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Le Heat, le meilleur centre de formation pour les joueurs non-draftés

NBA – Quatre des cinq joueurs les plus utilisés par Erik Spoelstra en saison régulière sont des joueurs non-draftés.

Les secrets de la réussite de Miami reposent sur plusieurs aspects, entre le recrutement de stars, de joueurs de devoir et une culture du travail « à la dure » comme principe de base.

Derrière les gros noms recrutés ces dernières décennies, que ce soit Shaquille O’Neal en 2004, qui a permis à la franchise floridienne de décrocher son premier titre de champion NBA, le tandem James/Bosh ensuite en 2010 ou plus récemment Jimmy Butler, le Heat a ainsi su développer une force plutôt originale, en faisant éclore à leurs côtés des joueurs au parcours atypique, bien souvent non-draftés.

« C’est une philosophie de notre franchise », confirme Erik Spoelstra. « Nous le faisons depuis plusieurs années. Nous savons ce que nous recherchons. Nous ne sommes pas faits pour tout le monde, mais nous aimons accompagner des joueurs à réaliser leurs rêves ».

Udonis Haslem, l’ADN de l’équipe

Les joueurs non-draftés possèdent en eux cette rage de vaincre qui colle à la mentalité du Heat. C’est notamment le cas de l’âme de l’équipe, Udonis Haslem, recruté en 2003 en provenance de… Chalon-sur-Saône.

Par sa fidélité, son expérience et son éthique de travail, l’intérieur représente encore l’ADN de la franchise floridienne et permet à son coach de fixer un cadre autour ce ces valeurs, qui parlent particulièrement aux joueurs passés par des épreuves difficiles.

« C’est vraiment notre plus grand atout. Vous pouvez fournir tout le travail nécessaire, mais si vos vétérans n’en font pas la promotion et ne le facilitent pas, c’est vraiment difficile pour les jeunes dans cette ligue. Nos vétérans ont été exceptionnels », ajoute Erik Spoelstra.

Cette saison a permis de confirmer cette singularité qu’Erik Spoelstra exploite maintenant au plus haut niveau de la ligue. Parmi les cinq joueurs qui ont disputé le plus de matchs en saison régulière, on retrouve ainsi quatre joueurs non-draftés : Duncan Robinson (79), Gabe Vincent (68), Max Strus (68) et Dewayne Dedmon (67).

Le cinquième ? PJ Tucker (71 matchs), un joueur qu’on pourrait classer dans la même catégorie, car même s’il a été drafté au deuxième tour en 2006, il a dû faire ses armes en Europe six ans avant de revenir en NBA. C’est également un joueur à fort caractère, qu’il a développé pendant ses années de « journeyman » sur le Vieux Continent.

« Nous n’avons pas la même marge de manœuvre que les joueurs draftés », a poursuivi Udonis Haslem. « Nous n’avons pas le luxe de faire les mêmes erreurs qu’eux. Nous n’avons pas le luxe d’être fainéant, de ne pas connaître les systèmes, ou de ne pas jouer dur comme des rookies le font. On n’a pas ce luxe quand on ne sort pas de la Draft ».

Duncan Robinson, la plus grande réussite

La plus grande réussite du Heat sur ce point reste pour l’instant Duncan Robinson, passé par la troisième division universitaire et non-drafté en 2018, devenu trois ans plus tard le joueur non-drafté au plus gros contrat de l’histoire, à hauteur de 90 millions de dollars sur cinq ans. La récompense d’un travail acharné basé sur la confiance.

« Nous allons te donner la même chance qu’au premier choix de la Draft. Tu dois travailler dur. Mais nous donnons à tout le monde cette confiance. Nous croyons au leadership à tous les niveaux », a souligné Udonis Haslem, devenu au fil des années un « super assistant ».

Des propos qui font forcément écho au parcours de Duncan Robinson, repéré par Chet Kammerer, membre de longue date du staff d’Erik Spoelstra, qui a flashé lors d’un workout privé à Los Angeles sur un joueur pas vraiment destiné à évoluer en NBA à la base.

« En tant que joueur non-drafté, rien que le fait d’entrer dans cette franchise, de porter ce maillot, vous n’avez pas besoin de regarder plus loin que le discours d’Udonis Haslem », a précisé le shooteur. « Cette franchise aime les outsiders. Elle aime les gars qui sont revanchards. C’est un mariage parfait ».

Le trio Vincent-Strus-Martin déjà au diapason

Les dernières pépites dénichées par le Heat cette saison s’appellent Gabe Vincent, qui a pris le temps pour son développement depuis deux ans pour finalement bénéficier d’un vrai rôle cette année, mais aussi Max Strus ou encore Caleb Martin, un autre joueur référence en terme de dureté, de parcours atypique et qui a réussi à saisir sa chance après avoir été coupé par Charlotte l’été dernier. On pourrait ajouter le rookie Omer Yurtseven, très bon quand Bam Adebayo se soignait.

