Dans L’Equipe Magazine, Tony Parker est revenu sur sa formidable saison, malheureusement ternie par deux événéments : l’élimination face au Thunder, et sa blessure à l’oeil.
Alors qu’il estime vivre la pire préparation qu’il ait connue avec l’Equipe de France, il reconnaît que c’est son parcours en Bleu en 2011 qui lui a permis de franchir un palier aux Spurs.
« L’Equipe de France m’a donné une grosse confiance. (…) Ça m’a conforté dans l’idée que je pouvais tenir une équipe comme les Spurs. Quand je suis revenu à San Antonio, le premier jour du training camp, « Pop » m’a dit : « J’ai vu ton été, je suis très fier de toi. C’est comme ça que je veux que tu joues, sinon on n’ira nulle part ! Il faut que tu nous portes. »
Pour TP, cet Euro 2011 était donc la transition idéale pour prendre les rênes de sa franchise.
« A San Antonio, j’ai toujours été le plus jeune. Après Robinson, il y a eu Duncan, Ginobili. J’ai toujours été le petit jeune du « Big Three ». (…) Ce n’est que depuis la saison dernière que la transition se fait. Même Manu et Tim le disent : « maintenant, c’est l’équipe de Tony. » C’est mon équipe. »
Parker explique alors qu’il attendait que Pop’ ou ses coéquipiers lui disent d’être le patron. Par respect.
« Je suis quelqu’un de très respectueux et jamais je n’aurais fait la guerre à Duncan comme Kobe avec Shaq. Je respecte la hiérarchie et, si Pop décide que c’est Duncan la star, je reste à ma place. Le jour où Pop’ m’a dit : « c’est ton équipe », je me suis tout de suite senti confortable à être le boss, comme en équipe de France. »