San Antonio Spurs : Cory Joseph sur la voie de la reconnaissance

Comme son coéquipier Kawhi Leonard, Cory Joseph n’a pas été prolongé par les Spurs avant la date limite du 31 octobre et sera donc free-agent à l’issue de la saison prochaine. Depuis le début de la pré-saison, celui qui n’était que le troisième meneur des Spurs a bénéficié de la blessure de Patrick Mills pour devenir le back-up de Tony Parker. Si sa situation contractuelle aurait pu peser sur ses performances, il n’en est rien. Avec 7 points à 60% et 3 rebonds, le Canadien joue le meilleur basket de sa carrière, alors qu’il ne dispute qu’une minute de plus. 

« J’essaye simplement de jouer du mieux que je peux. Tant que je le fais, nous verrons ce qu’il se passe. Tant que je travaille dur, je pourrais garder la tête haute. » répond-il humblement au San Antonio Express-News.

Après un été entier à travailler avec Chip Engelland, le meneur a acquis de la confiance. Il entame sa quatrième saison dans la ligue et connaît désormais bien l’environnement texan. Pour son coéquipier argentin, Cory Joseph tire simplement bénéfice des responsabilités qui lui sont accordées.

« Il joue avec beaucoup de confiance. Il sait qu’il a une bonne opportunité devant lui. Patty est plutôt un meneur shooteur, une gâchette de série. Il libère la balle très rapidement pour la retrouver et tirer. Cory est un meneur plus traditionnel mais il joue dur. Il est plus longiligne, plus grand, il prend plus de rebonds. » détaille Manu Ginobili.

Plutôt que d’essayer d’imiter le tempérament téméraire de son homologue australien, plus gros shooteur longue distance de l’équipe devant Danny Green avec 135 tirs primés convertis, Cory Joseph s’appuie avant tout sur sa capacité à mettre la pression, du rythme et distribuer le jeu avec simplicité. Pour autant, il admet pouvoir encore améliorer son approche du jeu.

« Je pourrais donner plus d’énergie au banc, plus créer. Je dois continuer à progresser. » précise t-il.

Patty Mills sur le flanc au moins jusqu’en janvier, le natif de Toronto a l’occasion de progresser dans la hiérarchie de son coach. Pour le moment, il fait tout pour. Et s’il y parvient, il pourra sans doute prétendre à un contrat plus alléchant que les offres reçues cet été.