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Milwaukee, une franchise à l’abandon

Milwaukee BucksAprès Philadephie l’an passé, c’est au tour de Milwaukee de postuler au triste rang de pire équipe de la ligue. Avec seulement douze victoires, les Bucks ont au moins acquis la certitude d’obtenir un lottery pick. Assez logique après une intersaison où les dirigeants ont refait l’équipe du sol au plafond, se séparant du coach et du tandem Jennings-Ellis. Mais cette franchise historique, championne NBA en 1971, peut-elle relever la tête ?

Une franchise à la dérive 

Avec deux premiers tours de playoffs depuis 2006, la franchise de Herb Kohl est en totale décrépitude. Propriétaire de la franchise depuis 1985, Kohl aimerait redorer bien son blason mais le sénateur est esseulé. Il faut dire que Milwaukee n’attise aucune passion, aucune flamme. Pire affluence de la NBA avec 13 331 spectateurs en moyenne, locataire d’un stade vétuste et franchise la moins valorisée de la ligue selon Forbes, le sort de Milwaukee intéresse peu. D’ailleurs, comme Sacramento en son temps, Milwaukee va devoir mettre la main au porte-feuille pour rénover sa salle, voire en construire une nouvelle. Si les dirigeants et la municipalité ne s’y engagent pas, il peut que les Bucks soient contraints de déménager…

Un niveau de jeu désolant

Alors qu’il y a dix ans encore, les Ray Allen, Sam Cassell, Glenn Robinson ou Michael Redd foulaient le parquet du Bradley Center, plus aucune star ne daigne désormais rejoindre le Wisconsin. L’expérience Ellis/Jennings a tourné court. Les onéreux contrats offerts à Larry Sanders (44 millions de dollars sur 4 ans) et O.J Mayo (24 millions sur 3 ans) sont pour l’instant de grosses bourdes, et le leader par défaut, Brandon Knight ne semble pas encore en mesure d’assumer ce rôle.

Sur le plan du jeu, cette saison est clairement à oublier. Avant-dernière équipe de la ligue en attaque avec 93,7 points par match, les Bucks en encaissent 8 de plus. Parmi les pires équipes de la ligue au pourcentage aux shoots, aux passes décisives, rebonds et interceptions, le fond de jeu des Bucks est inexistant. Honnête coach, Larry Drew n’a cependant jamais fait de miracles, cette saison ne fait pas exception.

Ravi d’avoir quitté le navire fin février, les propos de Gary Neal sont d’ailleurs éloquents à ce sujet.

« Je suis excité à l’idée de jouer de nouveau pour un enjeu. Après trois années passées avec les Spurs où chaque possession compte, je suis juste heureux de revenir à ce niveau d’exigence. Je suis un peu trop vieux pour le tanking. » avait-il déclaré au San Antonio Express News.

Le salut par les anciens ?

Pour revenir à une culture de la gagne, s’inspirer des meilleurs constitue déjà une bonne piste. Champion NBA en 1971 avec Kareem Abdul-Jabbar et Oscar Robertson, Milwaukee dispose de quelques arguments. Timidement, le meilleur marqueur de l’histoire de la ligue a récemment avoué son intérêt pour  le club.

« Il n’y a rien sur la table actuellement. Quelques personnes m’ont questionné à ce sujet et si j’ai une chance de faire de nouveau partie de la franchise, je la prendrai » a t-il déclaré à l’Associated Press.

Guère connu pour sa diplomatie, Abdul-Jabbar ajoute un jugement assez cinglant sur la situation actuelle.

 « Ils doivent déjà trouver le bon modèle économique. J’espère que le staff y parviendra pour revenir sur la bonne voie. Tu ne peux pas gagner sans avoir les bons joueurs et tu ne peux pas obtenir les bons joueurs sans être solide en affaires. »

La perspective de voir Jabbar coacher l’équipe est improbable mais il pourrait devenir actionnaire minoritaire des Bucks. Un autre ancien joueur serait intéressé par l’initiative en la personne de Junior Bridgeman, arrivé à Milwaukee en 1975 en échange de… Kareem Abdul-Jabbar. Lui aussi a son maillot retiré au Bradley Center.

Une base intéressante pour l’avenir 

En attendant de connaître ses futurs draftés, le staff de Milwaukee peut s’appuyer sur une base de jeunes joueurs prometteurs. Tous dans leurs contrats rookies, Brandon Knight, John Henson, Giannis Antetokounmpo et Khris Middleton constituent un quatuor particulièrement intéressant pour les prochaines saisons. Toujours inconstant, Ersan Ilyasova a encore pour lui le bénéfice du doute, même si son contrat pèse relativement lourd dans la masse salariale (deux années garanties à 8 millions de dollars).

Se débarrasser des salaires du capricieux Larry Sanders voire d’O.J Mayo offrirait une belle enveloppe pour recruter. La tâche ne sera pas aisée mais si Hammond parvient à réparer ces erreurs, Milwaukee pourra tenter quelques beaux coups pour la prochaine free-agency. Les stars paraissent intouchables mais de bons role players testeront le marché.

Cependant, comme l’explique Kareem Abdul-Jabbar, même avec un Andrew Wiggins ou Jabari Parker, le salut passera par un développement économique et structurel sans quoi Milwaukee ne parviendra pas à garder ses meilleurs éléments. D’ici là, les quelques fans des Bucks devront prendre leur mal en patience car la perspective de participer aux playoffs l’an prochain apparaît déjà comme un voeu pieux.

 

 

 

 

 

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