NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
BOS105
NYK108
OKC60
DEN50
Pariez en ligne avec Unibet
  • CLE1.23IND4.1Pariez
  • MIN1.34GOL3.2Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Jamal Murray : « Avec Nikola Jokic, on joue à l’instinct, sans hésitation, sans système… »

NBA – Après une saison blanche, Jamal Murray est bien content de retrouver la compétition, et son pote Nikola Jokic.

A part pour une petite inquiétude (une crampe au final) l’autre soir à Chicago, Jamal Murray savoure chaque instant de son grand retour à la compétition. Après plus de 500 jours sans jouer, ça le démangeait.

« Ça a été long », avoue-t-il maintenant avec le sourire pour Bleacher Report. « C’est un sacré périple. Mais ça te fait prendre conscience de tout le travail que tu dois accomplir pour jouer au plus haut niveau. Tous ces petits détails qu’on peut modifier aussi en musculation. Mais le fait de ne pas pouvoir être avec l’équipe, tu finis par penser que tu n’en fais plus vraiment partie. Il y a beaucoup de sentiments qui se mélangent et tu te sens forcément moins bien [sans jouer]. »

Sur le flanc depuis avril 2021, Jamal Murray n’en pouvait plus d’attendre. Surtout quand on connait le compétiteur ! Mais, avec cette longue absence, l’archer canadien a appris à maîtriser son corps, et à l’écouter encore plus.

« Il faut rester patient et faire les choses en temps et en heure. Si tu veux forcer un peu trop un jour, tu prends le risque de gâcher tout le reste de la semaine car tu ne pourras plus rien faire. Ça peut facilement devenir fastidieux si [la rééducation] s’étire en longueur. Je savais parfois qu’il valait mieux que j’arrête, même si je voulais continuer, car sinon, j’allais avoir des courbatures pendant deux jours. »

« J’ai mis mon premier panier et je me suis dit : ‘ça y est, je suis de retour' »

S’il déclare aisément que « le basket est quelque chose qui [lui] vient naturellement », Jamal Murray explique également qu’il fait encore attention dans les escaliers, pour ne pas faire de faux geste. Et, sur les planches, il n’a pas repris encore tous ses vieux réflexes.

« Quand je fais un mouvement un peu bizarre en match mais que j’arrive à enchaîner avec un autre mouvement, ou que j’arrive là où je veux aller, j’ai ce dixième de seconde où je me dis que je ne suis pas encore revenu à mon niveau. Le genre de pensée que je n’avais jamais il y a deux ans. Mais je vais continuer à progresser là-dessus. »

Auteur d’un match à 10 points (4/7 aux tirs) pour son grand retour à l’action, face au Thunder en présaison, Jamal Murray a retrouvé le sourire. Tout n’est pas parfait, loin s’en faut, mais le garçon est sur la bonne voie. Après son long chemin de croix, il positive.

« J’ai mis mon premier panier et je me suis dit : ‘Ça y est, je suis de retour’. Je peux jouer plus librement maintenant. Une fois que j’aurais accumulé suffisamment de matchs, j’aurais retrouvé mon rythme. On a pas mal de nouveaux joueurs donc on doit encore développer notre cohésion. Mais ça va aller pour nous. »

« Quand je vois certains classements des meilleurs joueurs de la Ligue, je me dis que j’ai du travail à faire »

Forts de son retour, mais aussi de celui de Michael Porter Jr, les Nuggets peuvent effectivement figurer parmi les grosses écuries de la conférence Ouest. Gros scoreur quand il veut, à 21 points, 5 passes et 4 rebonds avant sa blessure, Jamal Murray a le potentiel pour être All-Star. Il veut désormais transformer l’essai.

« Je veux être All-Star. C’est définitivement une ligne que je veux ajouter sur mon CV. J’ai aussi raté deux campagnes de playoffs et ça fait mal parce que je pense au joueur que je suis en playoffs. J’ai cette envie de faire la différence dans les gros matchs. Je pense être du calibre [All-Star], il faut juste que j’en ai le CV. »

Au sein d’une équipe qui peut sereinement viser les playoffs, il a le collectif en place autour de lui, surtout avec Nikola Jokic à la baguette. Revanchard et plus mature que jamais dans son approche, le natif de l’Ontario veut se rappeler au bon souvenir de certains joueurs qui lui auraient damé le pion.

« Je pense vraiment qu’on m’a un peu oublié. Mais c’est normal parce que je n’ai plus joué depuis si longtemps ! Quand je vois certains classements des meilleurs joueurs de la Ligue, je me dis que j’ai du travail à faire. J’ai pu voir et lire pas mal de choses quand j’étais blessé, qu’on me sortait de certaines catégories et qu’on y mettait d’autres qui n’ont rien à y faire. Je garde tout ça en tête, comme des notes mentales. Des cases à cocher [pour chaque joueur]. »

« On est toujours sur la même longueur d’ondes »

Surtout connu pour ses énormes perfs dans la « bulle », quand ses Nuggets avaient réussi l’incroyable exploit de renverser deux séries très mal embarquées (de 1-3 à 4-3), Jamal Murray a révélé son secret. En coulisses, le message de son père l’a touché droit au coeur.

« Il y avait beaucoup d’anticipation. J’étais vraiment super concentré. Et je crois que c’était après le Game 1 contre Utah, mon père m’a dit un truc qui m’est resté : ‘A chaque fois que tu entres sur un terrain, tu peux écrire l’histoire’. Ça a été un vrai déclic pour moi. J’ai commencé à bien jouer, et à croire de plus en plus fort en moi-même. Je ne voulais pas perdre cette dynamique ; au contraire, je voulais m’appuyer dessus pour aller encore plus haut. On a battu le Jazz et ça a continué comme ça. J’ai gardé la même énergie et la même routine depuis. »

Outre son retour qui est une bonne nouvelle pour sa franchise, comme pour la Ligue en général, une autre excellente nouvelle est que son duo avec Nikola Jokic est lui aussi reformé. Deux doigts d’une même main sur un terrain de basket, les deux hommes se connaissent par coeur, depuis leurs débuts ensemble en sortie de banc en 2016.

« On sortait du banc ensemble durant notre année rookie. Nurk était titulaire au poste 5, Moody [Emmanuel Mudiay], Jameer [Nelson] et Gary [Harris] étaient devant moi dans la rotation. On jouait ensemble avec la seconde unité et on a commencé naturellement à se faire des passes. Je lui mettais la balle au poste et je coupais et il me faisait la passe derrière la tête. Ça a commencé à faire les highlights mais Jok veut toujours jouer collectif et créer pour les autres. On se nourrit l’un de l’autre. Et on joue à l’instinct, sans hésitation, sans système à mettre en place, sans temps d’attente… On est toujours sur la même longueur d’onde. »

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →