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Draft 2011 : gros plan sur les nouveaux multi-millionnaires de l’été

NBA: Preseason-Milwaukee Bucks at Cleveland Cavaliers

Depuis le début de l’intersaison, les joueurs issus de la draft 2011 avaient l’opportunité de prolonger avec leur club, sans attendre d’être free agent en 2015. Les négociations de cette classe d’âge sont arrivées dans un contexte particulier : le nouvel accord télévisé signé par la ligue et la bonne santé économique des équipes devraient conduire à une augmentation importante du salary-cap d’ici deux ans. Conséquence : les joueurs en profitent pour revoir leurs ambitions à la hausse. Dans le même temps, les clubs sont souvent enclins à céder, persuadés que ces contrats seront moins lourds à porter dans les années à venir. Tous n’ont pas fait le même calcul et finalement, la patience pourrait bien, dans ce cas précis, s’avérer la meilleure des vertus. 

LES SIGNATURES ATTENDUES

Kyrie Irving : le meneur a obtenu le maximum possible, soit 90 millions sur 5 ans. Avec une telle somme, il sera le troisième joueur le mieux payé de Cleveland. Si le montant paraît conséquent pour un joueur qui, jusqu’ici, n’a pas su mener son équipe en playoffs, le contexte du club de l’Ohio a changé et avec les arrivées conjointes de LeBron James et Kevin Love, le mouvement est compréhensible. Le champion du monde est un des meilleurs de sa classe d’âge et dispose encore d’une marge de progression. Une question se pose néanmoins : le profil des Cavs n’est pas encore défini et maintenant qu’il est entouré, nul ne sait ce qu’il en sera de la production du meneur et si, de fait, le contrat maximum s’imposait. Mais si l’équipe parvient à ramener une bague, toutes les interrogations seront oubliées. Kyrie Irving sait désormais ce qui lui reste à faire. Par ailleurs, Cleveland va également devoir négocier les prolongations de LeBron James et Kevin Love, et désormais, on voit mal les deux ailiers faire des concessions à ce sujet. Les ambitions du club vont coûter très cher à Dan Gilbert.

Kenneth Faried : l’intérieur des Nuggets va bientôt voir son salaire exploser. Alors qu’il émarge à 2,2 millions de dollars pour cette saison, Faried gagnera 52 millions de dollars étalés sur les quatre années à venir. Une somme justifiée par sa progression croissante, symbolisée par sa campagne monstrueuse lors de la dernière Coupe du monde. De plus, avec l’évolution attendue du salary-cap, son futur salaire semble raisonnable (au regard du marché) pour un intérieur. Pour son premier match cette saison, il s’est fendu de 22 points, 17 rebonds et 4 passes. Faried ne répétera pas la performance tous les soirs, mais c’est néanmoins révélateur de ses possibilités et sa détermination à incarner le visage des Nuggets. Parmi les prolongations signées depuis le début de l’été, celle-ci semble une des plus judicieuses, en termes sportif et économique.

Nikola Vucevic : juste avant le début de saison, le Monténégrin a assuré l’avenir de plusieurs générations à venir avec un beau contrat de 54 millions sur 4 ans. La somme est rondelette mais, d’une part, Orlando avait de l’argent à dépenser et le club a sans doute fait le bon choix en misant sur l’un des seuls cadres du groupe. D’autre part, Vucevic est un intérieur, classe toujours bien rémunérée, et son talent est bel et bien réel. Ses deux premiers matchs l’attestent : 19 points et 17 rebonds de moyenne ! Certes, ce n’est que le début de saison mais le pivot a souvent pris l’habitude de dominer. Il n’a que 24 ans et encore le temps de progresser. S’il parvient à rester en bonne santé et s’il fait les efforts nécessaires en défense, nul ne pourra critiquer le choix du Magic.

Les frères Morris : indissociables, la première fratrie des Suns (les Dragic étant les seconds) a rempilé ensemble pour quatre saisons supplémentaires. Pour conserver leur intérieur titulaire et l’une de leurs rotations les plus efficaces, Phoenix a déboursé 52 millions… pour les deux. Au regard de ce qui s’est fait ailleurs, le montant est très raisonnable et Marcus Morris a probablement fait perdre à son frère quelques millions dans l’histoire, mais qu’importe, les jumeaux sont heureux de poursuivre leur carrière dans un environnement sain. Encore jeunes, ils présentent tous les deux une marge de progression intéressante pour Phoenix. Avec ce mouvement, Ryan McDonough a encore réalisé un acte intelligent.

