Ray Allen enterre les espoirs de Milwaukee

Les Bucks n’avaient plus le choix : il fallait gagner ce match sous peine de voir arriver le coup de balai à grand pas. Ils y ont cru pendant un quart temps, ensuite, la machine du Heat s’est mise en marche, sans pour autant être impressionnante, mais tout simplement plus solide et appliquée.

À l’image de leurs deux leaders offensifs, les Bucks sont trop imprécis et pas assez rigoureux dans le choix des shoots. Emmenée par un Ray Allen en mode record, la formation floridienne s’impose logiquement (91-104) et n’aura plus qu’à terminer le travail lors du prochain match.

Milwaukee adroit d’entrée

Tout avait bien commencé pourtant. Portés par son public, les Bucks ont cherché de suite à prendre le large, tout comme Miami. Les deux équipes veulent se rassurer, et Chris Bosh ne va pas pouvoir trouver le confiance, ni l’adresse, de tout le quart temps. L’ailier fort ne trouve pas la distance, alors que les Bucks eux sont adroits à 3-pts. Miami se réfugie dans les points en contre-attaque, mais Milwaukee a fait un bon premier quart temps (30-21). Le problème, c’est que l’adresse, ça va et ça vient, et surtout, marquer 30 pts au Heat à tous les quart temps, cela n’est pas possible.

Ray Allen sanctionne les oublis défensifs

Surtout avec un Ray Allen aussi précis à 3-pts. Débordé par la circulation de balle de Miami, Milwaukee laisse souvent Allen seul : l’ancien Buck ne se loupe pas et il sanctionne d’abord par trois fois ces errements défensifs. Globalement, Miami défend mieux et ralentit les relances adverses, et avec une sélection de shoots aussi suspecte, les arrières de Milwaukee aide beaucoup le Heat (50-48).

Après la pause, Bosh efface sa mauvaise première mi-temps avec deux paniers de suite. Mais Milwaukee est toujours là, avec des ballons volés, des relances rapides et même Larry Sanders qui s’offre un coast-to-coast. Mais le jeu collectif disparaît face à la puissance du duo LeBron James – Chris Andersen (68-78).

Une zone pour la forme…

Pour définitivement écarter Milwaukee, Norris Cole marque 5 pts de suite, et Ray Allen, son 321ème panier primé pour dépasser Reggie Miller dans l’histoire des playoffs. Sans réponse, Jim Boylan tente une défense de zone. Allen à 3-pts, puis Bosh au poste sont chargés de l’éliminer. En deux actions, elle est abandonnée. Un aveu d’impuissance car faire zone avec une intensité inexistante face à une telle équipe de shooteur et de mouvement, cela relève du suicide sportif.

Bosh, décidément en forme en seconde mi-temps, terminera le travail pour une victoire 104-91 presque tranquille du champion en titre. Dimanche, le Heat pourra conclure son premier tour, une semaine après l’avoir commencé.

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