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D’Arvydas Sabonis à Yao Ming, anthologie des « géants » de la NBA

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Plus que dans n’importe quel sport, « Size Does Matter » au basket. Pourtant, si l’on se penche sur les vingt joueurs de très grande taille (2m20 et plus) ayant foulé les parquets de la NBA, le bilan est plus que mitigé. Si Arvydas Sabonis, Mark Eaton ou Yao Ming ont laissé leur empreinte sur la NBA et le basket en général, quid des Pavel Podkolzine, Priest Lauderdale ou encore Hasheem Thabeet. « Size Does Matter » mais la taille ne fait pas tout, loin de là… Pour l’anecdote, sachez que le plus grand joueur drafté en NBA se nomme Yasutaka Okayama (2m34), choisi au 8e tour par les Warriors en 1981 alors qu’il n’avait jamais joué au basket de haut niveau. Une autre époque…

Les « All-Stars »

Mark Eaton (2m24, 1982-1993) : 6,0 points, 7,9 rebonds, 3,5 contres en 875 matchs.

Une machine à contrer. Un défenseur hors-norme. Un coéquipier de luxe. Voila comment résumer en quelques mots la carrière de Mark Eaton, le meilleur pivot de l’histoire du Jazz. avec 3064 contres, il est encore à ce jour l’un des quatre joueurs à avoir passé la barre des 3000 tirs contrés aux côtés de Hakeem Olajuwon, Dikembe Mutombo et Kareem Abdul-Jabbar. Eaton a été élu meilleur défenseur à deux reprises, en 1985 et 1989, a été All-Star en 1989 et a terminé meilleur contreur du championnat par quatre fois. Il a longtemps formé avec Karl Malone et John Stockton le « Big Three » du Jazz et sa présence en finale en 1997 et 1998 en lieu et place du limité Greg Ostertag aurait peut-être changé les choses…

Zydrunas Ilgauskas (2m21, 1997-2011) : 13,0 points, 7,3 rebonds, 1,6 contre en 843 matchs.

MVP du Rookie Game lors de la première saison de sa carrière, Zydrunas Ilgauskas est un monument à Cleveland, ville où il a passé la quasi-totalité de sa carrière. Deux fois All-Star, il a longtemps été le lieutenant de LeBron James avant de suivre ce dernier à Miami pour un dernier tour de chant. Plus connu sous le surnom de « Z », le pivot lituanien n’a jamais vraiment porté d’intérêt pour sa sélection nationale, privilégiant sa carrière aux Etats-Unis. Après des débuts gênés par des blessures, il est revenu en forme au début des années 2000 et a été l’un des meilleurs intérieurs de la décennie. Les Cavs ont logiquement retiré son maillot cette année.

Yao Ming (2,29 mètres, 2002-2011) : 19,0 points, 9,2 rebonds, 1,9 contre en 486 matchs

Yao Ming restera à jamais comme le joueur ayant ouvert le marché de la NBA à l’extrême-Orient. Géant de grand talent, il a été All-Star à huit reprises sur huit saisons (six matchs joués) et a été l’un des pivots dominants des années 2000 avec les Houston Rockets. S’il n’a passé qu’une seule fois le premier tour des playoffs, il a malgré tout formé avec Tracy McGrady un duo de choc et été l’un des joueurs les plus populaires du championnat. Malheureusement, des blessures récurrentes aux pieds et au dos l’ont obligé à prendre une retraite anticipé mais il aura marqué l’histoire de la ligue.

Arvydas Sabonis (2m21, 1996-2001, 2002-2003) : 12,0 points, 7,3 rebonds, 1,1 contre en 470 matchs

Le géant aux mains d’or aurait peut-être pu devenir l’un des meilleurs pivots de l’histoire de la NBA mais une arrivée tardive (31 ans) l’en a probablement empêché. Quoi qu’il en soit, Sabonis a été l’un des pionniers européens dans les années 1990 en NBA et a ouvert la voix à la génération des Pau Gasol et Tony Parker. Excellent passeur et shooteur malgré sa grande taille, il a ébloui le public de Portland pendant sept saisons. S’il n’aura jamais été All-Star, il a réussi à rivaliser avec les Patrick Ewing, Hakeem Olajuwon, David Robinson et tous les autres grands pivots de la fin du siècle dernier.

