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La relation Anthony Edwards – Rudy Gobert, un vrai casse-tête pour les Suns

NBA – Devenus proches dans la vie, Anthony Edwards et Rudy Gobert se trouvent de mieux en mieux sur le terrain, et les Suns n’ont pas encore trouvé la parade pour les gêner.

Anthony Edwards Rudy Gobert

A l’instar des Nuggets cette nuit à Los Angeles, les Suns n’ont jamais mené au score dans le Game 3 de leur série face aux Wolves. Largement dominés à domicile, les coéquipiers de Kevin Durant n’ont toujours pas trouvé la parade au collectif des Wolves, et notamment au pick-and-roll entre Anthony Edwards et Rudy Gobert.

Le talent de l’arrière All-Star lui permet de tirer profit des écrans du Français (ou de Karl-Anthony Towns), et les Suns n’ont pas réussi à freiner leur efficacité. Même les prises à deux sur Edwards se retournent contre les Suns puisque Edwards est capable de trouver ses shooteurs à l’opposé.

« Je sais que leur objectif est de dresser un mur devant moi, et de mettre deux joueurs sur moi » explique Edwards. « Quand Rudy s’ouvre au cercle, ça attire tout un côté vers l’intérieur, et ça libère un coin. S’ils renforcent l’axe pour gêner Rudy, ça libère l’aile. S’ils ne mettent pas deux joueurs sur moi, je vais attaquer… »

Les prises à deux ? La plus grande des formes de respect

Auteur de 36 points dans le 3e manche, Edwards impressionne par sa justesse et sa lecture de la défense. Ses prises de décision sont rapides car ses coéquipiers anticipent la défense. C’est le cas de Rudy Gobert dont le jeu sans ballon après l’écran cause de gros problèmes aux Suns.

« Je sais désormais comment le libérer », avait confié le Français en février. « Je lui dis constamment : ‘Quand tu me vois te faire un écran, tu n’as pas besoin d’aller vite, de te précipiter. Tu sais que je vais te donner un avantage. Il te suffit de lire la situation.’ »

C’est ce que fait Edwards, et il a appris à aimer ça si on en croit Gobert. « L’année dernière, ou en début de saison, quand ils mettaient deux joueurs sur lui, Anthony n’aimait vraiment pas ça. J’ai l’impression qu’au fil de l’année, il a appris à apprécier ces situations, car c’est la plus élevée des formes de respect. »

De manière générale, le Français a du mal à réaliser que son leader est si jeune… « C’est fou de penser qu’il n’a que 22 ans. Il a tellement bossé… l’ai vu regarder des vidéos quasiment tous les jours et je l’ai vu vouloir apprendre et s’améliorer. C’est l’équipe qui en tire profit » conclut Gobert.

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