Avec une masse salariale totale de plus de 74 millions de dollars, les Grizzlies sont assurés de payer la luxury tax (qui se trouve aux alentours des 70 millions) en fin de saison si l’effectif reste tel quel.
Du coup, les dirigeants explorent les différentes options qui s’offrent à eux et on sait que Rudy Gay est le plus susceptible de faire ses valises d’ici la fin du mercato.
Toutefois, s’il permettrait à Memphis de faire de belles économies, un départ de ce dernier rendrait probablement l’équipe moins compétitive. Pour le coach Lionel Hollins, qui pense que ses Grizzlies ont un coup à jouer cette année, les dirigeants devraient laisser une dernière chance à ce groupe.
« J’aime notre équipe, » déclarait-il récemment à l’antenne de Sports 56. « J’aime la façon dont nous avons grandi ces dernières années, notre maturité. En tant que coach, j’aimerais garder notre équipe intacte et voir jusqu’où nous pouvons aller. »
Quatrième à l’Ouest avec 24 victoires pour 11 défaites, Hollins sait qu’il n’aura pas le dernier mot. Simplement, il préférerait que ce genre de chamboulement ne se fasse pas en plein milieu de la saison.
« Si la direction décide après la saison de se séparer de quelqu’un pour une raison quelconque, nous ferons avec. Mais au milieu de la saison, avec le succès que nous avons, ce serait une grosse déception. »
D’autant plus que Rudy Gay serait certainement échangé contre un joueur de qualité moindre puisque l’objectif est avant tout financier et non sportif.