Kobe Bryant et la retraite : « Si je ne veux plus jouer, j’arrêterai »

Longuement interviewé par Sports Illustrated, Kobe Bryant évoque notamment la fin de sa carrière, débutée en 1996 aux Lakers. Dans deux ans, à la fin de son contrat, le Laker aura passé deux décennies dans son club et dans la ligue, une anomalie dans le basket moderne.

Néanmoins, nombreux sont ceux qui n’osent imaginer l’arrière à la retraite, tant celui-ci est obsédé par le terrain. Interrogé par l’hebdomadaire, un general manager a émis des doutes sur l’après-carrière de Kobe Bryant.

« Au moins, Michael Jordan aimait le golf et les cartes… » peut-on ainsi lire.

« Je dois écouter mon corps, ma tête… »

Son cadet, lui, a entièrement voué sa vie au terrain, et s’en retirer pourrait bien s’avérer difficile, bien que cela soit inéluctable. L’arrière affirme qu’il arrêtera bien dans deux ans, même s’il admet encore à demi-mots qu’il peut encore changer d’avis.

« Non. Cela pourrait changer mais on doit s’écouter, faire avec nos sensations. Ce qui est vrai, ce que l’on veut faire. Ne pas laisser des choses extérieures nous distraire. Ce sont des leçons que j’ai apprises en regardant d’autres personnes dans la même position. En regardant des entreprises comme Apple. Toujours concentrées sur ce qu’elles font, sur leur identité. Qu’importe les occasions qui peuvent se présenter ailleurs, elles se concentrent sur ce qui est le mieux pour elles. Je fais la même chose, si je ne veux plus jouer, j’arrêterai. Si quelque chose change au fond de moi et que je veux poursuivre, alors… oui, on verra. Mais aujourd’hui, au moment où je vous parle, je ne suis pas sûr de le vouloir. »

Les sacrifices pour maintenir un corps à même de jouer dans l’élite sont énormes, surtout après 35 ans. C’est d’ailleurs le principal motif de l’hésitation de Ray Allen, confronté aux mêmes interrogations à 39 ans. Pour le moment, Kobe Bryant a deux ans devant lui et il compte en profiter avant de voir plus loin. Pour la première fois de sa carrière, l’arrière ne semble plus courir après le temps, il fait simplement avec.