Ralph Sampson (2m24, 1983-1992) : 15,4 points, 8,8 rebonds, 1,6 contre en 456 matchs

Légende de la NCAA où il a été élu All-American par trois fois avec Virginia, Ralph Sampson a formé avec Hakeem Olajuwon un duo d’intérieurs comme peu en ont existé, les « Twin Towers ». All-Star lors des quatre premières saisons de sa carrière, il a malheureusement été victime de blessures à répétition à partir de 1986 et cela a mis en pièce son statut de superstar. Extrêmement doué en attaque, il était aussi un formidable rebondeur et un solide contreur mais le destin a brisé son élan. Il a malgré tout été élu au sein du Hall of Fame en 2012, un vote largement mérité pour l’ensemble de sa carrière.

Rik Smits (2m24, 1988-2000) : 14,8 points, 6,1 rebonds, 1,3 contre en 867 matchs

Deuxième choix de la Draft en 1988, Rik Smits a été pendant plus de dix ans le fidèle compagnon de Reggie Miller chez les Indiana Pacers. Le « Flying Dutchman »fut un modèle de régularité tout au long de son parcours et a même été récompensé par une sélection au All-Star Game en 1998. Doué balle en main (moins qu’un Arvydas Sabonis mais bien plus que l’immense majorité des pivots de grande taille), Smits a pris sa retraite en l’an 2000 après une finale perdue face aux Los Angeles Lakers. Il aura clairement marqué la franchise et a d’ailleurs terminé quatrième joueur le plus populaire des Pacers derrière Reggie Miller, Mel Daniels et Jermaine O’Neal lors du 40e anniversaire de la franchise.

Les « Role Players »

Manute Bol (2m31, 1985-1995) : 2,6 points, 4,2 rebonds, 3,3 contres en 624 matchs

Le regretté Manute Bol, décédé en 2010 à 47 ans, restera l’un des joueurs les plus touchants de l’histoire de la NBA. Débarqué du Soudan en raison de son physique hors-norme, ses bras tentaculaires ont fait sa légende. Son seul rôle ? Contrer tous les tirs qui passaient près du panier. A ce petit jeu, Bol s’en est très bien sorti en terminant même meilleur contreur de la ligue en 1986 et 1989 malgré des temps de jeu relativement faibles (26 et 22 minutes de moyenne). Il a ainsi terminé sa carrière avec plus de contres et de rebonds que de points.

Shawn Bradley (2m29, 1993-2005) : 8,1 points, 6,3 rebonds, 2,5 contres en 832 matchs

Souvent ridiculisé pour s’être fait dunker dessus par la majeure partie des joueurs NBA, Shawn Bradley n’aura jamais concrétisé son statut de deuxième choix de la Draft en 1993. Mais sa carrière reste tout à faire correcte et beaucoup de joueurs rêveraient surement d’avoir une longévité pareille. L’international allemand (à l’Euro 2001) a connu ses plus belles heures entre 1995 et 1998 avec New Jersey et Dallas et fut le meilleur contreur de la ligue en 1997. Il est d’ailleurs encore à ce jour le joueur ayant le meilleur pourcentage de tirs contrés de toute l’histoire de la ligue, devant Theo Ratliff, Dikembo Mutombo ou encore Marcus Camby.

Randy Breuer (2m21, 1983-1994) : 6,8 points, 4,4 rebonds, 1,1 contre en 681 matchs

Originaire du Midwest, Randy Breuer est un besogneux. Drafté en 18e position en 1983 par les Milwaukee Bucks, il est resté dans le Wisconsin jusqu’en 1990 avant de finir sa carrière à Minnesota, Atlanta et Sacramento. S’il n’a jamais atteint le statut de vedette, il a su rester en NBA pendant plus de dix ans, ce qui est déjà un accomplissement en soi. Doublure plus souvent que titulaire, Breuer a apporté sa dureté aux raquettes de ses différentes équipes avant de prendre une retraite bien méritée.