Kemba Walker : certes, le Hornet n’est pas le shooteur le plus fiable (39,3% aux tirs) mais son investissement au sein de l’équipe est incontestable, à l’instar de son talent. Engagé en défense, en progression dans sa vision du jeu, percutant et stable humainement, Kemba Walker présente des qualités qui ne s’apprennent pas. En lui offrant un contrat de 48 millions de dollars sur 4 ans, Charlotte s’assure les services d’un des bons meneurs de sa classe d’âge, sans faire d’excès financier. Par ailleurs, il s’agit aussi d’un des meilleurs amis de Lance Stephenson et son maintien paraît tout aussi évident dans ce contexte. Même si Kemba Walker n’est pas encore un joueur totalement abouti, son éthique de travail devrait lui permettre de poursuivre sa progression, d’autant que la présence de Michael Jordan en coulisses pousse tous les membres de son équipe à faire bonne figure. Une bonne signature.

LES SEMI-SURPRISES

Klay Thompson : finalement, l’arrière a son contrat maximum (70 millions de dollars sur 4 ans). Surprenant, tant rien n’obligeait Golden State à faire tant d’efforts si tôt dans la saison. Le club avait déjà 56 millions de dollars bloqués pour six joueurs en 2016, sans compter le fait que Stephen Curry sera free-agent l’année d’après et qu’avec 12 millions de dollars de salaire, le meneur paraît sous-payé au regard du marché. Il ne fait aucun doute que le shooteur californien est un des meilleurs postes 2 de la ligue et il y a probablement beaucoup de franchises prêtes à miser sur lui sans regarder à la dépense. Avec 18,4 pts par match l’an passé à 41,4% derrière l’arc (9e pourcentage de la ligue), il a prouvé qu’il faisait partie de l’élite des scoreurs, mais c’est aussi un très bon défenseur sur l’homme. Dans le contexte actuel, au regard des contrats signés par Parsons et Hayward, il mérite sans doute autant. Mais Golden State vise le titre et présente déjà quatre joueurs au-delà des 11 millions.  Plutôt que de le prolonger dès maintenant, il aurait été judicieux d’attendre l’expiration du contrat de David Lee (plus de 15 millions). Le club aurait toujours pu s’aligner. Maintenant que l’accord est paraphé, Golden State voit déjà sa masse salariale monter à 84 millions de dollars pour la saison 2015/16, et hormis Curry, il faudra aussi s’intéresser aux cas de Draymond Green et Harrison Barnes. Qu’on ne s’y trompe pas, Barnes aurait sans doute eu son argent quoi qu’il arrive mais en le signant dès maintenant, les Warriors se privent de leviers qui auraient pu servir lors de la prochaine intersaison. Il y a néanmoins une contrepartie positive : cette prolongation maintient la sérénité dans le vestiaire et montre que le club prend soin de ses joueurs.

Ricky Rubio : comme pour Bledsoe, les négociations entre l’agent du joueur espagnol et les Wolves ont duré. Finalement, le joueur ressort gagnant avec 56 millions de dollars sur 4 ans, soit 8 de plus que ce que proposait Minnesota initialement. Lors d’un dossier que nous lui avions consacré, l’offre des Wolves semblait juste, compte tenu du marché des meneurs. Mais celle-ci est à revoir dans le contexte de l’augmentation du salary-cap. Cependant, Minnesota aurait sans doute pu patienter jusqu’à l’été prochain. Rien ne laissait penser que beaucoup de clubs se bousculent au portillon, hormis peut-être les Lakers, et les Wolves auraient eu l’opportunité de s’aligner. Certes, la situation financière du club est saine mais en 2016, il faudra aussi prolonger Thaddeus Young et l’ailier peut prétendre à un salaire plus élevé que ses 9,5 millions de dollars actuels. Il en va de même pour Gorgui Dieng qui sera éligible à une prolongation. Là encore, seul le temps permettra de juger cet accord. Si l’international espagnol atteint le potentiel qu’on lui prête depuis le début de sa carrière pro en Europe, Minnesota aura eu le nez creux. Dans le cas contraire, cela fera tache, en plus d’alourdir considérablement la masse salariale du club.

LA SURPRISE

Alec Burks : arrière talentueux, le Jazz a mis trois saisons avant de commencer à véritablement exploiter son potentiel. En résulte une campagne conclue à 14 points et 46% aux tirs la saison dernière. Quelques mois plus tard, Burks se retrouve récompensé par un contrat de 42 millions de dollars sur 4 ans, soit autant que Stephen Curry et DeMar DeRozan et plus que Monta Ellis, Jeff Teague,Paul Millsap, Luol Deng, Mike Conley ou encore Thaddeus Young. Certes, l’arrière de Utah est appelé à devenir un pilier du système de Quin Snyder mais la récompense semble très (trop ?) généreuse. Même si le salary-cap augmentera, il n’est pas forcément judicieux de se priver d’une marge de manoeuvre utile pour l’avenir. Or, Utah mise gros pour un résultat encore inconnu. Pour le moment, leur joueur n’a réalisé qu’une saison satisfaisante. Une seconde n’aurait pas été de trop. Surtout, là encore, rien n’obligeait le club à le prolonger de suite. La free-agency aurait pu permettre d’en dire plus sur la valeur que lui accordent les autres clubs.

