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JO de Tokyo I La présentation du Groupe C avec l’Espagne, l’Argentine et la Slovénie

Jeux Olympiques – Alors que le tournoi a débuté cette nuit dans les Groupe A et B, le Groupe C de la Slovénie et de l’Espagne, mais aussi du Japon hôte et de l’Argentine, se mettra lui en action demain matin.

Les Jeux Olympiques de Tokyo ont officiellement démarré le 23 juillet, et le tournoi de basket a démarré cette nuit et se déroulera jusqu’au 7 août prochain.

Avec un plateau de trois groupes plutôt costauds, dont des stars mondiales comme Kevin Durant, Luka Doncic, Rudy Gobert ou encore Ricky Rubio, le MVP de la dernière Coupe du Monde, une nouvelle formule qui ne laissera que peu de place à l’erreur, et des conditions sanitaires (et générales) tout à fait particulières, tous les éléments sont réunis pour une compétition disputée et indécise jusqu’au bout.

Après la preview complète du Groupe A, puis du Groupe B, Basket USA vous propose aujourd’hui de terminer notre grande présentation olympique avec le Groupe C, composé de l’Argentine, l’Espagne, le Japon, et la Slovénie.

Argentine

Comment en sont-ils arrivés là ?

Médaillés d’argent lors de la dernière Coupe du Monde, les Argentins ont gagné leur place à Tokyo en tant que meilleure nation du continent américain. C’est la cinquième participation de suite de l’Albiceleste aux JO, avec évidemment le sacre de la génération Ginobili en 2004 à Athènes (et une médaille de bronze à Pékin).

Le coach : Sergio Hernandez

Coach de la sélection argentine depuis 2005, avec une petite césure entre 2010 et 2012, Sergio Hernandez connaît ses joueurs par cœur. Médaillé d’argent lors de la dernière Coupe du Monde, il est un coach qui a plus de vingt ans d’expérience et une belle armoire à trophées dans son pays. Garant de l’identité de jeu de l’Albiceleste, qui aime jouer vite et partager le ballon, Coach Hernandez estime que son équipe est « encore plus forte qu’il y a deux ans ».

L’effectif complet

Meneurs – Arrières : Facundo Campazzo (Denver Nuggets), Lucas Vildoza (Vitoria), Leandro Bolmaro (Barcelone), Nicolas Laprovittola (Real Madrid)

Ailiers : Gabriel Deck (Oklahoma City Thunder), Patricio Garino (Kaunas), Nicolas Brussino (Saragosse), Juan Pablo Vaulet (Manresa)

Intérieurs : Luis Scola (Varèse), Francisco Caffaro (Virginia), Marcos Delia (Trieste), Tayavek Gallizzi (Corrientes)

La star de l’équipe : Facundo Campazzo

Rookie de 30 ans à Denver cette année, Facundo Campazzo est l’héritier de Manu Ginobili, son ancien coéquipier sous la tunique argentine. Meneur de jeu mais encore plus meneur d’hommes, il a énormément progressé offensivement durant sa carrière, se dotant d’un tir extérieur solide. Véritable peste en défense avec sa capacité à coller son adversaire sur du tout-terrain, Facundo Campazzo va être le maître à jouer de sa sélection. Comme lors de la Coupe du Monde, il y a deux ans (13 points, 8 passes, 4 rebonds de moyenne dont 18 points, 12 passes, 6 rebonds en quart pour battre la Serbie)…

Leur identité de jeu

Pas forcément très fournie sur les postes intérieurs, où Luis Scola fait encore de la résistance à 41 ans, l’Argentine présente en revanche très beau sur les postes extérieurs. Outre Campazzo, il y également le néo-Knick, Lucas Vildoza et la pépite de Barcelone Leandro Bolmaro qui vont s’occuper de la création et du scoring, sans oublier le remplaçant du Real, Laprovittola, qui n’est pas non plus mauvais dans le genre.

