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Nobel Boungou-colo: « En NBA, il faut se montrer dès que tu peux »

boungou-coloIl revient à peine des ligues d’été d’Orlando et de Las Vegas (il a fait le grand chelem) mais Nobel Boungou-colo n’est vraiment pas mécontent de se retrouver à l’INSEP. Au terme d’une grosse saison ponctuée par le titre avec le CSP Limoges, NBC a rejoint les Bleus en préparation pour la première fois de sa carrière. Premières impressions.

Nobel, tu viens de réaliser une grosse saison avec le titre de champion de France avec Limoges et des belles stats à titre personnel, comment tu juges cette année charnière pour toi ? 

C’est une saison réussie individuellement et collectivement puisqu’on a été champion. C’est fantastique de pouvoir briller individuellement quand l’équipe gagne. C’est grâce à cette grosse saison que je suis là et c’est clair que je ne l’oublierai pas de sitôt.

Que cela représente-t-il pour toi de porter le maillot bleu ? 

Ça veut dire beaucoup. C’était un rêve. J’ai la double nationalité [Nobel est né en République du Congo, à Brazzaville, ndlr] mais c’est en France que j’ai commencé à jouer au basket. Donc c’était un objectif dans un coin de ma tête d’arriver à faire les présélections. Il fallait que je fasse une grosse saison pour arriver ici et je suis content d’avoir réalisé un tel parcours.

Tu viens d’y faire allusion, tu es né en République du Congo et tu n’as pas un parcours très commun. C’est même très atypique avec un passage par Juvisy (N3) et Blois (N2)…

A ce qu’il paraît, je suis le seul joueur à être passé par la N3 et la N2 à faire les sélections. C’est vrai, j’ai un parcours pas comme les autres mais j’ai toujours réussi à m’accrocher. Il y a eu des moments où ça n’allait pas mais j’ai continué à travailler et à y croire. Après la saison qu’on a fait avec Limoges, c’est une belle récompense pour moi d’être ici. Ca me fait plaisir mais ça donne aussi envie de bosser encore plus.

Tu reviens des Etats-Unis où tu participais aux ligues d’été. Malheureusement, on t’as pas vu trop à l’oeuvre. On a l’impression que tu n’as pas eu ta chance…

Oui, c’est ce que je pense. Je n’ai pas eu trop ma chance. Tout était programmé. Je savais pas du tout comment ça allait se passer mais j’ai eu des échos, dès le mois de mai, selon lesquels certaines équipes NBA voulaient me voir jouer. Mais comme on a eu une saison longue, je n’ai pas pu venir aux camps d’entraînement. Du coup, je suis arrivé sur le tard quand tout était déjà programmé. Ils savaient déjà à qui donner le plus de temps de jeu et puis aussi avec les rookies draftés. Je n’ai pas eu vraiment ma chance avec du temps de jeu. Même à l’entraînement : on est une quinzaine et ça tourne beaucoup. On fait un aller retour et on sort. Ce n’était vraiment pas facile.

Tu as fait Miami puis San Antonio, est-ce que tu as noté des différences entre les façons de faire des deux équipes ? 

Oui, il y a des différences. A San Antonio, j’ai pu faire le camp déjà donc j’ai pu apprendre un peu plus leurs systèmes. Au niveau de l’organisation, c’était différent aussi. C’était en général plus plaisant à San Antonio. Il y avait quelques Français en plus et des joueurs qui ont joué en Pro A. C’était un groupe qui communiquait plus même si on sait que le but de chacun, c’est de décrocher un contrat et donc forcément, ça joue perso. Mais ça communiquait plus qu’à Miami.

Le fait d’avoir Pierre Vincent, coach de l’Asvel, dans le staff, ça t’a aidé par exemple ?

Oui. Il y avait aussi Livio Jean-Charles qui était là. Même s’il n’a pas joué les matchs, il s’entraînait tout le temps avec nous. Ça m’a permis de me sentir bien là-bas. Parce que c’est vraiment pas facile… Au bout de trois jours à Miami, je voulais déjà rentrer. Ça a été un choc culturel pour moi. Vivre à l’hôtel et manger au fast food tous les jours, ce n’est pas génial.

Après cette première expérience, comment tu te jauges par rapport à la concurrence ? Qu’est-ce qui te manque pour jouer en NBA ?

Je pense que j’ai les qualités pour jouer en NBA. C’est vraiment dans la manière de jouer que c’est différent. En NBA, dès que t’as une occasion, il faut la saisir. Il faut jouer dès que tu le peux. Il faut se montrer en permanence.

Tu penses que c’est dans la mentalité ? Il faut avoir la mentalité du tueur ? 

Oui, c’est ça. C’est le mental. Mais je pense avoir la mentalité du tueur, c’est ce que je fais à Limoges toute l’année. Mais, là-bas, ils sont nombreux. Personne ne te fait de cadeaux. C’est un peu l’usine.

On dit souvent qu’une équipe NBA, c’est des stars et des joueurs de rôle. Pour toi qui joue beaucoup à Limoges, est-ce que ce n’est pas ça qui fait défaut, tu n’as pas un rôle vraiment spécifique ?

Oui, c’est sûr. Il faut se trouver un rôle spécifique mais ça dépend aussi où tu tombes. Une équipe comme San Antonio, tu te rends compte qu’ils ont un jeu très axé sur le collectif et tout le monde peut marquer. Mais il faut quand même avoir cette mentalité. Quand tu as la balle, tu joues pour toi.

Revenons à la France, tu vas jouer l’Euroligue l’an prochain. C’est tout de même un magnifique défi…

Un très gros défi. Je suis content. Je suis content d’être rentré en France déjà. Mais c’est super excitant pour moi de jouer l’Euroligue. Pour la première fois d’autant plus. De pouvoir enchaîner avec l’Euroligue après le titre, c’est superbe. Et le club a des ambitions, donc on est impatient de se mesurer à ce niveau. Mais il faudra être prêt dès le début de la saison.

Avant ça, tu as l’Equipe de France et, même si tu ne pars pas favori pour faire la liste des 12, tu auras l’occasion de te montrer. A l’inverse de ce que tu as vécu en summer league d’une certaine manière…

Bien sûr. Si j’ai la chance de pouvoir participer à la Coupe du Monde, c’est une belle opportunité pour moi. Au niveau européen comme international, jouer la Coupe du Monde, ça donne forcément de l’exposition. J’ai envie de jouer ma carte à fond dans ce groupe. Pour le moment, on est 17 et on sera bientôt 12. Je veux jouer ma chance. La marche n’est pas si grande mais la concurrence va être intéressante. On parle quand même des meilleurs joueurs français. Je suis très content d’être là déjà. Après, je vais tout donner et on verra…

A ce propos, c’est ton premier été en Bleu. Tu est un peu le rookie de l’année, non ?

C’est pas facile. Il y a des petites règles de bizutage mais rien de méchant. Malgré mon âge de 26 ans, je suis quand même le petit jeune dans le groupe. Je vais essayer de passer cette année rookie au plus vite. Mais non ça va…

Propos recueillis à l’INSEP

 

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