Voilà, c’est fini… Les Kings ne joueront peut-être plus jamais à Sacramento.
La dernière à l’ARCO Arena fut riche en suspense et en émotions.
Basket USA revient sur l’un des moments forts de cette saison.
Les frangins Maloof étaient absents, trop occupés à New York par la préparation de la réunion capitale avec le conseil des propriétaires, demande de déménagement oblige.
La feu ARCO Arena n’aura donc pas accueilli les honnis propriétaires pour ce qui devrait être sa dernière représentation en NBA. La der des ders ? « Here we stay » chantaient les fans au terme d’un match de clôture à la hauteur de sa portée émotionnelle intrinsèque. Sacramento y croit encore, à l’image du plaidoyer cathodique de Chris Webber la veille. Mais les dés sont jetés, sauf miracle. La prière des joueurs (Derek Fisher compris) en appelle à l’intervention divine mais les Maloof ne changeront pas d’avis: direction Anaheim ! Ironie du sort, le dernier match de la franchise à Kansas City, le 14 avril 1985, fut également face aux Lakers. Là aussi, les Kings s’inclinèrent. Kobe Bryant (36 pts) et sa bande ont finalement eu raison de Marcus Thornton en prolongation (116-108).
Une prolongation pour prolonger le plaisir
Ils sont restés débout de longues minutes, certains la larme à l’oeil. Ils sont considérés comme les meilleurs fans de la ligue, pour le confirmer c’était maintenant ou jamais. Sous le règne de David Stern, les demandes de déménagement émises auprès du bureau des proprios sont approuvées à une large majorité. Sacramento peut jouer l’autruche, la réalité est que la saison prochaine, les Lakers ont 90% de chances de se déplacer dans la grande banlieue de LA pour y affronter les Kings. Le Capitol sera orphelin, en attendant peut-être que le maire Kevin Johnson obtienne la création d’une nouvelle franchise sur les cendres encore chaude des Rois déchus.
Pour la dernière sortie de la saison face aux détestés Lakers, la troupe de Paul Westphal a sorti le grand jeu. Une fin de match d’anthologie, cinq minutes supplémentaires de bonheur et la confirmation qu’avec Marcus Thornton (33 pts, 6 rbds, 4 assists) et Tyreke Evans (19 pts), l’équipe dispose d’un terreau fertile. Cousins et Dalembert sont encore trop inconstants mais l’autel de l’optimisme est là, et les Maloof entendent faire opérer la magie à quelques encablures de Disnleyland.
En chiffres, l’idylle entre la capitale californienne et ses Kings impose le respect: 1144 matches disputés, 17 saisons à guichets fermés en 26 au total, 10 en playoffs, 9 à plus de 50% de victoires, et une série historique de 451 matches à guichets fermés. Sacramento peut pleurer. Les histoires d’amour finissent mal, en général.
La présentation
https://www.youtube.com/watch?v=FSC4SKw8WR0
Un mix en honneur des Kings
L’émotion des commentateurs
https://www.youtube.com/watch?v=M06-ZfDT5JE
Highlights à venir
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