Avec Gabriel Deck qui a lui aussi effectué ses débuts en NBA cette saison, l’Argentine commence à retrouver des couleurs après la fin de la génération Ginobili. Surtout, elle dispose de plusieurs atouts offensifs sur le un-contre-un, mais aussi pour créer des décalages et/ou des tirs ouverts. Toujours prête à enclencher la surmultipliée et à déployer son jeu collectif huilé, l’Albiceleste est aussi redoutable en attaque qu’elle semble friable défensivement, sans véritable dissuasion sous le cercle.

Espagne

Comment en sont-ils arrivés là ?

Championne du Monde en titre, avec Ricky Rubio en MVP indiscutable, lors de la dernière échéance internationale en 2019, la Roja a confirmé qu’elle n’était pas encore morte ou passée de mode. Sur les trois dernières Olympiades, l’Espagne a raflé deux médailles d’argent et le Bronze à Rio.

Le coach : Sergio Scariolo

Assistant chez les Raptors ces trois dernières années, et donc de l’aventure du sacre en 2019, Sergio Scariolo est lui aussi un vieux de la vieille. Entraîneur principal de la sélection espagnole depuis 2009, il a quasiment tout gagné avec la Roja : trois Euros (2009, 2011, 2015), une Coupe du Monde (2019) et deux médailles olympiques (l’argent à Londres et le bronze à Rio). Il coachera le club mythique du Virtus Bologne en Italie la saison prochaine.

L’effectif complet

Meneurs – Arrières : Ricky Rubio (Minnesota Timberwolves), Sergio Rodriguez (Milan), Sergio Llull (Real Madrid), Rudy Fernandez (Real Madrid), Xabi Lopez-Arostegui (Valence)

Ailiers : Alex Abrines (Barcelone), Victor Claver (Valence), Usman Garuba (Real Madrid), Alberto Albalde (Real Madrid)

Intérieurs : Marc Gasol (Los Angeles Lakers), Pau Gasol (Barcelone), Willy Hernangomez (Charlotte Hornets)

La star de l’équipe : Ricky Rubio

MVP de la dernière Coupe du Monde, Ricky Rubio a vécu une saison plutôt (très) compliquée, de nouveau renvoyé dans le Minnesota où il avait effectué ses débuts en NBA. Mais le meneur ibère a rapidement prouvé, de retour sous la tunique de sa sélection nationale, qu’il s’agissait d’une erreur de parcours plutôt qu’une tendance lourde. Très à l’aise à la tête de l’équipe espagnole, il est plus entreprenant offensivement et toujours aussi important dans la création. À l’instar de Patty Mills, Ricky Rubio joue plus libéré en équipe nationale et il n’en devient que plus redoutable.

Leur identité de jeu 

À l’instar de la légende vivante, Pau Gasol, qui va vivre ses cinquièmes (!) Jeux Olympiques en carrière, à l’âge de 41 ans, la sélection espagnole est en fin de cycle. Mais, même si elle est vieillissante, la Roja a encore de beaux restes, comme elle l’a prouvé en préparation, en battant deux fois l’Iran puis deux fois la France. Toujours aussi complète sur tous les postes, l’Espagne a un vécu collectif sans aucun équivalent sur la scène internationale, avec pas moins de trois médailles olympiques sur leurs dernières participations, et évidemment le titre mondial de 2019.

Equipe physique qui aime profiter de ses ancrages intérieurs pour développer du jeu, l’Espagne dispose d’intérieurs qui aiment s’écarter aussi, pour laisser libre cours à la créativité de ses arrières et meneurs, dont l’inévitable « Chacho » Rodriguez qui, en complément de Rubio, ou même avec Llull, reste lui aussi un sacré danger public, capable de prendre feu derrière l’arc comme de déboussoler n’importe quelle défense par sa vista. La Roja n’a que peu de points faibles mais l’absence, au dernier moment, de Juancho Hernangomez pourrait lui porter préjudice, dans ce rôle d’ailier costaud, face aux Kevin Durant et autres ailiers scoreurs du tournoi.

