Le score final et l’écart peuvent clairement être trompeurs (95-60). La France n’a pas écrasé du début à la fin la République tchèque, elle a même affiché des difficultés en première mi-temps, en étant dominée par une équipe pourtant privée de Tomas Satoransky.
Il y aura dix points d’écart à plusieurs reprises avant la pause, car les Bleus étaient maladroits, même proches du cercle.
« On commence mal le match, on doit faire mieux », réagit Timothé Luwawu-Cabarrot au micro de BeIN Sports. « On doit évidemment mieux débuter ce match, car c’était dur au début. Il ne faut pas qu’on soit derrière », poursuit Guerschon Yabusele, qui fut la principale arme offensive de l’équipe de France en premier quart-temps.
Après la pause et la longue interruption pour réparer l’un des deux panneaux, les hommes de Vincent Collet (qui envisage un changement de cinq majeur) ont clairement élevé leur niveau. Les Tchèques n’ont pas réussi à suivre, inscrivant seulement 18 points en 20 minutes…
« On a eu du mal à trouver notre rythme en première mi-temps, mais on a continué, on a haussé notre intensité en deuxième mi-temps. On est une équipe différente quand on joue de cette manière », se réjouit Rudy Gobert. « Le discours du coach à la pause nous a aidés à être meilleur », confirme « TLC ». « On a gardé la pression défensive tout le match, donc ils ont fatigué. »
Un Fournier trop nerveux
Alors que retenir de cette rencontre, qualificative pour la Coupe du monde 2023 ? La mauvaise entame, qui devient une habitude depuis quelques matches, ou la réaction après la pause ?
« Est-ce une victoire convaincante ? Oui et non », répond Evan Fournier, peu en réussite dans ce match avec 7 points à 3/13 au shoot et qui a avoué sa nervosité de jouer à Bercy. « On fait un début de match pas top, on savait qu’ils seraient remontés, ils leur manquent un gros joueur. Après, on a fait une grosse deuxième mi-temps, donc c’est un peu mitigé. Comme sur chaque match avant une compétition, il y a du négatif et du positif. Il faut continuer de travailler. »
Prochaine séance de « travail », samedi, à Sarajevo pour défier la Bosnie de Jusuf Nurkic.