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Les blogs de la rédaction

Jordan Tour 2022 | Happy End sur un voyage inoubliable

Par  — 

NBA — À l’occasion des 30 ans des deuxièmes titre NBA et titre olympique de Michael Jordan, mais également des 40 ans de son titre NCAA, Basket USA vous emmène exceptionnellement sur les traces de « His Airness »…

Pendant près de deux semaines, en compagnie de notre partenaire « Hardwork Association », un groupe de Français passionnés par Michael Jordan se rend aux États-Unis, pour arpenter Durham, Chapel Hill, Wilmington, Charlotte, Chicago ou encore Los Angeles.

Objectif de ce périple, long de plus de 20 000 kilomètres : retracer le parcours et dénicher quelques secrets (très) bien gardés de celui que beaucoup considèrent comme le « GOAT (Greatest of All-Time) ».

À lire également : le premier récap’ de ce « Jordan Tour »
À lire également : le second récap’ de ce « Jordan Tour »
À lire également : le troisième récap’ de ce « Jordan Tour »
À lire également : le quatrième récap’ de ce « Jordan Tour »

Au sortir d’un court détour d’une journée par Los Angeles, quelle meilleure destination pour conclure ce voyage de dix jours qu’un retour sur Chicago ? LA ville qui symbolise évidemment le mieux la carrière de Michael Jordan et, ce, sans aucune contestation possible.

La pionnière Cheryl Raye Stout

Dès la sortie de l’aéroport, après plus de 30 heures de déplacement entre L.A. et « Windy City », le contraste entre le soleil de la Californie et la pluie de l’Illinois a de quoi miner rapidement le moral. Mais cela a au moins le mérite de pousser les quelques hésitants à rejoindre (brièvement) les bras de Morphée, le temps d’une sieste, en attendant 13h.

Autrement dit l’horaire de la rencontre avec Cheryl Raye Stout, journaliste radio à Chicago depuis près de 40 ans, spécialisée dans le sport et connue pour avoir été l’une des rares —si ce n’est la seule—, mais surtout la première, à nouer une relation de confiance avec Michael Jordan.

« C’est important de faire intervenir ce genre de personnes. Elles sont âgées et le devoir de mémoire s’impose pour continuer de faire perdurer la légende de [Michael Jordan]. Il faut transmettre aux plus jeunes », estimera après coup Kevin, l’homme à la casquette du groupe, à l’initiative de cette invitation.

Deux heures durant, la « Jordan Family » et Cheryl Raye Stout échangent ainsi autour de la carrière de « MJ », de son rapport à la presse et de ses relations avec ses coéquipiers.

Un moment passionnant, qui a le don de rebooster (presque) tout le monde pour l’après-midi, certains se dirigeant vers la « Water Tower » pour du shopping (très orienté Bulls, basket et sneakers), pendant que d’autres décident d’explorer quelques recoins différents de la ville, de manière plus indépendante, comme la caserne de pompiers de la série « Chicago Fire ».

Avant une soirée qui, fatigue oblige, se veut assez brève.

On a retrouvé le panier du « Last Shot »

Le lendemain matin, les batteries du groupe enfin rechargées, l’heure est venue de découvrir le Chicago Sports Museum, situé au dernier étage de cette fameuse « Water Tower ». Un passage obligé pour tout amateur de sport qui se rend à « Chi-Town ». Question pratique, comptez 10 dollars pour entrer dans le musée et 30 minutes pour le visiter dans son intégralité, sans passer à côté de rien.

À l’intérieur, on y retrouve notamment le panier utilisé lors du Game 6 des Finals 1998, au Delta Center de Salt Lake City, qui avait vu le « Last Shot » de Michael Jordan y être inscrit. Sur le plan basket, « His Airness » est évidemment beaucoup mis en avant, au même titre que Scottie Pippen, Derrick Rose ou « Benny The Bull ».

Mais la vraie force de ce musée réside dans son caractère interactif, car vous pouvez y mesurer votre détente, votre envergure, votre vitesse de réaction ou encore la taille de vos mains. De plus, vous pouvez également vous exercer virtuellement à de multiples activités liées au basket, au baseball, au football américain, à la course automobile, au hockey sur glace et au football (appelé ici soccer).

« C’est vraiment sympa, ça a beaucoup changé par rapport à la dernière fois que j’y suis venu, en 2018. C’est bien plus interactif, il n’y avait pas toutes ces activités, ça rend la visite très ludique », remarque Tsu, qui en profite pour faire admirer ses talents de quarterback.

