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Tony Parker, les chiffres d’une carrière de Hall of Famer

NBA — Retour, en chiffres, sur la carrière de Tony Parker, le meilleur basketteur français de tous les temps, nouveau membre du Hall of Fame.

tony parker

Retraité depuis quatre ans, Tony Parker va intégrer cette nuit le Hall of Fame. Une grande première pour un Français et une belle revanche pour celui qui avait été snobé de la liste des 76 meilleurs joueurs de la NBA !

Tout au long de son parcours aux États-Unis (et accessoirement en sélection), l’ancien meneur des Spurs en a fait suffisamment pour mériter son statut, honorifique, de meilleur basketteur tricolore de tous les temps.

Pour honorer comme il se doit « TP« , devenu un businessman reconnu, Basket USA vous propose de revenir sur sa carrière, à travers des chiffres qui symbolisent à merveille son histoire d’amour avec la balle orange.

Tony Parker, le « French GOAT »

1 – Soit son nombre de MVP des Finals (2007). Dans l’histoire, quatre autres joueurs non-américains ont également gagné une telle distinction : Hakeem Olajuwon (1994, 1995), Dirk Nowitzki (2011), Giannis Antetokounmpo (2021) et Nikola Jokic (2023). Mais Tony Parker est le premier Européen à l’avoir fait…

2 – Soit son nombre de médailles d’or remportées avec l’Équipe de France. Elles remontent à l’Euro 2000 U18 et à l’Euro 2013. À chaque fois, Tony Parker a été élu MVP du tournoi. Il a également remporté trois autres médailles avec les Bleus : une en argent, à l’Euro 2011, et deux en bronze, à l’Euro 2005 et à l’Euro 2015.

3 – Soit sa position dans la liste des joueurs français arrivés en NBA. En effet, avant lui, dans ce fameux clan tricolore, seuls Tariq Abdul-Wahad et Jérôme Moïso avaient disputé des matchs dans la Grande Ligue. Puis Tony Parker est arrivé.

4 – Soit son nombre de titres en NBA, évidemment tous remportés avec les Spurs : en 2003, 2005, 2007 et 2014. C’est aussi un record pour un joueur non-américain (à égalité avec un certain Manu Ginobili).

4 – Soit son nombre de sélections dans une All-NBA Team : trois dans la 2e (2012, 2013, 2014) et une dans la 3e (2009). Dans le clan français, seul Rudy Gobert en possède autant.

5 – Soit sa place au scrutin du titre de MVP 2012, la meilleure de sa carrière et la 2e meilleure d’un joueur français, après Joakim Noah (4e, en 2014). Cette année-là, Tony Parker a hérité de 4 premières places et accumulé 331 points (sur 1 210 possibles) grâce aux votants. Suffisant pour se hisser derrière LeBron James (1 074 points), Kevin Durant (889 points), Chris Paul (385 points) et Kobe Bryant (352 points).

6 – Soit son nombre de sélections au All-Star Game : en 2006, 2007, 2009, 2012, 2013 et 2014. Un record pour un joueur français. Il n’a jamais été retenu dans le cinq de départ et, en carrière, il affiche 8.8 points et 4.7 passes de moyenne lors du match des étoiles.

7.7 – Soit sa meilleure moyenne de passes décisives sur une saison. C’était en 2011/12 et il a également compilé 18.3 points et 2.9 rebonds par match, à 48% aux tirs, 23% à 3-pts et 80% aux lancers-francs.

8 – Soit son nombre de trophées de Joueur de la semaine. Un record pour un joueur français. Il les a remportés en février 2006, novembre 2007, février 2009, mars 2009, décembre 2010, mars 2011, février 2012 et janvier 2013.

9 – Soit son numéro de maillot historique. Il l’a porté à San Antonio, à Charlotte et en Équipe de France. Chez les Spurs, il a été retiré en novembre 2019 et il le sera même chez les Bleus en juillet 2024. À noter que neuf autres joueurs de la franchise texane ont reçu un tel honneur : Johnny Moore (00), Avery Johnson (6), Bruce Bowen (12), James Silas (13), Manu Ginobili (20), Tim Duncan (21), Sean Elliott (32), George Gervin (44) et David Robinson (50).

28e choix de la Draft, le « steal » à la Française

17 – Soit son nombre de saisons passées chez les Spurs, entre 2001/02 et 2017/18. Il n’a jamais raté les playoffs sur cette période.

18 – Soit son record de passes décisives sur un match, saison régulière et playoffs compris. Il l’a réussi en mai 2013, contre les Grizzlies, en finale de conférence.

22.0 – Soit sa meilleure moyenne de points sur une saison. C’était en 2008/09 et il a également compilé 3.1 rebonds et 6.9 passes par match, à 51% aux tirs, 29% à 3-pts et 78% aux lancers-francs.

