J.R. Smith n’arrive pas à se sortir de sa mauvaise passe. Il tire, tire et tire encore. Mais toujours avec une efficacité suspecte, 7/22 mardi soir. Et le moral en prend un coup. Désabusé, on l’a d’ailleurs vu lever les yeux au ciel après un lancer raté.
En conférence de presse après le match, J.R. Smith a confirmé son mal-être.
« Je suis extrêmement frustré par moi-même. Je prends les torts pour toute cette série », a-t-il expliqué. « Ça a commencé dans le Game 5 à Boston. Je ne joue plus comme je sais le faire depuis. Je ne joue pas mon rôle. J’ai laissé tomber mes coéquipiers. J’ai laissé tomber mes coaches. Et ça ne fait pas du bien. »
S’il continue à shooter malgré tout, c’est parce que ses coéquipiers pensent que c’est comme ça qu’il va retrouver la forme.
« Tout le monde m’encourage, « Continue à shooter, continue à shooter, continue à shooter. » J’essaye toujours d’aller au panier, d’avoir des paniers faciles, des layups faciles, d’avoir des lancers. Mais je manque même des layups. J’ai manqué un lancer sur une technique ce soir. C’est frustrant. »
Mieux shooter, mais pas seulement…
Même s’il n’est pas aidé pas une fièvre tenace, J.R. Smith ne prend pas ça comme une excuse.
« D’autres ont joué malades ou blessés, et je dois pouvoir élever mon niveau et faire ce que je sais faire. »
S’il est avant tout un shooteur, il ne se pardonne pas non plus ses errements dans d’autres compartiments.
« Paul George prend 14 rebonds en étant un ailier comme moi. On joue quasiment le même nombre de minutes. C’est inacceptable. Je dois l’éloigner du panier, éloigner les autres ailiers du panier, récupérer les ballons qui trainent et, dans l’ensemble, mieux jouer. Shooter à 7/22, ça ne va pas le faire non plus. »
Le meilleur sixième homme de l’année n’a plus qu’un match pour réagir. Sinon, ce sera pour l’an prochain.