Dans quel état physique les Wizards allaient-ils être pour aborder cette rencontre ? La question méritait d’être posée puisque les joueurs de Scott Brooks n’avaient plus joué depuis deux semaines. Une éternité en NBA…
Les Wizards entrent bien dans la rencontre, en trouvant des shoots primés dans les coins. Néanmoins, quand Russell Westbrook veut être tranchant et pénètre, le meneur se fait cueillir deux fois par la défense texane. Rudy Gay répond avec des tirs à mi-distance. Rouillée, la formation de Washington ne peut éviter un certain déchet, mais comme les paniers à 3-pts suivent, les joueurs de la capitale sont dans le match.
On sent que les Spurs veulent enfoncer physiquement les Wizards. Dejounte Murray ou Keldon Johnson foncent vers le cercle et avec efficacité puisque les troupes de Gregg Popovich ne perdent que très peu de ballons. Après une mi-temps, la partie est équilibrée, rien n’est fait (48-47).
Les Spurs courent, les Wizards explosent
Puis, au retour des vestiaires, les Spurs commencent à dominer les débats. LaMarcus Aldridge est, comme toujours, à l’aise à mi-distance. Heureusement que Bradley Beal est là. Intenable, l’arrière concentre l’attention de la défense de San Antonio mais il parvient tout de même à marquer 15 points en troisième quart-temps. Remarquable mais insuffisant. Après un tir primé, plus la faute, de Patty Mills au buzzer ou presque, les Spurs ont enfin fait l’écart (85-77).
C’est alors que les manques des Wizards sautent aux yeux, après deux semaines sans jouer. Russell Westbrook ne ménage pas ses efforts pour revenir, mais c’est brouillon. De plus, le repli défensif explose face aux transitions texanes. Dès que les Spurs parviennent à courir, Washington ne suit plus et ça fait très mal. Les paniers s’accumulent, Murray et Mills s’amusent et les Spurs filent vers une victoire facile.
Résultat, San Antonio s’impose 121-101 dans une rencontre où tout s’est décidé après la pause. Les Wizards souffrent du manque de compétition et la mauvaise communication en défense n’a pas aidé. Dès lors, il était difficile d’espérer une autre conclusion qu’une défaite face à une équipe si sérieuse et appliquée.