28 – Soit sa position à la Draft 2001, ce qui fait de lui l’un des plus beaux « steals » de l’histoire. Il a été drafté la même année que Pau Gasol, Gilbert Arenas, Joe Johnson, Zach Randolph, Tyson Chandler, Gerald Wallace ou encore Mehmet Okur, tous All-Stars également.

29 – Soit son nombre de matchs disputés lors des Finals. C’est un record pour un joueur non-américain, à égalité avec un certain Manu Ginobili. C’est aussi le 39e plus gros total de l’histoire, très loin derrière Bill Russell (70).

30 – Soit le nombre de franchises contre lesquelles il possède un bilan positif. En clair, Tony Parker est à minimum 50% de victoires contre toutes les équipes de la ligue. Dans l’histoire, seul Danny Green peut en dire autant (et il est également passé par les Spurs), car plusieurs joueurs n’ont pas affronté toutes les franchises NBA et plusieurs joueurs ne jouaient pas à une époque où il y avait 30 équipes dans la ligue.

43 – Soit le nombre de séries de playoffs auxquelles il a pris part avec les Spurs (pour 31 qualifications et 12 éliminations). Dans le détail, cela donne 17 séries au premier tour (13 qualifications), 13 séries en demi-finale de conférence (8 qualifications), 8 séries en finale de conférence (5 qualifications) et 5 participations aux Finals (4 sacres).

55 – Soit son record de points sur un match, saison régulière et playoffs compris. Il l’a réussi en novembre 2008, contre les Wolves, compilant également 10 passes décisives ce soir-là. Ça a longtemps été le record d’un Européen, avant que Giannis Antetokounmpo puis Luka Doncic ne passent par là…

71 – Soit son pourcentage de victoires global, aux côtés de Tim Duncan et aux côtés de Manu Ginobili. Dans le détail, cela donne 864 victoires en 1 214 matchs avec Duncan (71.2%) et 811 victoires en 1 143 matchs avec Ginobili (71.0%). Il s’agit, bien sûr, de ses deux coéquipiers préférés, au nombre de victoires et au nombre de matchs.

81 – Soit son nombre d’affrontements avec Dirk Nowitzki, l’adversaire contre qui il a le plus souvent joué. Dans le détail, cela donne 53 affrontements en saison régulière (pour 30 victoires) et 28 affrontements en playoffs (pour 14 victoires).

Un trio inoubliable…

113 – Soit son nombre de double-doubles en carrière, saison régulière (99) et playoffs (14) compris.

126 – Soit son nombre de victoires avec Tim Duncan et Manu Ginobili, en playoffs. C’est le record d’un trio, devant les 110 victoires du trio Magic Johnson – Michael Cooper – Kareem Abdul-Jabbar, dans les années 1980.

130 – Soit son nombre de passes décisives délivrées lors des Finals. C’est un record pour un joueur non-américain. C’est aussi le 22e plus gros total de l’histoire, très loin derrière Magic Johnson (584).

181 – Soit son nombre de sélections en Équipe de France, entre 2000 et 2016. C’est le 11e plus gros total de l’histoire des Bleus, loin derrière le recordman Hervé Dubuisson (259) ou son grand pote Boris Diaw (247).

226 – Soit son nombre de matchs disputés en playoffs (213 titularisations). C’est le record d’un joueur non-américain et le 6e plus gros total de l’histoire.

479 – Soit son nombre de points marqués lors des Finals. C’est un record pour un joueur non-américain. C’est aussi le 30e plus gros total de l’histoire, très loin derrière Jerry West (1 679).

575 – Soit son nombre de victoires avec Tim Duncan et Manu Ginobili, en saison régulière. C’est le record d’un trio, devant les 540 victoires du trio Larry Bird – Kevin McHale – Robert Parish, dans les années 1980.

1 143 – Soit son nombre de passes décisives délivrées en playoffs (5.1 de moyenne). C’est le record d’un joueur non-américain et le 6e plus gros total de l’histoire.

1 254 – Soit son nombre de matchs disputés en saison régulière (1 151 titularisations). C’est le 2e plus gros total d’un joueur non-américain (derrière Dirk Nowitzki) et le 34e plus gros total de l’histoire.

2001 – Soit l’année de son premier match en NBA. C’était le 30 octobre, à l’occasion d’une réception (gagnée) des Clippers. Ce soir-là, à 19 ans passés et en sortant du banc, il avait compilé 9 points, 3 rebonds, 3 passes et 2 interceptions en 21 minutes, avec San Antonio.

2002 – Soit l’année de sa sélection dans la All-Rookie First Team. Aucun joueur français n’a obtenu pareil honneur.

Tony Parker, c’est plus de 168 millions de dollars cumulés en salaire

2012 – Soit l’année de son unique triple-double en carrière. C’était le 10 décembre, contre les Rockets : 27 points, 12 rebonds et 12 passes décisives.

