Comme Chauncey Billups et son GM, Joe Cronin, qui ont fait le crochet par Cologne pour Jusuf Nurkic, ou encore Jason Kidd et Nico Harrison pour Luka Doncic, Mike Brown a lui aussi fait son petit tour d’Europe pour aller à la rencontre de ses joueurs des Kings, Alex Len en Italie puis Domantas Sabonis en Allemagne.
Le nouveau coach de Sacramento s’y connaît un peu en basket FIBA, puisqu’il est le sélectionneur du Nigéria et cet EuroBasket 2022, réputé pour être le plus relevé de l’histoire, répond en tout cas à ses attentes.
« Je prends du plaisir », a-t-il déclaré pour EuroHoops. « C’est un jeu très agréable à suivre. Les entraîneurs sont très créatifs et les systèmes sont vraiment bons. C’est un jeu extrêmement physique et c’est assez incroyable de voir comment c’est physique et comment tout le monde continue à jouer [malgré les contacts]. »
Frileuses, voire carrément réticentes à laisser partir leurs joueurs internationaux durant l’été, les franchises NBA semblent désormais avoir pris le partie de les laisser faire. Coach Brown le comprend bien et accepte volontiers cette nouvelle donne.
« Il n’y a rien de mieux pour se préparer pour la saison NBA que jouer et s’entraîner à ce niveau. On s’inquiète toujours des blessures, mais les gars sont tellement passionnés et veulent jouer pour leur pays qu’il est difficile de ne pas les soutenir. On veut qu’ils fassent ce qui les passionne. »
Avec sept joueurs internationaux dans l’actuel effectif élargi de son équipe, Mike Brown sait bien que le vivier de talents NBA ne se limite plus aux seuls Etats-Unis. Au contraire, l’Oncle Sam n’a plus l’apanage des meilleurs joueurs quand on constate que les quatre derniers MVP proviennent du Vieux Continent… Ce qui n’est pas sans rappeler des souvenirs à l’ancien patron des Cavs !
« Il y a beaucoup de joueurs talentueux en Europe. Je pense à un gars comme Sasha Pavlovic que j’ai coaché à Cleveland. Je pense qu’il aurait pu jouer plus longtemps et qu’il aurait pu avoir un plus grand rôle [en NBA]. Mais ça ne s’est pas passé comme ça, il a eu le mal du pays et il voulait rentrer chez lui. J’ai beaucoup aimé le coacher. »