On a souvent vanté le jeu à l’européenne des Spurs mais jamais Gregg Popovich n’aurait imaginé que son effectif cosmopolite lui serait aussi utile que dans ce Game 1.
Habitués des compétitions internationales, Tony Parker, Manu Ginobili et les autres joueurs non-Américains n’ont pas souffert de la chaleur, et ce fut évidemment un point fort.
« C’est le basket FIBA. C’était un match de championnat d’Europe quoi ! Non, mais on s’en est rendu compte à la mi-temps. Ça ne m’a pas dérangé outre mesure. En Europe, on est habitué à ça. », explique Tony Parker.
Diaw, qui s’en est lui aussi aperçu bien après le début du match, est dans la même analyse.
« Franchement, je ne m’en suis pas aperçu avant la mi-temps. Je me disais simplement qu’il faisait très chaud. C’est un peu plus difficile de jouer dans ces conditions mais bon, avec l’équipe de France l’été, on a connu des situations bien pires, dans de vraies fournaises. Ce n’est évidemment pas idéal pour jouer au basket mais c’est pareil pour les deux équipes. »
Manu Ginobili confirme.
« Pendant des années, j’ai joué dans ces situations, sans air climatisé. Ce n’est pas un problème pour moi. », Manu Ginobili
Miami n’en fait pas une excuse
Pour le Heat, ce sont les images de LeBron James que l’on va retenir, le véritable tournant du match, mais les Floridiens n’ont pas fait de polémique parce qu’ils avaient perdu.
« Personnellement, c’était génial comme sensation », explique à CBS Sports un Ray Allen heureux de pourvoir rester dans le rythme avec cette humidité.
Chris Bosh a lui aussi profité de ses origines pour contourner ce problème.
« J’ai grandi dans le Texas, donc j’ai l’habitude de la chaleur. Ça n’a pas joué un rôle dans notre façon de jouer, même si je n’avais pas connu cela depuis le lycée. Ce n’est pas un facteur de notre défaite. »
Dwyane Wade espère que le contexte sera tout de même différent dimanche pour le Game 2.
« J’ai déjà joué dans ce contexte, pas en NBA, ni en Finals, mais on l’a tous fait. Si on joue au basket, on joue quand il fait chaud. Ce sera mieux dimanche, beaucoup mieux. »
En clair, les joueurs ont souffert mais ils n’en font pas une montagne et semblent loin des revendications du syndicat.