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Power Rankings | Les Celtics au-dessus de la mêlée ?

NBA – Toujours en tête de la ligue, les Celtics de Jayson Tatum semblent bien être l’équipe la plus solide depuis le début de la campagne.

Les Celtics au-dessus de la mêléeAlors que toutes les équipes ont dépassé la trentaine de matchs disputés, on approche donc désormais de la moitié de la campagne, et des tendances claires se dessinent en NBA.

Boston (26-6) est ainsi toujours au sommet, avec la deuxième efficacité offensive (120.8 points inscrits sur 100 possessions) et la troisième efficacité défensive (110.4 points encaissés sur 100 possessions). Pourtant, il y a eu quelques allers-retours à l’infirmerie qui auraient pu perturber l’équipe, mais le noyau dur (Derrick White, Jrue Holiday, Jaylen Brown, Jayson Tatum, Kristaps Porzingis, Al Horford) n’a pas forcément besoin d’être au complet pour carburer. Le signe d’un groupe solide, sûr de ses forces et surtout qui fonctionne bien collectivement.

Les cadors montent en régime

Derrière les Celtics, Milwaukee (24-9) est clairement monté en régime en décembre. L’attaque fonctionne bien derrière le duo Damian Lillard – Giannis Antetokounmpo et des « role players » (Khris Middleton, Brook Lopez, Bobby Portis, Malik Beasley…) pas maladroits non plus. La défense se stabilise aussi, même si la dernière défaite face aux Pacers illustre qu’il reste du travail, en particulier quand l’adresse extérieure n’est pas au rendez-vous.

Battu à New York, Minnesota (24-8) reste tout de même en tête de l’Ouest. L’équipe de Chris Finch peut s’appuyer sur sa défense, toujours aussi physique et qui secoue globalement les adversaires. C’est l’attaque qui peut parfois tousser, à l’image du dernier match face aux Knicks, et qui est le gros point d’amélioration.

Justement vainqueur des Wolves mais aussi des Nuggets, à Denver s’il vous plait, Oklahoma City (22-9) confirme sa solidité. Shai Gilgeous-Alexander est un MVP en puissance, et le duo Jalen Williams – Chet Holmgren le seconde idéalement. Même si Josh Giddey a perdu en influence, le Thunder est beaucoup plus cohérent et dangereux.

Champion en titre, Denver (24-11) a logiquement retrouvé de l’équilibre avec le retour de Jamal Murray. Les Nuggets sont toutefois toujours en train de chercher des repères collectifs avec leur jeune banc. À domicile, c’est donc solide (malgré deux défaites face au Thunder). À l’extérieur, c’est beaucoup plus variable…

Philadelphie (22-10) profite de son côté d’un Joel Embiid en mode MVP pour rester dans le Top 3 à l’Est. La bonne nouvelle, c’est que les Sixers savent désormais gagner sans leur pivot, puisqu’ils ont remporté deux des quatre matchs qu’ils ont joués depuis sa blessure. Même si, évidemment, leur superstar change tout pour eux.

C’est un peu le même constat pour les LA Clippers (20-12), pas loin d’être la meilleure équipe de la ligue sur le dernier mois de compétition. Avant la blessure de Kawhi Leonard, l’équipe de Tyronn Lue avait trouvé la bonne carburation, avec « The Klaw » écœurant d’efficacité et un groupe qui trouvait son équilibre, s’appuyant sur différentes armes comme le pick-and-roll Harden/Zubac et surtout un meilleur tempo général. Les quelques matchs ratés par l’ailier ont un peu perturbé l’ensemble, mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est déjà de retour.

Efficacités offensive et défensive

Entre blessures et courant alternatif

Derrière ce groupe qui se détache, on retrouve notamment Sacramento (19-12) qui tente toujours de solidifier sa défense, au détriment parfois de son attaque. Les Kings ne sont plus les artilleurs fous de la saison passée, même s’ils sont capables de faire exploser les défenses adverses. D’où quelques soubresauts.

Toujours très solide en défense, Orlando (19-13) est logiquement un peu rentré dans le rang, avec un duo Paolo Banchero – Franz Wagner désormais connu et attendu. Pas aidé par un calendrier très costaud sur les dernières semaines, le Magic reste une équipe limitée sur le plan offensif, particulièrement derrière la ligne à 3-points. La troupe de Jamahl Mosley affiche ainsi le pire pourcentage de réussite de loin (33.2%) cette saison.