LES DÉÇUS

Jimmy Butler : en trois ans, l’arrière des Bulls n’a cessé de progresser. 30e choix de la draft 2011, le joueur incarne la définition du steal. Grâce à son talent défensif, il s’est parfaitement intégré dans le schéma de Tom Thibodeau et au fil des ans, il a su prendre de plus en plus de responsabilités offensives. En trois saisons, il est ainsi passé de 2,6 pts en 9 min de jeu à 13,1 pts en près de 39 min de moyenne. Doué, volontaire, discret, il n’a pourtant pas pu trouver d’accord avec Chicago pour une prolongation de contrat. Pour la saison prochaine, le club présente déjà huit joueurs sous contrat pour un montant avoisinant les 67 millions de dollars. Le montant du salary-cap n’a pas encore été décidé mais même s’il avoisine les 80 millions de dollars (selon les projections des observateurs, basées sur l’accord télévisé), Chicago ne peut se permettre n’importe quoi, dans la mesure où le club s’est toujours montré réticent à payer la luxury-tax. Or, si nul ne connaît véritablement les prétentions de Butler, certains joueurs de son poste ont signé des contrats maximum (Chandler Parsons, Gordon Hayward). Si ses revendications sont similaires, elles mettraient Chicago dans le rouge en 2016. Mais dans le même temps, signer un contrat moindre, entre 9 et 13 millions de dollars, signifierait aussi une grosse concession de la part du joueur, surtout avec l’augmentation substantielle des revenus à venir. L’impasse entre les deux camps est donc compréhensible et il est normal que les Bulls patientent, avec autant de facteurs inconnus à court terme.

Kawhi Leonard : le cas de l’ailier des Spurs est relativement similaire, bien que nuancé par le contexte très particulier de son équipe. Comme son homologue des Bulls, Leonard a progressé chaque saison, jusqu’à obtenir le trophée du MVP des dernières finales. Ceci étant dit, ses statistiques sont loin de servir sa cause en vue d’une prolongation proche du maximum, comme il le désire (12,8 pts à 52%, 6,2 rbds). Mais là encore, ces dernières doivent être analysées dans le cadre de l’environnement texan : il joue peu pour un titulaire (29 min) et les systèmes de Gregg Popovich favorisent une dilution des responsabilités offensives. Dans le même temps, les Spurs n’ont jamais fait moins bien que les finales de conférence depuis son arrivée. Enfin, une prolongation pour un joueur en sortie de contrat rookie est souvent basé sur du potentiel et celui de l’ailier est monstrueux. Pour autant, les Spurs n’ont jamais lâché de gros chèque dans l’inconnu. La saison prochaine, ils n’auront que cinq joueurs sous contrat (pour 34 millions de dollars) et nul ne sait quelle tournure voudront prendre les dirigeants. Même si Kawhi Leonard incarne pour beaucoup l’avenir du club, Tim Duncan reste la grande priorité. Voudra t-il poursuivre après cette saison ? Lui-même ne le sait pas, et indirectement, cela complique aussi la situation de Kawhi Leonard. Enfin, le contrat de ses désirs ferait de lui le joueur le mieux payé des Spurs, devant Tony Parker et les autres, et symboliquement parlant, on imagine mal le front-office texan cautionner cette éventualité pour un joueur de 23 ans.

Reggie Jackson : sixième homme attitré du Thunder, le meneur a lui aussi progressé de saison en saison, jusqu’à devenir un pilier de Scott Brooks en sortie de banc la saison passée (13,1 pts, 3,9 rbds, 4,1 pds en 28 min de jeu). Lui non plus n’a pas su trouver de terrain d’entente avec Oklahoma City. Il faut dire que là encore, les finances du club sont légèrement grevées avec 63,5 millions de dollars garantis pour dix joueurs en 2016. Encore jeune et perfectible, il souffre aussi de la concurrence monstrueuse à son poste qui fait de lui un élément plus aisément remplaçable. Cela signifie t-il qu’il serait pertinent de s’en débarrasser ? Non. Le joueur est talentueux et dispose encore d’une marge de progression mais pour Oklahoma City, il est urgent d’attendre, d’autant que se profile aussi une future négociation avec Kevin Durant, free-agent à l’issue de la saison prochaine. Dans ce contexte, Reggie Jackson n’est pas la priorité et cela se comprend. En revanche, avec la blessure de l’ailier, il est probable que son temps de jeu augmente durablement. À lui de prouver sa valeur tant qu’il en a le temps mais quelle que soit sa production cette année, son avenir se dessine ailleurs. Reggie Jackson veut devenir titulaire et Oklahoma City ne lui donnera pas cette opportunité, en la présence de Russell Westbrook.

