Les gros bras assurent

« Beat LA »… « Beat LA »… « Beat LA ». Depuis 20 ans, le Boston Garden (NDLR : on l’appelle de ce nom, c’est plus vintage) n’avait pas vibré comme ça pour la réception des Lakers.
Forcément, les Celtics (10-1) sont numéro 1 de la ligue et l’ennemi de toujours, LA Lakers, réalise un bon début de saison.
Sous les yeux de Schwarzy, venu avec Madame, le « Big Three » de Boston l’emporte 107-94 face aux « Big Two » des Lakers. D’autant plus facilement que le « Big Three » vert s’est transformé en « Big Four » avec l’apport de l’énorme Kendrick Perkins, auteur de 21 pts et 9 rbds.
En face, le « Big Two » n’était que « Big One » avec un super Kobe Bryant (28 pts), lâché par Lamar Odom (4 pts).
« Depuis que je suis dans la ligue, Boston a toujours merdé, déclare Bryant. Mais cette année, ils sont au top, et vu l’ambiance, cela veut dire que nous sommes également redevenus une grosse équipe. Cela promet pour la suite« .

Du côté de la conférence Ouest, San Antonio (11-2) poursuit sa marche en avant avec un 4eme succès de suite. La tactique des Grizzlies n’a pas fonctionné. Ils avaient décidé de débuter avec un petit cinq pour contrer San Antonio. Sauf qu’ils n’avaient pas prévu le réveil de Tim Duncan, qui compile 28 pts, 9 rbds en 28 minutes! Epaulé de Tony Parker (21 pts, 8 pds, 5 rbds aussi en 28 minutes), Dream Tim renvoie Memphis à ses doutes (101-88).

L’autre leader de côté Ouest, Phoenix (11-2), se porte aussi comme un charme. Huitième victoire de rang pour la bande à Stoudemire (29 pts, 11 rbds en 29 minutes) qui s’imposent 113-94 face aux Clippers. Boris Diaw fait du Boris Diaw avec 7 pts, 11 rbds et 4 pds. Sans faire de bruit, les Suns réalisent le meilleur début de saison de leur histoire, à égalité avec les équipes de 1981 et 2005.
Un succès face aux Warriors lundi et le record de franchise serait battu.
« Je ne pense pas qu’on joue mieux qu’à certaines périodes des années précédentes. Mais ce n’est que le début de saison, avec de nouveaux joueurs, et c’est en tout cas prometteur » explique Steve Nash.