Swede Halbrook (2m21, 1960-1962) : 5,5 points, 6,6 rebonds en 143 matchs

Swede Halbrook a tenu le record du plus grand joueur ayant pris part à un match nba pendant plus de vingt ans, jusqu’à l’arrivée de Mark Eaton en 1982. Après six saisons en NIBL à Wichita, Halbrook a rejoint les Syracuse Nationals pour les deux dernières saisons de sa carrière aux côtés de Dolph Schayes et Hal Greer. Son rôle s’est essentiellement limité aux tâches défensives, même s’il a été l’un des meilleurs joueurs des playoffs en 1961.

Gheorghe Muresan (2m31, 1993-2000) : 9,8 points, 6,4 rebonds, 1,5 contre

Passé par l’Élan Béarnais avant de rejoindre les Washington Bullets, Gheorghe Muresan est encore à ce jour le plus grand joueur de l’histoire de la NBA. Son maillot reprend d’ailleurs sa taille : le 77, pour 7 pieds 7 pouces. Le géant roumain a rapidement progressé et est devenu un pivot de premier plan lors de sa troisième saison, remportant d’ailleur le titre de Most Improved Player avec 14,5 points et 9,6 rebonds de moyenne. C’est alors que les problèmes ont commencé. Blessures aux genoux, douleurs au dos, Muresan qui n’était déjà pas très rapide ne peut presque plus courir. Il prend sa retraite NBA en l’an 2000 à 29 ans seulement et retourne à Pau pour y finir sa carrière. Il est aujourd’hui l’ambassadeur des Washington Wizards et participe à tous les évènements organisés par la franchise de la capitale américaine.

Les « Busts »

Keith Closs (2m21, 1997-2000) : 3,9 points, 2,9 rebonds, 1,3 contre en 130 matchs

Après une campagne de rookie correcte (4,0 points, 2,9 rebonds en 58 matchs), Keith Closs n’a jamais confirmé son potentiel et est disparu trois ans après ses grands débuts en NBA. Il a ensuite écumé les ligues mineures aux Etats-Unis, de l’ABA à l’USBL en passant par la D-League avant de rejoindre la Chine en 2008 chez les Yunnan Bulls où il s’en est plutôt bien tiré avec 16,1 points, 11,9 rebonds et 5,9 contres de moyenne. Mais il n’a jamais réussi à s’imposer au plus niveau mondial et reste l’un des nombreux échecs des Clippers de l’ancien temps.

Priest Lauderdale (2m24, 1996-1998) : 3,4 points, 1,9 rebonds, 0,7 contre en 74 matchs

Les Atlanta Hawks pensaient pouvoir doubler Dikembe Mutombo par Priest Lauderdale en sortie de banc. Malheureusement, Lauderdale n’a que sa taille pour lui et n’a jamais été en mesure d’avoir le moindre impact en NBA. Envoyé à Denver après sa première saison, il n’a guère fait mieux dans le Colorado et a été contrait de jouer les globe-trotters pour gagner sa croûte : ligues mineures, Arabie Saoudite, Chine, Iran, Chypre, Venezuela, Bulgarie ou encore une escapade au Liban. En l’an 2000, Portland l’a encore essayé lors de son training camp, sans résultat.

Chuck Nevitt (2m26, 1982-1994) : 1,6 point, 1,5 rebond, 0,7 contre en 155 matchs

Le symbole du journeyman. Chuck Nevitt n’a jamais réussi à s’implanter dans une franchise NBA et a alterné les passages en ligue mineure avec des contrats de courte durée dans la « grande ligue ». Son record sur une saison est de 43 matchs joués (en 1988-89 avec les Rockets) et il a d’ailleurs disparu de la circulation avec cette campagne, ne jouant plus de huit matchs lors des cinq saisons suivantes…

Pavel Podkolzin (2m26, 2004-2006) : 0,7 point, 1,5 rebond, 0,2 contre en 6 matchs