La (re)découverte du United Center

Une fois la visite du musée terminée, direction le United Center, théâtre d’un alléchant Bulls/Clippers le soir même. « C’est un truc de dingue, ça me ramène 25 ans en arrière, [l’enceinte] est incroyable », s’enthousiasme Kevin, enchanté de revenir à l’endroit où Chicago a remporté ses trois derniers titres NBA (1996, 1997, 1998), après avoir remporté les trois premiers (1991, 1992, 1993) au Chicago Stadium.

Mythique, ce lieu le devient davantage sous la neige, de la partie ce soir-là. Néanmoins, mieux vaut ne pas trop s’attarder devant la salle, car la température extérieure reste difficilement supportable. Et rien ne réchauffe plus qu’un détour par la boutique de la franchise, afin de réaliser quelques emplettes. « Heureusement que je n’y suis pas venu plus tôt », glisse Akwa, séduit par plusieurs articles.

La carte bleue chauffe dans la boutique, mais pas autant que l’application « appareil photo » du téléphone, quand chaque membre de la « Jordan Family » prend la pose devant la célèbre statue de Michael Jordan, qui trône non loin de l’entrée du United Center. Un United Center que certains avaient déjà pu découvrir dans la semaine, le temps d’un match de NCAA et/ou d’un match de NHL.

Autre possibilité pour les amateurs de cliché : se prendre en photo de manière virtuelle avec certains joueurs de Chicago, au choix, sur un écran tactile interactif. Comme lorsque l’on commande dans un fast-food. « Ils sont forts ces Américains… », s’amuse Léo, le vidéaste attitré du groupe.

Mais trêve de photographies, car il faut aller s’installer sans plus tarder dans les tribunes de la salle, afin d’assister à l’échauffement d’avant-match, avec les joueurs des Bulls et des Clippers qui défilent sur le parquet.

Parmi eux, Nicolas Batum et Nikola Vucevic, deux Francophones qui s’imposent logiquement comme les chouchous de cette petite colonie française. DeMar DeRozan, Zach LaVine et Paul George sont eux aussi de la partie, au même titre qu’Ayo Dosunmu (qui a pris 30 minutes pour ses fans après son échauffement !), tandis que la « Jordan Family » en profite pour faire une photo avec les pom-pom girls de Chicago.

Quasiment dans la foulée, c’est au tour de Nikola Vucevic de venir faire un petit coucou au groupe tricolore, en bord de terrain, avant de se prendre en selfie avec tout le monde.

Victoire des Bulls + 50 points de DeRozan en guise de conclusion

Alors que certains ont la chance d’échanger avec l’illustre Sam Smith (l’auteur de « The Jordan Rules »), dans les travées du United Center, le coup d’envoi du Bulls/Clippers approche et la pression monte. Conscient de la chance qu’il a d’assister à un match NBA depuis cette salle mythique, qui a bercé son adolescence, Greg ne peut d’ailleurs pas retenir son émotion, juste avant que le « Star-Spangled Banner » ne retentisse.

Pour sa première rencontre vécue à Chicago, ce Basque à la joie de vivre contagieuse aura carrément la possibilité de se délecter d’une rencontre de folie. Car il était effectivement difficile d’imaginer meilleur dénouement pour ce séjour unique qu’une victoire renversante des Bulls, en prolongation, dans une ambiance de folie et avec un match à 50 points (!) de DeMar DeRozan !

« Entre le match serré à Charlotte, le ‘comeback’ improbable des Clippers à Los Angeles et la prolongation à Chicago, on a été gâtés », expliquera très justement Greg.

21h30. Après avoir pris quelques dernières photos autour de la statue de Michael Jordan, le groupe s’adonne à un bilan général (et émouvant) du voyage, sous une neige finalement assez représentative et symbolique de ce que l’on peut observer dans certains films américains à l’eau de rose.

Mine de rien, ce périple avait tout d’un véritable conte de fée pour cette « Jordan Family », désormais unie à jamais par ce pèlerinage « jordan-esque ». Impossible de savoir si une telle expérience sera reproduite dans le futur mais, une chose est sûre, ces dix jours de « road-trip » passés entre la Caroline du Nord, Los Angeles et Chicago resteront gravés pour toujours dans la mémoire de ces 30 chanceux venus de tout l’Hexagone.

Depuis Chicago.

— Plus de photos sur notre compte Instagram : @basketusa !

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