Miami (19-14) fait de son côté avec les blessures et n’arrive pas vraiment à se lancer tandis que New Orleans (19-14) a récupéré ses forces vives et semble capable de remonter au classement, si CJ McCollum et ses coéquipiers parviennent à mieux négocier certaines fins de match…

Avec son attaque de feu, et sa défense de mousse, Indiana (18-14) est de son côté capable du meilleur comme du pire, quand Dallas (19-15) dépend presque totalement de Luka Doncic. Quand le Slovène est dominant, toute l’équipe hausse son niveau, et peut battre n’importe qui. Mais la moindre baisse du régime du « franchise player » est sanctionnée. Les Mavs espèrent que le retour de Kyrie Irving permettra de limiter ces difficultés.

Tant bien que mal, malgré les absences de Darius Garland et Evan Mobley, Cleveland (18-15) se maintient à flot à l’Est. Tout comme New York (18-15), qui espère que l’arrivée d’OG Anunoby solidifiera l’ensemble et permettra au groupe de Tom Thibodeau de remonter dans la hiérarchie de la conférence d’ici les playoffs.

Des questions

Phoenix (18-15) a de son côté traversé une période très délicate, mais le retour de Bradley Beal devrait faire passer un cap au groupe. À condition que le « Big Three » tienne le coup physiquement et parvienne, enfin, à enchaîner les matchs ensemble. À l’approche de la moitié de ce saison, le trio n’a ainsi partagé qu’une poignée de minutes, alors qu’il y a du travail, notamment sur le plan défensif, afin d’assumer les ambitions affichées par le club…

De quel côté va basculer Houston (16-15) ? La troupe d’Ime Udoka va-t-elle s’imposer comme un véritable poil à gratter à l’Ouest ? Ou retomber dans ses travers sur la deuxième partie de saison, quand les autres équipes parviendront à hisser leur niveau de jeu ? Réponse sans doute assez rapidement.

Pour les LA Lakers (17-17), les prochaines semaines à domicile vont faire du bien. La troupe de Darvin Ham, qui a pourtant gagné la NBA Cup, est actuellement une équipe moyenne, limitée par son manque de « spacing » et des rotations pas vraiment claires, la faute à un équilibre collectif qui n’a pas encore été trouvé. Est-ce que le club parviendra à l’atteindre en interne ? Ou est-ce qu’il faudra en passer par un nouveau transfert pour y parvenir ?

Golden State (15-17) est de son côté au bord de la crise de nerfs. Comme Darvin Ham à Los Angeles, Steve Kerr semble avoir bien du mal à trouver le pouls de son groupe. La suspension de Draymond Green n’aide évidemment pas, mais les Warriors vont devoir se retrousser les manches, et peut-être clarifier quelques points (Klay Thompson ? Andrew Wiggins ? Kevon Looney ?) pour repartir de l’avant. Et espérer sauver leur saison.

À Brooklyn (15-18), Jacque Vaughn cherche lui l’équilibre entre son attaque et sa défense, que Cam Thomas symbolise parfaitement. Du côté d’Atlanta (13-19) et Toronto (13-20), on est dans le moyen et ça pourrait donc bouger d’ici la « trade deadline ». Le ventre mou n’est pas vraiment un endroit apprécié en NBA.

Zach LaVine et les Bulls

Ça remonte ou ça peut remonter

Chicago (15-19) et Utah (15-19) semblent de leur côté trouver du rythme, après un début de saison compliquée. Si Zach LaVine se fond dans la nouvelle énergie collective des Bulls, la troupe de Billy Donovan peut espérer s’offrir une belle deuxième partie de saison.

Du côté de Memphis (10-22), c’est le retour de suspension de Ja Morant qui change tout, même si les quatre victoires initiales ont été suivies par trois défaites. Les adversaires se sont vite rappelés à quel point le meneur était fort pour attaquer la peinture, et les Grizzlies ont du travail pour retrouver leur tout meilleur niveau. Surtout qu’ils doivent le faire avec des absents (Steven Adams, Brandon Clarke) et avec un sacré retard à l’allumage…

Et au fond de la classe ?

Pour Portland (9-23), Charlotte (7-24), Washington (6-26), San Antonio (5-27) et Detroit (3-30), la saison paraît déjà terminée. Le seul intérêt étant de voir comment les Blazers, les Hornets, les Wizards, les Spurs et les Pistons vivront la suite de la campagne, et comment ils parviendront à progresser afin de préparer l’avenir.

Dans une ligue fermée comme la NBA, il est ainsi tentant d’abandonner en espérant rebondir la saison suivante, au gré des adaptations estivales. Mais pour les coachs des équipes concernées, tout l’enjeu est justement de ne pas laisser les joueurs plonger dans ce type d’attitude. Car c’est là que les mauvaises habitudes se créent.


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