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Les 10 commandements de la saison 2010/11

On est tous OK sur le sujet : la saison qui s’achève fut exceptionnelle.

De « The Decision » jusqu’à la victoire de Dallas, rarement une saison aura fourmillé d’autant d’histoires, de rivalités, de surprises et de déceptions. Tel l’élève à la fin d’un cours de physique quantique, demandons-nous quelles sont les « lois » à retenir de cette année 2010-2011.

Sans de bons role players, tu ne gagneras point

On aurait presque commencé à en douter ! Le modèle mis en place par les Celtics en 2008 semble simple sur le papier : on rassemble 3 superstars sous le même maillot et on les entoure de vétérans qui ne manqueront pas de se manifester. C’est ce qu’a fait Miami, mais puissance 10 avec trois joueurs au top de leur forme physique. Pourtant, au final, c’est trop court pour gagner le titre. Et à y regarder de plus près, ce n’est pas si étonnant. L’histoire montre que pour gagner un titre, il faut au minimum 8 joueurs sur lesquels on peut compter.

Si l’on reprend l’exemple des Celtics en 2008, des matchs de playoffs ont été gagnés grâce aux performances de joueurs comme Leon Powe (21 points lors du match 2 des finales), James Posey (une défense de fer sur LeBron, puis Bryant) ou P.J. Brown (dans les moments clés du match 1 des finales). Les Lakers de l’année dernière pouvaient compter sur l’apport de leur banc avec Lamar Odom, Shannon Brown ou Sasha Vujacic.

Dallas apporte une démonstration encore plus éclatante à ce postulat, puisque son succès s’est forgé autour de la défense de Chandler, la vista de Barea, la précision de Stevenson, la combativité de Brian Cardinal…. Grâce à tous ces joueurs conscients de leurs limites, mais prêts à donner leur meilleur derrière le leadership de Dirk Nowitzki.

A la nouvelle génération, tu passeras la main

La victoire de Dallas est l’arbre qui cache la forêt. Si l’on considère une vue d’ensemble, le constat est sans appel : la génération des joueurs arrivés en NBA dans les années 90 va passer le flambeau ! On savait les ex-armadas de Detroit et Phoenix à la dérive, désormais on peut ajouter les Lakers, les Celtics et les Spurs à la liste des équipes qui, dans leur forme actuelle, ont fait leur temps. Sans oublier le Shaq qui a décidé de s’effacer, tiraillé par des blessures, ou encore Allen Iverson, perdu entre la Turquie et Atlanta où il récupère lui aussi de blessures.

Si cela en attristera certains, d’autres ne manqueront pas de souligner l’incroyable longévité des Kobe, Nash, Duncan, Pierce et autres Ray Allen.

Du coup, la saison 2009-2010 prend des allures de dernière danse, les générations suivantes (et plus particulièrement la draft 2003) tenant désormais clairement le haut du panier. Il aura fallu les performances énormes de Dallas pour préserver les apparences mais personne n’est dupe : La saison prochaine devrait selon toute vraisemblance redistribuer les cartes… à moins qu’un lockout ne viennent soulager les jambes fatigués des grognards et leur offrir un baroud d’honneur.

Pour gagner un titre, à l’Ouest tu resteras

Après les trades de l’été dernier et ceux du mercato d’hiver, on pensait que la donne allait changer. Au final, cette année renforce l’impression que l’Ouest est bien plus relevée que la conférence Est. Et les playoffs n’ont fait que confirmer cette impression ! Quand toutes les équipes qualifiées de l’Ouest ont représenté une menace à l’ordre établi, à l’Est, seules 3 équipes semblaient en mesure de faire un bon parcours, reléguant les autres au rôle de faire-valoir.

On s’émerveille devant la résistance proposée par les Sixers, mais à aucun moment on ne pense Miami en danger. Quand à Indiana (37v-45d) et Memphis (46v-36d), il y a un monde d’écart entre les deux clubs. Rien ne semble indiqué que les choses vont changer, et ce n’est pas l’éventuel départ de Dwight Howard vers LA qui modifiera la tendance…

Chicago-Miami : au futur « clasico » tu t’habitueras

Compte-tenu de la faiblesse constante de leur conférence et des déclins constatés des Celtics et du Magic, Miami et Chicago pourraient bien se tirer la bourre pendant les 5 prochaines années au même stade des playoffs. La finale de conférence de cette année pourrait devenir un classique au même titre que les NY-Chicago des années 90 ou des Boston-Philadelphia des années 80. A condition bien entendu que les effectifs restent proches de ce qu’ils sont actuellement.

Si ta star ne prolonge pas, rapidement tu la transféreras

Comment oublier la saga Carmelo Anthony qui a duré près de la moitié de la saison. Avec le recul, les dirigeants de Denver doivent se dire que si l’échange était à refaire, ils l’effectueraient surement plus tôt. Le groupe prometteur né de ce trade aurait ainsi profité d’un mois ou deux de plus pour mieux se connaitre.

