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Le « floater », la nouvelle arme fatale en NBA ?

NBA – Trae Young, Ja Morant, Luka Doncic et la jeune génération de meneurs ont systématisé l’usage du « floater », popularisé par Tony Parker. Pour s’adapter aux « impasses » défensives.

Ja Morant a réussi un « floater » décisif lors du « play-in » face aux Warriors. Trae Young a fait de même lors du Game 1 au Madison Square Garden. Le geste n’est pas nouveau en NBA. Popularisé par Tony Parker, il est employé par de nombreux meneurs depuis désormais deux décennies, que ce soit Mike Conley ou encore Derrick Rose…

Mais jusqu’à très récemment, il restait globalement une arme « d’urgence », utilisée sur quelques rares pénétrations qui allaient s’échouer sur des pivots, et qu’il fallait contourner in extremis en évitant le contre.

Profiter d’une zone abandonnée par les défenses

Sauf que la NBA évolue en permanence, et que la révolution du 3-points a engendré un tas de conséquences. L’une des principales, c’est que ça écartèle les défenses et ouvre davantage l’accès au cercle. L’adresse près du panier a donc augmenté et les deux objectifs majeurs des défenses sont désormais de gêner au maximum les tirs sous le cercle, et à 3-points. Pour cela, le « drop coverage » s’est largement répandu, avec des pivots qui restent très bas sur le pick-and-roll, laissant ouverte toute la zone à mi-distance afin de rester protéger le cercle.

L’adaptation offensive qu’on peut observer actuellement, c’est donc que les jeunes meneurs ont systématisé le « floater », afin de profiter de cette zone abandonnée par les défenses.

Selon les données de Second Spectrum, il y a une hausse de 22% des « floaters » cette saison, par rapport à 2014. Cette année, il y en a ainsi eu 12 286 en NBA, à 3 mètres du panier en moyenne, pour 43% de réussite. Surtout, il y a toute une génération de joueurs pour qui le « floater » est devenu une arme régulière.

Un shoot pas facile à anticiper pour les pivots

Mais pourquoi développer un « floater » et ne pas utiliser un tir classique à mi-distance ? Parce que le premier est beaucoup moins lisible pour la défense que le second. Le pivot peut assez bien sentir quand le meneur adverse se prépare à déclencher un tir « normal » et ainsi le contester dans le bon timing. Par contre, il est très compliqué de savoir quand gêner un « floater » puisque l’intention de ce dernier geste n’apparaît qu’au dernier moment.

« Il faut vraiment bien choisir le moment », expliquait Ivica Zubac, il y a quelques mois, dans un très bon article de The Score sur le sujet. « C’est une position très difficile. Si tu t’engages trop tôt, et que tu contestes le tir, tu ouvres la porte pour un dunk. Il faut donc se concentrer sur le ballon, le ralentir, forcer les attaquants à révéler ce qu’ils vont faire. Mais vous devez le laisser venir à vous. Vous ne pouvez pas aller trop loin. Vous ne pouvez contester que super tard, et ensuite vous espérez juste qu’ils manquent. »

Si le « floater » est un tir techniquement compliqué, il offre ainsi plusieurs avantages, le principal étant donc l’imprévisibilité car le pivot ne sait qu’au dernier moment si le meneur va shooter ou passer. Comme le dit Ivica Zubac, s’il se jette trop, il risque d’être puni par une passe dans son dos. S’il patiente trop, il laisse le meneur déclencher un « floater » ouvert. Sans compter que ce shoot en mouvement multiplie aussi le risque de faire faute.

« Je pense honnêtement que c’est devenu un élément central du jeu chez les meneurs/arrières », assure ainsi Mike Conley. « Avec les équipes qui essaient de priver les attaques des 3-points et des lay-up, à un moment donné, il faut prendre ce qu’on vous donne. J’ai l’impression que les gars s’améliorent de plus en plus dans ce domaine. Avec la façon dont les défenses jouent, en restant bas, avec les pivots qui restent dans la peinture, vous avez ce tir à peu près quand vous le voulez. Surtout dans notre équipe avec Rudy (Gobert) qui roule vers le cercle. »

Le tir à mi-distance est mort ? Vive le « floater » !

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