Japon

Comment en sont-ils arrivés là ?

Nation hôte, le Japon était qualifié d’office. Une excellent nouvelle pour le basket nippon qui a du mal à décoller, mais qui aura une belle occasion de le faire avec ses JO à domicile, et leur duo de jeunes stars qui évoluent en NBA : Rui Hachimura – Yuta Watanabe.

Le coach : Julio Lamas

Coach argentin qui a notamment exercé en Espagne, à Vitoria et au Real Madrid, mais qui a aussi donné à son pays en étant le sélectionneur de l’Argentine à la Coupe du Monde 1998, Julio Lamas a aussi été l’assistant de Sergio Hernandez aux JO de Pékin en 2008. Sa connaissance de l’adversaire argentin ne sera pas de trop pour le Japon qui essaiera de remporter au moins un match pour ses Jeux Olympiques à domicile…

L’effectif complet

Meneurs – Arrières : Yuki Togashi (Chiba), Daiki Tanaka (Alvark Tokyo), Makoto Hiejima (Utsunomiya), Kosuke Kanamaru (Shimane), Leo Vendrame (Shibuya)

Ailiers : Yuta Watanabe (Toronto Raptors), Yudai Baba (Melbourne), Tenketsu Harimoto (Nagoya)

Intérieurs : Rui Hachimura (Washington Wizards), Avi Schafer (Mikawa), Hugh Watanabe (Ryukyu), Gavin Edwards (Chiba)

La star de l’équipe : Rui Hachimura

Le Japon va surtout se tourner vers Rui Hachimura pour briller pendant ses JO. L’ailier des Wizards qui a fait ses classes à Gonzaga est un joueur en pleine progression. Auteur de 14 points et 5 rebonds pour sa deuxième saison NBA, il aura les coudées franches dans sa sélection nationale, avec le feu vert pour artiller à 3-points mais encore plus pour aller percuter et utiliser sa rapidité vers le cercle. Contraint de rester à la maison, Bradley Beal sera son plus grand supporter.

Leur identité de jeu 

Plafonnant à 1m96 de moyenne, dont cinq joueurs seulement au-dessus des 2m, le Japon n’est pas très grand par rapport à ses concurrents. Mais c’est aussi un de leur atout principal : la vitesse. À l’image de leur meilleur joueur, Rui Hachimura, qui peut aller chercher des points près du cercle ou au moins, dans le petit périmètre, le Japon aime percuter et se faufiler dans les failles de la défense adverse, avec la vivacité de Yuki Togashi (1m67) par exemple. Face à la France en l’occurrence, Yuta Watanabe et Rui Hachimura se sont fait un plaisir de manger les espaces avant de conclure au layup ou sur un tear-drop.

Equipe en progrès qui va retrouver les Jeux Olympiques pour la première fois depuis 1976, le Japon reste cependant un cran en-dessous dans ce Groupe C. Face aux deux derniers finalistes de la Coupe du Monde, et le phénomène Luka Doncic, on les voit mal passer le cap de la phase de poules. Il leur faudra créer deux exploits, ou un et demi au pire, pour essayer d’accrocher une qualification peu probable. Avec un effectif qui ne compte que trois joueurs évoluant en-dehors du territoire national, le Japon est surtout là pour apprendre du très haut niveau…

Slovénie

Comment en sont-ils arrivés là ?

Comme l’Italie en Serbie, la Slovénie a volé la vedette au pays hôte de son TQO, la Lituanie, à Kaunas… et ce, sous les yeux de la légende vivante du pays, Arvydas Sabonis (qui a même remis le trophée de MVP à Luka Doncic). C’est la toute première qualification des Slovènes aux JO, depuis leur indépendance en 1991 !