Enes Kanter : si la valeur des intérieurs est généralement élevée, celle d’Enes Kanter est loin d’être à son sommet. Lui non plus n’a pas trouvé d’accord avec le Jazz, et malgré des chiffres prometteurs pour son âge (12,3 pts à 49%, 7,5 rbds à 22 ans), le pivot turc présente encore beaucoup de lacunes. Sa défense est à la rue, comme l’atteste sa dernière rencontre face aux Mavericks et si son potentiel est certain, sa progression est lente. Les attentes à son sujet sont-elles trop importantes ? Sans doute. L’épanouissement des intérieurs est toujours plus long à venir. Mais le Jazz a déjà beaucoup dépensé d’argent avec Gordon Hayward et Derrick Favors, l’effectif est un des plus jeunes de la ligue et le club nourrit des ambitions à moyen terme. La meilleure solution pour les réaliser pourrait être de conserver une enveloppe pour ajouter un ou deux vétérans. De plus, Rudy Gobert présente des qualités indéniables en tant que back-up. Casser la tirelire pour Kanter ne semble donc pas une nécessité pour le moment. L’été prochain sera l’occasion de voir quelle valeur lui accordent les autres clubs et si la franchise le désire, Utah pourra toujours s’aligner.

Brandon Knight : dans le no man’s land du Wisconsin, c’est un des cas les moins médiatisés et pourtant, l’un des plus intéressants. Contrairement à Kemba Walker, son camarade de promotion, Knight ne s’est pas entendu sur un montant avec les Bucks. Pourtant, comme Walker, le 8e choix de la draft 2011 ne cesse de progresser. Avec 17,9 pts à 42% et 4,9 ass par match, le meneur était le meilleur scoreur et passeur de son club la saison dernière. À 22 ans, le natif de Miami est un des bons élèves de sa promotion et pourrait bien devenir un des ténors à son poste dans les années à venir. La saison passée, Milwaukee avait proposé 32 millions de dollars sur 4 ans à Jeff Teague, avant que les Hawks ne s’alignent. Les Bucks auraient sans doute aimé prolonger Knight pour un montant similaire, mais le joueur et son agent sont bien conscients que la tendance des contrats est à la hausse. De plus, le contrat signé par Kemba Walker leur a sans doute donné des idées. Pour obtenir ce qu’il désire, Brandon Knight devra donc en passer par la free-agency après une saison qui sera donc déterminante pour lui. Il a les moyens d’exploser, à moins qu’au contraire, les expérimentations de Jason Kidd ne le brident.

Tobias Harris : avec la flexibilité financière dont dispose le Magic, il était légitime de penser que le club s’entendrait avec l’ailier-fort. Très bon joueur offensif à son poste, l’intérieur de 22 ans peut aller très loin. Mais si son coéquipier Nikola Vucevic a eu la joie de se voir offrir une prolongation, Harris n’a pas eu droit à la même faveur. Dans le même temps, Orlando a sans doute raison de se montrer patient et d’attendre une saison de confirmation de la part du joueur, d’autant que le joueur a souvent été blessé. S’il continue sur sa lancée, il pourra en revanche revendiquer un gros chèque avec légitimité. Ses qualités sont rares, même si un meilleur investissement défensif ne serait pas de refus. S’il fait l’effort, Tobias Harris n’est plus qu’à 80 matchs d’un salaire confortable.

Tristan Thompson : même si l’intérieur était loin d’être ridicule l’an passé (11,7 pts et 9,2 rbds), ses lacunes sont trop évidentes pour satisfaire ses prétentions salariales. Athlétique, Thompson manque en revanche énormément d’intelligence de jeu. Sa défense n’est pas sans reproche et ses dispositions offensives, somme toutes, limitées. Même si le Canadien n’est pas fautif, sa sélection à la 4e position de la draft 2011 représente une belle erreur de la part du management des Cavs et hormis une progression inattendue, l’ailier-fort ne peut prétendre plus qu’à incarner un bon joueur de rôle. C’est faible pour des revendications dépassant les 11 millions de dollars. Son avenir se destine donc ailleurs, à moins que Rich Paul et lui ne reviennent à des prétentions plus modestes.

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