Ils doivent aussi se dire que le pire a été évité. Le pire, c’est le traumatisme façon Cleveland avec tout à reconstruire sans aucun signe probant d’amélioration prochaine. C’est le risque de se retrouver sans rien. Autant dire que s’accrocher à sa star coûte que coûte devient quasi suicidaire. La sur-médiatisation des stars NBA n’arrange rien à cela et la moindre velléité de départ d’une star déclenche un tel tourbillon, qu’elle en devient une gêne pour un groupe et pour toute une communauté de fans qui ne sait plus sur quel pied danser.

Denver a prouvé qu’un trade bien négocié peut laisser une équipe à flots et même être porteur de promesses pour l’avenir sans avoir à passer par une douloureuse phase de reconstruction. La même menace pèse aujourd’hui sur Orlando et il y a fort à parier qu’entre Cleveland et Denver, le modèle à suivre par le Magic sera vite choisi.

Aux Clippers, le nouveau phénomène tu trouveras

Plus qu’un enseignement c’est un constat. Blake Griffin est l’OVNI physique le plus impressionnant à débouler en NBA depuis le Shaq ! Ses stats de rookie (22,5 ppg et 12,1 rbds) le place déjà parmi les plus grands et si ses problèmes de genou sont définitivement derrière lui (et qu’il travaille son shoot à mi-distance), il n’y aura bientôt plus rien à faire pour l’arrêter.

Blake aura en tout cas apporté un vent de folie sur cette saison en nous régalant d’highlights à chacune de ses sorties.

A la panique, tu ne céderas pas

Les exemples de « desperation moves » sont légions en NBA. Par « desesperation moves », on entend ces crises soudaines de panique qui prennent certains GM, les poussant à chambouler leur effectifs quitte à hypothéquer l’avenir immédiat ou à long terme de leur équipe. C’est ce qui pousse Chris Wallace à trader Pau Gasol pour trois kopeks. C’est ce qui force Rick Sund et les Hawks à offrir 120 millions à Joe Johnson. C’est Joe Dumars qui envoie Chauncey Billups rejoindre les Nuggets, finissant par la même occasion d’achever l’âme de sa franchise.

A ce petit jeu-là, il est évident que Danny Ainge est le grand perdant de cette année. Si l’on ne sait pas ce qui serait advenu de la saison des Celtics sans le trade de Kendrick Perkins (et par la même occasion de celui oublié de Semih Erden, intérieur rookie qui aurait pu faire du bien à l’intérieur), il est certain que celui-ci a fait énormément de tort cette saison. En sacrifiant l’Ubuntu, en brisant la famille et le classique « notre cinq n’a jamais perdu en finales NBA » de Doc Rivers, Ainge a sapé le moral de ses troupes, persuadé que son équipe allait à la catastrophe sans un remplaçant de haut niveau pour soulager Paul Pierce et Ray Allen. Résultat, il a peut-être fermé la page du Big Three et précipité une reconstruction à l’issue bien incertaine.

A long terme, tu verras

C’est le corollaire du point précédent. Le sport pro est un monde où l’on manque de temps, que l’on soit sportif ou dirigeant. Pour ces derniers, la moindre de leur décision est commentée, disséquée, et bien souvent critiquée, jusqu’à les précipiter parfois dans le gouffre. Il faut être fort pour résister à cette pression constante et Dallas a été superbe de ce point de vue là aussi.

Entre le transfert extrêmement critiqué de Jason Kidd en 2008, les déceptions successives en playoffs suite à 2006 et la remise en cause du mental de Nowitzki, il y a eu plus d’une fois où Mark Cuban aurait pu briser son effectif. Pourtant, confiant dans ses hommes et dans la direction qu’ils voulaient leur faire prendre, lui et le reste de la direction de Dallas ont procédé par petites touches pour compléter un roster qui s’articule autour d’une star incontestée à l’heure où d’autres clubs les empilent. Il aura fallu 3 ans à l’ossature Kidd, Terry et Nowitzki pour décrocher le Graal. Trois ans en NBA, c’est interminable. Chapeau bas !

MVP tu seras, point de bague tu auras

Depuis le début des années 2000, seul Tim Duncan en 2002-2003 a remporté le titre suite à son titre de MVP ! Ce prix qui récompense le meilleur joueur de la meilleure équipe de la saison se transforme en un signe indien implacable dès qu’arrivent les playoffs.

Plus sérieusement, c’est un bon signe pour la NBA. Cela prouve que le collectif continue de prendre le dessus sur les individualités, et que la présence du MVP dans son équipe n’est pas synonyme de victoire.

Pour revoir du basket, pendant la grève tu patienteras…

Etre une ligue plus forte et plus médiatique que jamais n’empêchera pas forcément une grève. Les fans de NBA attendent tous qu’on leur prouve le contraire.

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