Les Blazers restent confiants et pensent finir la série à domicile

Hier soir, les Rockets avaient la pression sur les épaules. Menés 3-1 dans leur série face aux Blazers et au bord du précipice, les joueurs de Kevin McHale n’avaient surtout pas encore remporté le moindre match sur leur parquet. Du coup, la franchise de Clutch Town avait fait appel à un ancien de la maison : Mario Elie.

Mario Elie au chevet des Rockets

L’auteur du « Baiser de la mort » a ainsi fait une petite apparition dans le vestiaire des Rockets pour donner ses conseils avisés. Il a certainement dû raconter ce qui s’était passé dans les coulisses du doublé de Houston en 1994 et 1995. Mais du côté de Portland, dans les colonnes de ComCast SportsNet, on préfère en rire…

« À moins qu’Hakeem Olajuwon ne sorte du tunnel pour le prochain match… Ou Clyde Drexler, ou Robert Horry, je ne crois pas, non. On n’est pas inquiet. »

Resté anonyme, ce joueur de Portland rappelle que la situation semble encore tout à fait favorable pour son équipe. De retour en Oregon, les Blazers auront effectivement l’occasion de terminer la série sur leur parquet vendredi soir. Pour Damian Lillard, il ne faudrait pas inverser les rôles.

« Je ne pense pas que la pression soit sur nos épaules. On rentre à la maison. Et tout va bien se passer. »

LaMarcus Aldridge : « Pas de zone de confort »

Tenu à 8 petits points, 8 rebonds et 4 contres, LaMarcus Aldridge (29 points, 13 rebonds et 3 contres de moyenne) n’a pas pesé dans cette cinquième levée. Criblé de fautes tôt dans le match, le All Star des Blazers a regretté la tournure des événements sans pour autant tout remettre en cause.

« C’est la même équipe qu’on connait bien. Ils étaient de retour chez eux et ils ont joué avec beaucoup plus de confiance devant leur public. C’est normal. Mais c’est la même équipe. Simplement, nous, on n’a pas réussi les actions qu’on avait réussies le match précédent. Il n’y a pas de zone de confort maintenant. Rien n’est garanti pendant les playoffs. L’avantage du terrain ne veut pas dire grand-chose et cette défaite est frustrante. C’est une occasion manquée. Mais on doit apprendre de nos erreurs et s’améliorer pour le prochain match chez nous. »

À lire entre les lignes, et à l’inverse du discours de façade, on peut sentir poindre un tressaillement à Portland. Il n’y a effectivement pas de zone de confort en playoffs. L’avantage du terrain (surtout cette année) n’est plus vraiment synonyme de victoire…

Cela dit, les hommes de Terry Stotts sont bien évidemment dans la meilleure configuration avec, derrière eux vendredi, l’un des meilleurs publics de la ligue. Mais ils ont aussi perdu le match 3 au Moda Center…