Peut-on en vouloir aux Dallas Mavericks d’avoir essayé ? A l’époque, en 2004, la NBA venait de faire sa révolution et il était devenu à la mode de recruter les meilleurs prospects européens dans l’espoir de dénicher un Dirk Nowitzki ou Pau Gasol. Avec le 21e choix de la Draft 2004, les Mavs ont donc engagé le pivot russe Pavel Podkolzin, qui jouait alors à Varese. Après une Summer League catastrophique, il n’a jamais eu sa chance, avec cinq apparitions lors de sa saison de rookie et une seule lors de sa campagne de sophomore avant d’être définitivement coupé. Il est depuis revenu en Russie et joue actuellement en Deuxième Division.

Aleksandar Radojevic (2m21, 1999-2000, 2004-2005) : 1,7 points, 2,4 rebonds, 0,2 contre en 15 matchs

Qu’il s’agisse de son premier passage avec Toronto ou de son deuxième passage avec Utah, Aleksandar Radojevic n’a jamais vraiment marqué l’histoire : trois matchs joués pour les Raptors avant un retour en Europe de cinq ans et une deuxième tentative malheureuse au Jazz. Il n’aura joué que quinze matchs en NBA après avoir été pourtant drafté en 12e position de la Draft en 1999 à sa sortie d’un obscur community college. Il a été membre de l’équipe de Bosnie-Herzégovine à l’Euro 2005.

Peter John Ramos (2m22, 2004-2005) : 1,8 point, 0,7 rebond, 0,2 contre en 6 matchs

Un petit tour et puis s’en va pour le pivot porto-ricain. Six matchs avec les Wizards en 2004-2005 avant de poursuivre son tour du monde des clubs. Ramos est en effet passé par la Corée, la Chine, la D-League, ou l’Espagne avant de rejoindre le championnat de Porto-Rico. Membre de l’équipe nationale porto-ricaine depuis 2004, il est sans doute arrivé trop jeune en NBA, à l’âge de 19 ans. Au final, il n’y aura marqué que cinq paniers pour onze points.

Ha Seung-Jin (2m21, 2004-2006) : 1,5 point, 1,5 rebond, 0,3 contre en 46 matchs

Premier Coréen à jouer en NBA, Ha aura passé deux saisons chez les Portland Trail Blazers, sans parvenir à s’y imposer. Engagé par les Milwaukee Bucks pour la pré-saison suivante en 2006, il n’a pas été retenu par Terry Stotts dans l’effectif de la saison régulière. Après un court passage en D-League, il est retourné au pays où il joue encore aujourd’hui. Il est également membre de la sélection de Corée du Sud et a décroché la médaille d’argent aux Jeux Asiatiques puis la médaille de bronze aux Championnat d’Asie de basket.

Hasheem Thabeet (2m21, 2009-) : 2,2 points, 2,7 rebonds, 0,8 contre en 224 matchs

Drafté en deuxième position de la Draft en 2009, Hasheem Thabeet était attendu comme la nouvelle tour de contrôle venue d’Afrique (il est originaire de Tanzanie) mais n’a jamais pu s’imposer en NBA. Après une première saison passée en majeure partie en D-League, il a petit à petit sombré avant de recevoir une nouvelle chance chez le Thunder d’Oklahona City. Malheureusement pour lui, il ne joue que les utilités et pourrait bien disparaître pour de bon de la ligue l’année prochaine.

Slavko Vranes (2m30, 2003-2004) : 0,0 point, 0,0 rebond, 0,0 contre en 1 match

Pour un match joué et trois petites minutes passées sur le terrain avec Portland lors du d’une déroute face à Minnesota, Slavko Vranes est à tout jamais un joueur estampillé NBA. Drafté en 38 position de la Draft 2013, il est coupé en décembre par les Knicks sans y avoir disputé le moindre match avant d’être engagé par les Blazers pour un contrat de dix jours. Après cet escapade sur le parquet le 8 janvier 2004, Vranes n’est pas conservé et retourne en Europe. A 31 ans, il évolue aujourd’hui en Iran.

 

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