Après avoir évoqué son lien avec la ville de Los Angeles, Paul George n’a pas manqué de revenir sur la saison de ses Pacers. Si le club a échoué en finale de conférence Est face à Miami, soit la dernière étape avant la finale, il n’a pas totalement répondu aux attentes des fans et des observateurs, la faute à un problème d’attitude évident et un jeu très stéréotypé.
Les proies se sont substituées aux prédateurs
Pour le franchise player d’Indiana, cet échec incombe à l’état d’esprit du groupe.
« Avant, nous avions faim » affirme t-il au Los Angeles Daily News. « Nous avons commencé la saison affamés, en raison du mauvais goût des playoffs précédents qui était dans notre bouche et tout le monde était en mission. Quand nous avons commencé à gagner, le jeu est devenu trop facile. Nous étions loin devant nos adversaires et nous avons oublié notre état d’esprit tranchant… »
Honnête, Paul George confirme ce que tout le monde ou presque a pu constater lors de la seconde partie de la saison.
« On en était arrivé au point où nous arrivions aux matchs, persuadés de pouvoir enclencher le bon mode, que l’on commence mal ou non. Et je crois que cela nous a mis dans une situation où les équipes ont commencé à vraiment bien jouer et se sont ajustées. Nous n’étions plus l’équipe qui chassait ses proies, nous étions l’équipe traquée et nous n’arrivions plus à retrouver cet équilibre et l’état d’esprit avec lequel nous avons commencé la saison. »
La lassitude des équipes dominantes a souvent été évoquée cette saison, notamment par Robert Horry, Bill Laimbeer ou encore Chris Bosh. Néanmoins, tous ont fait partie d’équipes titrées à plusieurs reprises, ce qui n’est pas le cas des Pacers au palmarès vierge. Malgré leur rage affichée en début de saison, Indiana a donc pêché par orgueil. L’effectif reste jeune et faute avouée, à demi pardonnée.
Cependant, le fait que le staff n’ait pas su remobiliser ses troupes reste préoccupant pour la saison prochaine, surtout après une intersaison relativement manquée par le club.