Hué pour son retour, Doc Rivers reste satisfait de son passage à Philadelphie

C’était l’heure du retour pour Doc Rivers, désormais à la tête des Bucks après un court passage par les studios d’ESPN. Pour son retour à Philadelphie, l’entraîneur a pu savourer la victoire de son équipe, malgré les huées qui ont accompagné l’annonce de son nom, en amont de la rencontre.

« Je n’ai rien entendu pour être honnête » assurait-il en souriant. « Ça voulait dire que j’étais à la maison. »

Au final, que retient-il de ses trois saisons à la tête des Sixers, chaque fois terminées en demi-finale de conférence ?

« J’en suis globalement heureux, même si j’aurais aimé qu’on aille plus loin. J’aurais aimé qu’on puisse avoir un Joel (Embiid) en bonne santé en playoffs. Mais au bout du compte, Joel est devenu MVP et nous sommes devenus une équipe capable de jouer le titre. Ce n’était pas le cas la saison d’avant » assure-t-il à la presse locale. « Et puis il s’est passé tellement de trucs. Quand on y pense, il y a eu le trade de James Harden, tout les trucs autour de Ben (Simmons). Des trucs que je contrôlais, d’autres pas, mais bon, pour moi, si on ne gagne pas le titre, on n’est pas vraiment heureux. Et c’est pour ça qu’on fait tous ce qu’on fait. »

Giannis Antetokounmpo, son premier fan

Pour Doc Rivers, c’est bien la santé de Joel Embiid qui a été le principal facteur de frustration en Pennsylvanie.

« Je vais le dire ainsi : l’an passé, avant cette série (face aux Celtics, en demi-finale de conférence), qui misait sur les Sixers ? C’est ça l’important. Oui, on menait 3-2 et on a eu notre chance. On aurait dû gagner le Game 6. Les Game 7 sont très compliqués, partout. Mais on a réussi quelque chose. Je vous rappelle juste à quel point nous étions proches. On y repense, et Joel n’était pas à 100%. Des trucs arrivent et on doit faire avec. »

En tout cas, l’entraîneur peut compter sur le soutien de Giannis Antetokounmpo. Le « Greek Freak » est ravi du changement d’entraîneur sur le banc des Bucks, malgré les secousses récentes.

« Je l’adore. C’est incroyable de jouer pour lui. Il m’explique simplement ce qu’il attend de moi. Vous le respectez parce qu’il est dans la ligue depuis 25 ans… vous devez respecter ce qu’il a fait dans la ligue, il a gagné un titre, il a gagné beaucoup de matchs, mais quand il vient dans le vestiaire, il simplifie les choses » conclut le double MVP.