Malgré une petite frayeur en fin match, les Spurs ont bouclé leur coup de balai du premier tour avec une victoire dans l’Utah (87-81).
Manu Ginobili (17 pts) pensait avoir fait le plus dur en menant la charge aux côtés d’un banc qui a poussé l’écart jusqu’à 21 points. Mais le Jazz s’est offert un beau baroud d’honneur dans les dernières minutes. Pas suffisant pour éviter l’élimination.
Sans forcer
Après un bon départ de Tim Duncan (11 pts, 5 rbds), les Spurs mènent 11-4. Utah affirme finalement sa volonté d’aller à l’intérieur et Derrick Favors (16 pts, 10 rbds) répond. La jeune pousse dunk, contre, marque et son équipe repasse devant (16-15) sur un jump shoot de Devin Harris (19 pts, 7 assists).
Mais même sans avoir l’air de bien jouer, les Texans terminent le premier quart devant grâce à un tir primé de Stephen Jackson et un layup de Gary Neal dans les dernières secondes (22-19). C’est avec les remplaçants des Spurs sur le terrain que l’écart se creuse. Matt Bonner allume longue distance et Tiago Splitter montre l’exemple avec son énergie.
Comme d’habitude, le ballon circule et la marque est répartie. Après un layup de Gary Neal, l’écart passe à 14 longueurs (36-22). Utah sort un peu de ses difficultés offensives pour réduire la différence à 8 points au retour aux vestiaires.
Manu Ginobili le tueur
Discret en première mi-temps, Tony Parker (11 pts à 4/14) sort de sa boite après la pause. Un tir primé et un and one du français redonnent 13 points d’avance aux Spurs. Le match reste dans un faux rythme avec une adresse faible jusqu’à ce que les locaux réduisent l’écart. A eux deux, Harris et Al Jefferson (26 pts, 10 rbds) enchainent un 10-0 qui ramène leur équipe à trois longueurs avec un peu plus de trois minutes à jouer dans la troisième période. La salle se réveille enfin et le Jazz semble avoir trouvé son élan, notamment grâce à la contribution dynamique de DeMarre Carroll (6 pts, 5 rbds).
Oui mais voilà, il en faut plus pour faire trembler Manu Ginobili. L’Argentin rentre deux bombes longue distance coup sur coup. Ses deux premiers paniers des playoffs derrière la ligne ! En un claquement de doigt, l’écart est repassé à dix points avant le quatrième.
Combatifs jusqu’au bout
Les hommes du banc de Gregg Popovich creusent une nouvelle fois l’écart. El Manu trouve encore la mire à trois points et Splitter met quatre points de suite. La salle s’éteint doucement et l’écart passe à 21 points (81-60) avec un peu plus de six minutes à jouer. Utah ne rentre rien à trois points et le banc de San Antonio est impérial (57 pts en tout). On se dit alors que les Spurs n’ont plus qu’à gérer le garbage time.
Sauf que Utah enchaine un 19-2 au cours duquel Pop’ sent l’urgence et remet le Big Three en jeu. Le public est plus que jamais réveillé lorsque Jefferson arrache un rebond offensif et remet son équipe à 4 points. Sur l’action suivante, TP manque un layup !
Le rêve d’un retour fou est là mais il va s’éteindre à peine six secondes plus tard, lorsque Millsap laisse échapper le ballon et voit l’inévitable Ginobili filer tout seul pour les deux points de la victoire. 85-79 San Antonio avec 18 secondes à jouer. Game over. Ce même Millsap manque ensuite deux lancers et Stephen Jackson fini le boulot sur la ligne. Le finish a été plus chaud que prévu mais les Spurs seront bien au second tour après seulement quatre rencontres.
Tony Parker et les siens affronteront le vainqueur de la série entre les Clippers et les Grizzlies.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.