« Lorsque tu t’investis pleinement dans la culture et le travail, ils te récompensent pour tous les efforts que tu fournis. C’est vraiment le principal élément qui sépare le Heat de beaucoup d’autres franchises : à quel point ils se soucient de vous et veulent développer leurs gars », a souligné Max Strus. « C’est un environnement compétitif. Il convient à des gars comme nous. Nous essayons de tirer profit de chaque opportunité, car nous ne savons jamais quand une autre se présentera, ni même si nous en aurons une autre un jour ».

Gabe Vincent, Max Strus et Caleb Martin ont réussi à faire leur trou dans la rotation d’Erik Spoelstra et auront leur mot à dire dans le marathon des playoffs. Ce sera plus compliqué pour Omer Yurtseven, mais n’oublions pas que Duncan Robinson n’avait joué que 15 matches pour 3.3 points de moyenne lors de son année rookie.

Lors du Game 1 face à Atlanta, c’est justement ce dernier qui s’est illustré en s’emparant d’un nouveau record de franchise (8 paniers à 3-points en playoffs). Dans le Game 2, Max Strus et Gabe Vincent ont été de solides lieutenants de Jimmy Butler tandis que Caleb Martin s’est encore distingué par sa hargne, à l’image de ses deux interceptions et de son contre sur De’Andre Hunter. Un apport non-négligeable qui aidera peut-être Miami à retrouver les sommets dès les prochaines semaines.

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Tyler Herro 77 35.4 47.2 37.5 87.8 0.5 4.7 5.2 5.5 2.6 0.9 0.2 1.1 23.9
Andrew Wiggins 17 32.1 45.8 36.0 73.1 1.4 2.9 4.2 3.3 2.5 1.2 1.0 1.8 19.0
Bam Adebayo 78 34.3 48.5 35.7 76.5 2.4 7.2 9.6 4.3 2.1 1.3 0.7 2.1 18.1
Jimmy Butler Iii 25 30.6 54.0 36.1 80.1 2.2 3.0 5.2 4.8 1.2 1.1 0.4 0.9 17.0
Duncan Robinson 74 24.1 43.7 39.3 88.7 0.2 2.0 2.3 2.4 1.2 0.5 0.1 1.8 11.0
Nikola Jovic 46 25.1 45.6 37.1 82.8 0.6 3.3 3.9 2.8 1.3 0.8 0.3 1.8 10.7
Terry Rozier 64 25.9 39.1 29.5 85.2 0.7 3.0 3.7 2.6 1.2 0.6 0.2 1.1 10.6
Davion Mitchell 30 31.6 50.4 44.7 70.2 0.6 2.1 2.7 5.3 1.7 1.4 0.3 2.3 10.3
Kel'el Ware 64 22.2 55.4 31.5 68.7 1.8 5.6 7.4 0.9 0.9 0.6 1.1 1.7 9.3
Jaime Jaquez, Jr. 66 20.7 46.1 31.1 75.4 1.3 3.1 4.4 2.5 1.5 0.9 0.2 1.2 8.6
Alec Burks 49 17.6 42.4 42.5 77.6 0.3 2.2 2.5 1.1 0.6 0.6 0.1 0.8 7.3
Kyle Anderson 25 18.4 49.3 33.3 78.9 1.0 2.8 3.8 2.6 0.7 0.6 0.5 1.6 6.7
Haywood Highsmith 74 24.6 45.8 38.2 72.1 1.0 2.4 3.4 1.5 0.7 0.9 0.5 2.2 6.5
Dru Smith 14 19.2 50.8 53.3 75.0 0.9 1.7 2.6 1.6 1.2 1.5 0.4 2.1 6.2
Kevin Love 23 10.9 35.7 35.8 69.6 1.0 3.1 4.1 1.0 0.6 0.7 0.2 0.9 5.3
Pelle Larsson 55 14.2 43.8 33.7 67.2 0.5 1.2 1.7 1.2 0.4 0.6 0.1 1.7 4.6
Thomas Bryant 10 11.5 42.9 35.3 100.0 0.6 2.6 3.2 0.4 0.2 0.1 0.9 0.9 4.1
Josh Richardson 8 18.7 28.9 27.3 100.0 0.8 0.8 1.5 1.5 1.0 1.0 0.1 2.1 4.0
Keshad Johnson 16 6.1 69.2 42.9 44.4 0.4 1.4 1.8 0.3 0.3 0.3 0.3 0.7 2.7
Josh Christopher 14 5.0 35.5 18.2 66.7 0.0 0.6 0.6 0.6 0.4 0.4 0.2 0.1 2.0
Isaiah Stevens 3 1.9 0.0 0.0 0.0 0.0 0.7 0.7 0.0 0.0 0.3 0.0 0.0 0.0

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