Memphis est en playoffs, et il n’y a plus personne pour écrire que les dirigeants avaient fait n’importe quoi en envoyant Pau Gasol aux Lakers en 2008.
Certes, ce transfert avait tout l’air d’un cadeau mais la saison qui vient de s’écouler aura prouvé que sur le moyen terme, le staff avait vu juste.
Le président du club compare même l’Espagnol à un donneur d’organes.
« C’était la première saison comme président, et je me souviens que j’avais été très critiqué par les autres clubs, se souvient Chris Wallace dans Sports Illustrated. Cela fait partie du métier. Mais avec Pau, on gagnait 26 ou 27% de nos matches. On voyait bien qu’il n’était plus aussi enthousiaste. On n’avait jamais gagné le moindre match de playoffs et le public s’ennuyait. J’ai donc proposé au propriétaire de l’échanger. Mon argument était qu’avec le gros contrat de Pau, on ne pourrait pas l’entourer de stars. On est arrivé à la conclusion que les Lakers possédaient la meilleure offre avec des joueurs en fin de contrat et quatre premiers tours de draft. »
« Aujourd’hui, Pau est comme un donneur d’organes pour nous. Au lieu d’avoir un coeur ou un rein, on a eu des choix de draft, son frère, et de la masse salariale pour recruter ou faire des échanges. Aujourd’hui, la moitié de notre effectif vient de cet échange. »