, Dirk Nowitzki est surtout passé devant Hakeem Olajuwon comme le joueur étranger avec le plus de points marqués en carrière. Actuellement à 26 953 points, le Wunderkind a livré ses émotions encore chaudes de la veille aux journalistes européens dans le cadre d’une conférence téléphonique. Basket USA veillait évidemment au grain et vous propose les meilleures sorties du grand blond. 

« J’en ai eu la chair de poule »

Encore sous le choc de son exploit, Nowitzki n’est pas non plus né de la dernière pluie. Avec ses 16 saisons NBA au compteur, il sait déjà ce que ça fait de dépasser des grands joueurs sur la liste des meilleurs scoreurs. Rendez-vous compte, le gus de Wurzburg a déjà dépassé Dominique Wilkins, Oscar Robertson ou John Havlicek sur ses dernières campagnes.

« Avant le match, je savais que je n’étais pas loin mais pendant le match, j’étais complètement concentré sur mes tirs et sur la victoire. Et puis, quand j’ai réussi le tir, j’ai reçu une superbe standing ovation et ça a été un moment très spécial, à la maison en plus. J’en avais la chair de poule. Je ne pouvais pas me concentrer sur l’ardoise du coach, je regardais le jumbotron, je regardais les highlights, ils ont montré toutes les étapes de mon parcours. Mon premier panier, mon 15 000e point, mon 20 000e, etc… et celui de l’an dernier quand je suis entré dans le Top 10 des scoreurs… c’était étrange. J’étais ému et je me suis souvenu de beaucoup de choses, de tout le travail réalisé pendant les étés pour progresser,de la chance de n’être pas trop blessé pendant ma carrière, de mes coéquipiers pendant ma carrière… Je peux vous dire que mon téléphone était rempli de messages hier soir et ce matin. »

Félicité de toutes parts et à la une de la presse sportive ce matin, Nowitzki a savouré ce moment. Touché par la démonstration d’affection de ses fans texans, la star des Mavs a pu se refaire le film de sa carrière. Pour un temps au moins…

« C’est vraiment spécial pour moi d’avoir passé toute ma carrière à Dallas. Je ne savais pas ce qui m’attendait quand je suis arrivé ici à 20 ans. Mais c’est devenu ma deuxième maison ! Les gens m’ont vraiment bien accueilli. Quand je suis arrivé en NBA, je venais direct de deuxième division en Allemagne. Je n’avais joué que trois ou quatre mois en première division. Du coup, parfois [en NBA] je ne jouais pas du tout et quand je jouais, je n’étais pas bon, c’était dur ! Je venais de quitter mes parents et j’avais beaucoup de difficultés à vivre seul. Mais j’ai continué à travailler, à écouter les vétérans…  Je n’ai jamais pensé à partir. Si on m’avait dit qu’un jour j’allais dépasser Hakeem Olajuwon, j’aurais dit que vous êtes fous. Je ne voudrais changer mon parcours pour rien au monde. »

« Je ne me voyais pas comme un scoreur »

Le pire dans cette histoire, c’est que Dirk ne s’est jamais considéré comme un grand scoreur. Au contraire, pour celui qui a commencé dans le handball ou au tennis, le basket est arrivé sur le tard et Nowitzki a suivi le parcours d’un véritable autodidacte. Sous la férule de son coach (très) particulier, Holger Geschwindner notamment.

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« Je ne me suis jamais vu comme un scoreur explosif qui prenait tous les shoots. Je me voyais surtout comme un joueur d’équipe sur lequel on peut compter. Et je voulais simplement gagner ! Alors, maintenant, tous ces accomplissements seront bien dans 20 ou 30 ans, quand je pourrais en parler à ma fille et peut-être à mes petits-enfants. Mais pour le moment, je travaille encore et je veux évoluer au plus haut niveau. Je poursuis encore mon rêve de gagner un autre titre. »

Alors que ses Mavs se sont effectivement bien renforcés pendant l’intersaison, avec les deux Chandler en particulier, Nowitzki croit effectivement dur comme fer qu’il va pouvoir rivaliser pour une nouvelle bague. Pour ça, il faudra d’abord que la troupe de Rick Carlisle se mette à jouer en équipe et se serre les coudes en défense. Mais le totem allemand a bon espoir…

« On a encore du temps pour s’améliorer; on n’est encore qu’en novembre ! Mais on avait bien besoin de ce retour et de cette victoire [hier soir]. Personne ne joue pour sa pomme dans l’équipe, on a un bon groupe de joueurs. Il faut simplement qu’on continue à travailler pour s’améliorer et espérer qu’on atteigne notre meilleure forme au mois d’avril. C’est pour ça que j’ai accepté de réduire mon salaire cet été;  je voulais qu’on ait une équipe compétitive. C’est en quelque sorte mon dernier voeu pour ma carrière. J’espère qu’on pourra jouer les playoffs les trois prochaines saisons et pourquoi pas, aller chercher le titre… »

Enfin, et puisque le moment est propice au souvenir, Dirk Nowitzki est revenu sur ses meilleurs moments en carrière.

« Je joue dans un sport collectif donc le titre est évidemment le but ultime. C’est forcément l’accomplissement dont je suis le plus fier mais participer aux Jeux Olympiques était aussi un moment très spécial pour moi. D’être le porte drapeau de la délégation allemande, de rentrer dans le stade avec tout le monde derrière moi à Pékin en 2008, ça restera sans aucun doute un de mes meilleurs souvenirs aussi… Même si après, on n’a pas très bien joué pendant le tournoi. On avait perdu au premier tour. C’était un de mes rêves de gosse de participer aux JO. Ensuite, en NBA, c’est toujours les playoffs ! Je me souviens de deux ou trois actions en particulier. Il y a le layup contre Miami pendant les Finales 2011. Et puis, contre San Antonio en 2006, je mets un panier décisif à six secondes de la fin. Ou bien encore, ce match à 50 points contre Phoenix. Les playoffs sont les moments les plus mémorables, car la pression est à son maximum et c’est la meilleure période de l’année pour jouer. »

 

En bonus, l’avis du pionnier allemand, Detlef Schrempf :

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« Dirk effectue une carrière exceptionnelle. Il est dans une bonne franchise. J’ai été impressionné par la rapidité de son adaptation, surtout qu’il n’a pas été au lycée ou l’université ici. Quand je l’ai croisé la première fois à Seattle, j’ai vu qu’il allait être un joueur à part mais on ne pouvait pas dire qu’il allait être aussi bon. Il est le symbole des générations qui ont rattrapé leur retard par rapport aux Etats-Unis. Car il faut se souvenir qu’à l’époque, il y avait encore beaucoup de différences dans le jeu mais aussi culturellement. C’est grâce à sa passion pour le jeu et son éthique de travail hors du commun pour travailler pendant l’intersaison que Dirk a réussi. Et puis ça aide aussi d’être un joueur de plus de 2m13 qui est capable de shooter, passer et très intelligent pour durer dans la ligue ! A ce stade de sa carrière, il veut simplement rester en bonne santé. On le sent mieux cette saison avec une énergie nouvelle car les Mavs ont plus de talents. »

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