Mais où va-t-il s’arrêter ? Révélation des derniers playoffs où il a poussé King James et le Heat dans leurs ultimes retranchements, Paul George continue son ascension fulgurante. Il se comporte en véritable MVP des Pacers qui n’arrêtent plus de gagner. Dans le duel de la nuit (et possible scénario de finales NBA) face à San Antonio, les Pacers ont pu compter sur 28 points et 6 passes de leur ailier 4 étoiles (et 4/4 derrière l’arc). Indiana s’impose de manière convaincante à l’AT&T Center (111-100).
Duncan entre un peu plus encore dans l’Histoire
Tout commençait comme dans un rêve pour les Spurs. D’abord, il y avait l’éternel Tim Duncan qui se faisait sa place un peu plus large dans les livres d’histoire en inscrivant, sur lancer franc, son 24000e point en carrière. Les Spurs serraient les vis en défense et Paul George était mis sous l’éteignoir par le spécialiste Kawhi Leonard. Ce même Leonard se montrait également inspiré en attaque où il finira meilleur scoreur pour son équipe avec 18 points.
En tête après un quart temps (28-20), les Spurs enfoncent le clou en début de seconde période avec Manu Ginobili qui donne 13 points d’avance à son équipe sur un trois points tête de raquette (35-22). On croit la machine texane bien huilée et tournant inéluctablement vers un nouveau triomphe à domicile. Mais c’est précisément là qu’une poussière vient enrayer la belle mécanique. A priori anecdotique, la sortie de Tiago Splitter sur blessure en deuxième quart va faire basculer le match…
Splitter sort, le match bascule
Déséquilibrée en défense sans leur pilier brésilien, les Spurs vont effectivement lâcher prise avant la pause.
« Ils ont pris chaud alors que nous on ne rentrait plus un seul tir. On n’a jamais pu s’en remettre » commentera sobrement Duncan après coup.
De fait, c’est un incroyable 26-8 que prennent les hommes de Popovich. Paul George et David West sont les catalyseurs pour les Pacers qui prennent donc l’avantage à la pause (52-48).
Et le troisième quart est du même acabit pour les Spurs. San Antonio n’arrive pas le moins du monde à contenir les assauts répétés des Pacers. Le bilan chiffré fait peur à voir avec un avantage cumulé de 30 points sur le deuxième et le troisième quart (67-37). Avec les cinq titulaires en double figure emmenés par les 28 unités de George et les 20 de West, Indy compte également Scola et Watson à 12 points (et 10 rebonds pour l’argentin en double double). La longueur d’effectif des Pacers fait la différence.
Les Pacers pour un nouveau succès de prestige
Porté par Patty Mills, et l’énergie du désespoir, les Spurs tenteront bien un ultime baroud d’honneur en dernier quart. Ils remporteront la période (35-24) mais le mal était déjà fait. Tony Parker (13 points à 6/14 aux tirs) restera bien discret dans ce duel au sommet alors que Duncan aura disparu après son premier quart (10 points à 3/10 aux tirs). Ginobili (16 points dont 4/6 à trois points) et Leonard (18 points) seront les seuls points positifs de la soirée pour les Spurs qui doivent s’incliner face à un adversaire de gros calibre (111-100).
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