Le coach : Aleksander Sekulic

Coach qui s’est fait connaître en Slovénie en 2012 après son titre de champion avec Krka, Aleksander Sekulic a hérité des rênes de la sélection slovène en 2020 seulement, après avoir fait ses armes avec l’équipe B de son pays. Félicité pou son travail par Luka Doncic, il a en tout cas réussi son plus gros coup en carrière en qualifiant la Slovénie aux JO, pour la première fois de son histoire.

L’effectif complet

Meneurs – Arrières : Luka Doncic (Dallas Mavericks), Klemen Prepelic (Valence), Jaka Blazic (Olimpja Ljubljana), Luka Rupnik (Olimpja Ljubljana), Aleksej Nikolic (Gravelines Dunkerque)

Ailiers : Vlatko Cancar (Denver Nuggets), Zoran Dragic (Vitoria), Gregor Hrovat (Cholet), Jakob Cebasek (Dinamo), Edo Muric (Olimpja Ljubljana)

Intérieurs : Mike Tobey (Valence), Ziga Dimec (Olimpja Ljubljana)

La star de l’équipe : Luka Doncic

À 21 points, 11 passes et 8 rebonds de moyenne sur le tournoi lituanien, Luka Doncic a survolé la compétition. À 22 ans, l’ancien du Real a retrouvé avec joie les règles FIBA. Auteur d’un match somptueux à 31 points, 13 passes et 11 rebonds pour terminer le tournoi en apothéose, en battant la Lituanie chez elle, il sera évidemment l’homme à abattre à Tokyo. Aimant à défenses, Luka Doncic peut non seulement gérer la pression adverse pour créer pour ses partenaires mais il peut également s’occuper des tirs importants dans les fins de match. L’arme fatale du basket moderne !

Leur identité de jeu :

Quand on dispose d’un joueur que l’on rencontre qu’une fois par génération, et encore, on peut dormir sur ses deux oreilles. Déjà sacrée championne d’Europe en 2017 avec l’association géniale de Goran Dragic et Luka Doncic, la Slovénie continue son ascension fulgurante derrière sa jeune superstar. Avec de bons joueurs de ballons, comme Klemen Prepelic, des shooteurs purs comme Jaka Blazic, ou des cibles pour le alley-oop comme Vlatko Cancar (très bon en finale du TQO), Luka Doncic peut choisir ses moments pour distribuer ou prendre ses responsabilités.

Là où le bât blessé, c’est sous les panneaux. Avec seulement deux intérieurs de métier à proprement parler, la Slovénie manque clairement de taille, mais, en même temps, la relation entre Doncic et Mike Tobey a pour le moment été plutôt performante. Bien aidée par la présence opportune d’Anthony Randolph lors du sacre européen en 2017, la sélection slovène a cette fois opté pour Tobey, l’intérieur américain de Valence, un intérieur vétéran plus lourd, mais plus adroit à 3-points aussi. Attention aux fautes car derrière, c’est beaucoup, beaucoup plus léger…

Le programme

Dimanche 25 juillet :
Iran – République Tchèque (3h)
Allemagne – Italie (6h40)
Australie – Nigéria (10h20)
France – Etats-Unis (14h)

Lundi 26 juillet :
Argentine – Slovénie (6h40)
Japon – Espagne (14h)

Mercredi 28 juillet :
Nigéria – Allemagne (3h)
Etats-Unis – Iran (6h40)
Italie – Australie (10h20)
République Tchèque – France (14h)

Jeudi 29 juillet :
Slovénie – Japon (6h40)
Espagne – Argentine (14h)

Samedi 31 juillet :
Iran – France (3h)
Italie – Nigéria (6h40)
Australie – Allemagne (10h20)
Etats-Unis – République Tchèque (14h)

Dimanche 1er août :
Argentine – Japon (6h40)
Espagne – Slovénie (10h20)

Mardi 3 août :
Quarts de finale

Jeudi 5 août :
Demi-finales

Samedi 7 août :
Finales

La présentation du Groupe A

La présentation du Groupe B

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