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Boris Diaw : « Gagner rend tellement heureux qu’on veut recommencer »

NBA: NOV 21 Spurs at Celtics

Alors qu’il n’a rejoint les Spurs que dimanche à Berlin, Boris Diaw semble n’avoir jamais quitté son groupe. Affûté après sa campagne en équipe de France et une série d’entraînements dans les reliefs du Sud-Ouest français, le Bordelais dit ne souffrir d’aucune séquelle physique après  cet été intensif.

« Je me sens bien. Évidemment, c’était un été très chargé, très long. Mais finalement, c’est toujours la même chose, ce fut déjà le cas lors des années précédentes. Je verrai plus tard mon état de fatigue, mais pour le moment, je gère bien. »

Comme son coéquipier Tony Parker, Boris Diaw ne se fixe pas d’objectif personnel. Le mot d’ordre chez les Spurs est le back-to-back, si bien que chaque membre de l’équipe vante, comme toujours, l’important du collectif.

« Je n’attends rien de différent pour moi que pour l’équipe. Je n’ai pas d’attentes personnelles, si ce n’est aider l’équipe de la meilleure façon possible.Quand tu joues une saison entière, gagner vous rend heureux. On se souvient aussi de la déception quand on a perdu. C’est tellement un bon sentiment de gagner qu’on veut recommencer. »

Oklahoma City, l’éternel rival

Sur sa route, San Antonio rencontrera à nouveau beaucoup de concurrents revanchards. Les Texans seront la cible de toutes les équipes, bien décidées à contrecarrer le jeu flamboyant des champions 2014. Pour Boris Diaw, le danger viendra à nouveau de l’Ouest.

« Beaucoup d’équipes se sont renforcées. » enchaîne-t-il, avant de citer ses craintes principales. « Je pense à Portland qui a une très bonne équipe, Dallas qui a ajouté beaucoup de très bons joueurs et bien sûr, Oklahoma City qui restera très bon, c’est une excellente équipe depuis ces dernières années, il en va de même pour les Clippers. Donc l’Ouest va être très homogène. On ne sait jamais vraiment avant le début de saison qui sera bon mais globalement, Oklahoma City sera encore notre rival principal » répond-il en confirmant les propos tenus lundi par Tony Parker.

Le groupe pourra encore s’appuyer sur une valeur sûre : leur coach. Fidèle au navire texan, le commandant de bord a rempilé cet été pour poursuivre une aventure, déjà récompensée par cinq titres. On connait la relation nourrie de respect et d’humour entre l’entraineur et le couteau-suisse français et à nouveau, ce dernier ne tarit pas d’éloges au sujet de son mentor américain.

« Coach Pop amène avant tout ses principes. Il est là depuis très longtemps mais en même temps, il est très ouvert pour changer sa façon d’envisager le coaching, son approche du basketball. » détaille le Français. « Quand on regarde la façon dont les Spurs jouent aujourd’hui, ce n’est pas la même qu’il y a huit ans. Il peut s’adapter à la ligue, aux changements. C’est ce qui est important, c’est la faculté d’adaptation. Dans le même temps, avec R.C Buford, ils ont une manière de choisir les joueurs qui remplissent les conditions pour jouer avec Coach Popovich. C’est important. »

« Le lock-out n’est pas à l’ordre du jour »

Par ailleurs, l’ailier a évidemment suivi l’actualité de la ligue, et notamment l’accord télévisé lucratif dont va bénéficier la ligue. Heureux bénéficiaire d’un contrat de 28 millions de dollars sur 4 ans, dont deux partiellement et non garantis, le capitaine de l’équipe de France ne regrette absolument pas d’avoir rempilé sur du long-terme. Il ne se soucie pas plus de l’éventualité d’un lock-out dans la mesure où, selon lui, les finances de chaque partie sont saines.

« Tu sais à mon âge, tu ne te poses pas cette question-là. Ça dépend du moment où on arrive : si j’étais arrivé en NBA, il y a 20 ans, j’aurais touché 10 fois moins. Dans 20 ans, les salaires seront certainement 10 fois plus élevés. Donc c’est normal, la ligue évolue. Non, on ne ne pense pas au lock-out. C’est pas à l’ordre du jour, cela dépendra de pleins de choses, des futures négociations. Le lock-out arrive lorsqu’on ne se met pas d’accord. En l’occurrence, s’il y a de l’argent pour tout le monde, je ne vois pas pourquoi on ne parviendrait pas à se mettre d’accord. »

Enfin, celui qui est un des artisans majeurs de la dernière médaille française nourrit beaucoup d’espoirs pour le prochain Euro qui se tiendra, en partie, sur notre sol. Selon lui, la clef résidera dans la constance du groupe et de son jeu.

« Il va falloir continuer de jouer de la même façon que ce que le groupe France a fait ces dernières années. On sort d’une médaille d’argent aux championnats d’Europe, puis la médaille d’or aux championnats d’Europe et enfin, cet été, encore une médaille de bronze. » poursuit-il. « Il faut continuer dans cette même optique, il n’y a pas de raison. Je pense que l’Espagne va être le principal rival, la Serbie avait un groupe très jeune et a commencé à émerger, ce seront les principaux rivaux. » confie t-il, sans oublier d’évoquer la difficulté de jouer devant son public. « C’est toujours plus difficile, toujours plus de pression pour les équipes qui jouent à la maison. Après, ce sera à nous de faire face à ça. »

Propos recueillis à Berlin

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