Comme nous le disions, ce matin, nous manquons de superlatifs pour qualifier cette série.
En effet, rarement, voire jamais, nous n’avions vu une série aussi compétitive dans un premier tour de play-offs.
Le contexte et la dramaturgie de chaque rencontre rendent cet affrontement encore plus fantastique.
Voici un petit retour en arrière, avec un résumé de la série pour mieux analyser sa place dans l’histoire.
Inimaginable en mars
Le 13 mars, Chicago perd contre Philadelphie et se retrouve à 29-37, dès lors les play-offs s’éloigne, tandis que Boston est toujours à la lutte pour la 1ere place de la conférence Est.
Seulement un mois plus tard, les Bulls sont à 41-41, est 7ème de l’Est, et surtout sur une dynamique de victoires, en particulier au United Center.
Boston, est finalement 2ème avec un bon 62-20 mais la nouvelle tombe : Kevin Garnett sera absent pour les play-offs. Info ou intox ?
Toujours est-il que les champions en titre perdent leur meilleur défenseur, leur leader vocal, leur âme tout simplement.
Alors que pour les C’s la série semblait facile, sans Garnett, elle va se transformer en fantastique affrontement entre des jeunes affamés et des champions blessés.
Une série pour l’histoire
Dès le 1er match, la série entre dans l’histoire : victoire des Bulls en prolongation, (105-103) au TD Garden avec 36 pts / 11 passes de Derrick Rose, record de points pour un 1er match d’un rookie.
Second match, victoire à l’arraché des C’s, (118-115) avec un 3-pts de Ray Allen, qui vient répondre aux 42 points de Ben Gordon.
La série arrive à Chicago, mais le match 3 est le moins spectaculaire de la série. Victoire facile des Celtics (107-86), qui reprennent le commandement de la série.
Le match 4, lui restera dans les annales, avec une double prolongation, 121-118 pour les Bulls, avec Rajon Rondo en triple double et Rose à seulement 1 passe de cet exploit.
Le match 5 sera décisif. A 2-2, l’équipe qui remporte ce match prend une option sur la victoire.
Encore un match en prolongation, avec un Paul Pierce, plus que jamais décisif, et victoire des champions en titre 106-104.
Vous le savez, le match 6 est appelé à rentrer dans la légende des play-offs. 3 OT, 51 pts d’Allen dont 9 paniers primés, 19 passes de Rondo, etc…
Victoire des Bulls, à domicile, 128-127 au terme d’un match épique.
En 6 matchs, il y a eu 7 prolongations, un record absolu en play-offs, preuve ultime de l’équilibre de cette série.
Quelle place dans les livres ?
Évidemment, cette série aura sa place dans l’histoire, mais quelle place ?
La plus incroyable pour un 1er tour ? Probable même si les upset reste en tête d’affiche : la 1ere de l’histoire, en 1994 avec Denver, 8ème qui élimine Seattle alors numéro 1 de la conférence Ouest.
Il y a aussi encore New York en 1999, qui élimine le Heat au premier tour et qui ira jusqu’aux Finals !
Mais pour nous, la plus incroyable série d’un premier tour reste le succès des Warriors face aux Mavs en 2007.
Les Mavs étaient finalistes et ils affrontaient des Warriors déjà tout heureux d’être invités aux phases finales.
Pour l’instant, cela reste la plus belle série d’un premier tour, mais si les Bulls venaient à l’emporter au TD Garden, Noah et sa bande entreraient dans l’Histoire, avec un grand H.