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L’analyse poussée des stats, l’autre clé du succès du Miami Heat

Dans l’histoire des sports professionnels américains, Pat Riley est le seul à avoir remporté le titre suprême en tant que joueur, coach et président. Ça vous classe le personnage, et la grande force de Riley a toujours été sa capacité d’adaptation. Partout où il passe, Riley se comporte en caméléon : il prend la forme et les qualités du groupe qu’il dirige. Pour Index Universe, il est revenu sur un aspect assez méconnu de sa méthode et qui explique une partie de son succès : les statistiques. À Miami, le chiffre est roi, et il permet d’analyser toutes les situations.

« On a fait des analyses statistiques pendant des années. On appelait cela des « statistiques avancées » dans les années 60-70. On a toujours utilisé les chiffres pour définir la différence entre gagner et perdre ; entre le succès et l’échec. On a une base de données, pas que ses sur les joueurs, mais aussi les équipes, où l’on répertorie chaque mouvement sur le terrain. Ensuite, on transforme cela en chiffre, et le joueur récupère les statistiques. »

Concrètement, comment cela se traduit au quotidien ?

« Erik Spoelstra est l’un de ces nouveaux coaches issu ce monde axé  sur la technologie. Il croit en ces chiffres. Il les utilise pour l’attaque et le défense. Surtout en attaque pour trouver le bon complément à LeBron James, Chris Bosh et Dwyane Wade. Les chiffres et les statistiques sont importantes dans l’efficacité au shoot ou comment on peut écarter le jeu. Ils nous disent que Shane Battier et Rashard Lewis jouent mieux quand LeBron, Bosh et Udonis Haslem sont avec eux sur le terrain. »

Spoelstra justement. Il a grandi sous l’égide de Riley et s’est imposé au fil des saisons comme l’un des meilleurs coaches NBA. Pour l’ancien coach des Lakers et des Knicks, Spoelstra est le porte-parole d’une philosophie.

« Je crois en ce qu’on appelle la philosophie de la gestion à une voix. Il n’y a qu’une personne qui parle, c’est celle qui soude le cercle. Le milieu de ce cercle doit être en accord avec votre philosophie en tant que franchise et votre culture. Donc une seule voix, et c’est le propriétaire Micky Arison. Il est ma voix, celle de Spoelstra, celle des joueurs. C’est universel, c’est la même philosophie. On veut tous la même chose, et Erik est le porte-parole de cela. »

Un porte-parole avec deux bagues de champion et une maîtrise désormais totale sur son groupe.

« Il est le visage de la franchise. Il est devant les médias quatre fois par jour, ce que je ne veux pas faire, ni Micky. J’ai le sentiment d’avoir pris la bonne décision en le choisissant car il est jeune, ambitieux, il analyse beaucoup, il est d’une génération de technologie et c’est un maître des systèmes. Il n’est pas un coach qui motive de la façon dont je le faisais, il l’est d’une manière différente. Et l’équipe le respecte beaucoup pour cela. »

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