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Paul George, de la race des saigneurs

Si la tendance de ces deux derniers jours, et c’est bien normal, a été d’encenser Damian Lillard après ses exploits dans le money time face à Detroit puis face à Cleveland, il ne faudrait pas en oublier pour autant les autres pompiers de service. Et dans le profil, Paul George n’est pas mal du tout !

Egalement présent dans le classement des joueurs clutch (à la 9e position), l’ailier des Pacers réalise également des prouesses quand il s’agit de porter son équipe dans les derniers hectomètres. Sa performance face aux Spurs il y a dix jours en atteste, PG est de la race des seigneurs, et même des saigneurs !
paul george
En chiffres, et comme sur le tableau ci-dessus, cela se traduit par une montée en puissance assez nette après le retour des vestiaires. A 9 unités en moyenne à la pause, Paul George augmente clairement la voilure dans les moments qui comptent, avec 15 points en deuxième mi-temps. Et surtout, il le fait avec des pourcentages d’adresse qui frôlent l’insolence (51 et 46 donc).

Ce qu’il est intéressant de noter, et n’y voyez aucune intention de notre part de tirer la métaphore par les cheveux, c’est que Paul George semble emprunter des motifs à ses illustres prédécesseurs. En clair, et à la différence de Damian Lillard qui est véritablement un tueur au sang froid, le Pacer semble, à la LeBron James, à la Kevin Durant, être un de ces joueurs qui prend petit à petit le contrôle d’un match.

Un concentré de James et Durant ?

Comme pour LeBron James, le mètre étalon du poste chez le double tenant du titre, Paul George est un joueur qui s’efface davantage dans un premier temps pour laisser ses coéquipiers entrer dans leur match. Evidemment, cela a des répercussions sur ses stats à la passe et aux rebonds qui ont toutes deux stagné ou baissé. Mais cela permet surtout à George d’être frais comme un gardon pour le sprint final.

Et comme pour Kevin Durant lors de ses deux premières saisons, Paul George a connu un petit trou d’adresse (42% à deux points et 36% à trois points la saison passée) au moment d’assumer une plus grande part des responsabilités offensives. Car passer de 6 shoots tentés par match en saison rookie, à 15 deux saisons plus tard, eh bien, ça demande nécessairement un temps d’adaptation !

Mais George a désormais pris le pli, et sa campagne actuelle prouve, avec 24 points, 6 rebonds et 4 passes à la clé, que le jeunot fait bien partie de l’élite des scoreurs. Malgré leur première défaite à domicile hier soir face à Detroit, Paul George porte Indiana au meilleur début de saison de son histoire avec 20 succès en 24 matchs. Surtout, il espère bien mieux que des récompenses individuelles. La race des saigneurs, on vous dit !

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