Dans l’ombre, Brooklyn continue d’avancer caché et de gagner des matches. Là où Indiana et Miami marquent le pas, que Joakim Noah rayonne pour Chicago et que New York engage Phil Jackson, les Nets sont restés fidèles à leurs principes pour accrocher les playoffs.
Et notamment à Jason Kidd, très en difficulté en début de saison, car affaiblis par des résultats décevants mais qui a installé ses méthodes.
« La chose la plus importante, c’est Jason Kidd », explique Billy King, le GM, au New York Times. « Maintenant, nous avons un système, on joue avec une identité. »
Il est d’ailleurs amusant d’imaginer que si Kidd n’avait pas pris sa retraite, il serait peut-être sous les ordres présidentiels de Phil Jackson à New York. C’est peut-être aussi un tacle à son voisin, qui n’a plus de système ni de principes de jeu depuis quelques mois, ce qui explique l’arrivée de l’homme aux 13 bagues. Une prise de pouvoir ultra médiatisée, dont tous les médias et la ville de Gotham ont parlé pendant la semaine.
Kidd, lui, s’est libéré de la pression et avance avec son équipe pour créer la surprise, comme le sens et l’espère Paul Pierce, dans l’équipe la plus collective de la ligue.
« Personne ne s’intéresse à qui marque. C’est ça Brooklyn », se réjouit Kidd.
Les Nets ne sont qu’à une victoire et demi des Raptors, premiers de la division Atlantique. Ils peuvent donc encore accrocher l’avantage du terrain pour le premier tour des playoffs. Mais avant tout, ils s’imposent semaine après semaine comme l’équipe sur qui personne ne voudra tomber en avril. Rien que pour ça, Kidd a réussi son pari, et King a vu sa patience récompensée.