2013 – Soit l’année de son unique trophée de Joueur du mois. Aucun autre joueur français n’a obtenu une telle récompense. C’était en janvier, avec 21.9 points, 2.5 rebonds, 7.9 passes et 1.1 interception de moyenne, à 56% aux tirs, 35% à 3-pts et 78% aux lancers-francs. Pour 12 victoires en 15 matchs…

2019 – Soit l’année de son dernier match en carrière. C’était le 17 mars, à l’occasion d’un déplacement (perdu) à Miami. À 36 ans passés, il avait compilé 11 points et 2 rebonds en 17 minutes ce soir-là, avec Charlotte.

2023 – Soit l’année de son entrée au Hall of Fame. Du jamais vu pour un Français !

2 741 – Soit son nombre de points marqués en Équipe de France. C’est le 4e plus gros total de l’histoire des Bleus, derrière Hervé Dubuisson (3 921), Jacques Cachemire (2 843) et Stéphane Ostrowski (2 813).

4 045 – Soit son nombre de points marqués en playoffs (17.9 de moyenne). C’est le record d’un joueur non-américain et le 10e plus gros total de l’histoire.

7 036 – Soit son nombre de passes décisives délivrées en saison régulière (5.6 de moyenne). C’est le record d’un joueur européen et le 19e plus gros total de l’histoire.

19 473 – Soit son nombre de points marqués en saison régulière (15.5 de moyenne). C’est le record d’un joueur français, le 56e plus gros total de l’histoire et le 3e plus gros total d’un joueur européen (derrière Dirk Nowitzki et Pau Gasol).

168 282 460 – Soit le montant global (en dollars) de ses différents salaires amassés en NBA. Ça a longtemps été le record pour un joueur français, mais Nicolas Batum (186) et Rudy Gobert (177) l’ont déjà dépassé. En attendant Evan Fournier d’ici peu ?

Tony Parker Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2001-02 SAN 77 29 41.9 32.3 67.5 0.4 2.1 2.6 4.3 2.2 1.2 2.0 0.1 9.2
2002-03 SAN 82 34 46.4 33.7 75.5 0.4 2.2 2.6 5.3 2.1 0.9 2.4 0.1 15.5
2003-04 SAN 75 34 44.7 31.2 70.2 0.6 2.6 3.2 5.5 2.0 0.8 2.4 0.1 14.7
2004-05 SAN 80 34 48.2 27.6 65.0 0.6 3.1 3.7 6.1 2.1 1.2 2.7 0.1 16.6
2005-06 SAN 80 34 54.8 30.6 70.7 0.5 2.8 3.3 5.8 2.0 1.0 3.1 0.1 18.9
2006-07 SAN 77 33 52.0 39.5 78.3 0.4 2.8 3.3 5.5 1.8 1.1 2.5 0.1 18.6
2007-08 SAN 69 34 49.4 25.8 71.5 0.4 2.8 3.2 6.0 1.4 0.8 2.4 0.1 18.8
2008-09 SAN 72 34 50.6 29.2 78.2 0.4 2.7 3.1 6.9 1.5 0.9 2.6 0.1 22.0
2009-10 SAN 56 31 48.7 29.4 75.6 0.1 2.3 2.4 5.7 1.7 0.5 2.7 0.1 16.0
2010-11 SAN 78 32 51.9 35.7 76.9 0.4 2.7 3.1 6.6 1.7 1.2 2.6 0.0 17.5
2011-12 SAN 60 32 48.0 23.0 79.9 0.4 2.5 2.9 7.7 1.3 1.0 2.6 0.1 18.3
2012-13 SAN 66 33 52.2 35.3 84.5 0.3 2.7 3.0 7.6 1.4 0.8 2.6 0.1 20.3
2013-14 SAN 68 29 49.9 37.3 81.1 0.3 2.0 2.3 5.7 1.3 0.5 2.2 0.1 16.7
2014-15 SAN 68 29 48.6 42.7 78.3 0.2 1.7 1.9 4.9 1.6 0.7 2.2 0.0 14.4
2015-16 SAN 72 28 49.3 41.5 76.0 0.2 2.2 2.4 5.3 1.6 0.8 1.8 0.2 11.9
2016-17 SAN 63 25 46.6 33.3 72.6 0.1 1.7 1.8 4.5 1.5 0.5 1.4 0.0 10.1
2017-18 SAN 55 20 45.9 27.0 70.5 0.1 1.6 1.7 3.6 1.0 0.5 1.2 0.0 7.7
2018-19 CHA 56 18 46.0 25.5 73.4 0.3 1.2 1.5 3.7 1.0 0.4 1.3 0.1 9.5
Total   1254 31 49.1 32.4 75.1 0.4 2.4 2.7 5.6 1.6 0.8 2.3 0.1 15.5

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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