Après une saison à squattéer les tréfonds de la ligue, terminant notamment au 27e rang des meilleures attaques l’an passée (90,9 points par match), les Detroit Pistons veulent passer à l’offensive.
Le plan n’est pas compliqué et tout semble indiquer la franchise de Mo-Town ne pourra en tout cas pas faire pire que la saison dernière. Pour la simple et bonne raison que les Pistons accumulaient les problèmes l’an passé : un meneur rookie (Brandon Knight), des joueurs absents (Villanueva) littéralement et d’autres à la ramasse (Daye, Gordon, Stuckey et même le vétéran Tayshaun Prince).
Le sophomore Brandon Knight avait terminé l’exercice précédent avec 13 points et 4 passes de moyenne ; des stats encourageantes aux vues de l’apathie générale qui entourait Detroit. Le meneur sorti de Kentucky veut croire que cette saison aura une toute autre saveur.
« Maintenant, on a des gars qui ont déjà joué ensemble et qui se connaissent mieux, a-t-il expliqué après un entraînement. Je pense que chacun est plus à l’aise dans le système et est revenu plus fort après un été de travail. Donc, on devrait pouvoir en faire bien plus cette année. »
L’atout majeur des Pistons se situe à l’intérieur et il se nomme Greg Monroe. L’ailier fort de métier acceptait de se frotter aux pivots de tous poils l’an passé (et le fera encore cette année), mais il veut encore davantage passer un palier en attaque et aider son équipe à retrouver un jeu offensif digne de ce nom.
« Notre objectif est de faire vivre le ballon et qu’à un moment donné, elle arrive poste bas dans mes mains. Je jouerai la situation ou si je vois une position ouverte pour un partenaire, je ferai la passe. Je pense que je peux fixer la défense. »
Pour le coach Lawrence Frank, il ne s’agit pas non plus de perdre l’identité des Pistons. En outre, il préconise la patience comme meilleur remède.
« Ça va prendre du temps. La force de notre équipe, c’est que l’on ne sait jamais qui va prendre le match à son compte. On ne se repose pas sur un joueur mais sur un système. On veut que nos gars jouent sur leurs points forts et s’appuient les uns sur les autres. On va jouer plus rapidement, mais attention, on ne va pas non plus sacrifier notre défense pour autant. On ne va pas planter 120 points par match, ça mènerait à notre perte. »