NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
BOS91
NYK91
OKC
DEN3:30
Pariez en ligne avec Unibet
  • OKL1.21DEN4.65Pariez
  • CLE1.23IND4.1Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Miami – LA Lakers : souviens-toi Noël dernier…

Le 25 décembre 2010, Miami punit Los Angeles (96-80) au Staples Center. A ce moment-là de la saison, le Heat est en pleine bourre et la machine est enfin lancée. Les Lakers eux, inquiètent et semblent loin de leur meilleur niveau de juin 2010.

Plus de deux mois après cette rencontre, les dynamiques se sont inversées, et ce soir, ce sont des Lakers invaincus depuis 8 matches qui rendent visite à une équipe de Miami au bord de la crise de nerf.

A quelques heures du choc de cette nuit (1h00 du matin, sur Orange Sport, et le League Pass), Basket USA fait le point sur la situation des deux clubs.

Le système de jeu

Les Lakers possèdent le même système de jeu depuis plus de 10 ans (excepté en 2004-2005), et lorsque qu’il faut gagner les gros matches, le triangle reste une valeur sûre.
Peu importe qu’un des joueurs stars soit dans un mauvais jour, n’importe qui peut sortir du lot et faire, en quelque sorte gagner le match aux Lakers. Andrew Bynum est le parfait exemple avec sa très belle performance de dimanche soir.

Côté Miami, le système est plus archaïque et simpliste : un stop en défense, quartier libre en attaque. Si cette vision de jeu semble parfaite pour des athlètes et finisseurs comme Lebron James ou Dwyane Wade, face à des grosses équipes, ce type de basket ne suffit plus.
La preuve est en : Miami n’a pas battu une seule fois Boston, Chicago, San Antonio et Dallas cette saison. Seul Los Angeles a été battu, avant la revanche de ce soir.

Le leader dans les moments chauds

Depuis quelques matches, Miami est souvent en possibilité de remporter ses rencontres dans les moments importants, seulement Lebron James, et il le reconnait, n’est pas clutch ces temps-ci. Il loupe les paniers décisifs et l’ombre de Dwyane apparait aussitôt.
Surtout qu’au-delà du clutch time, Miami peut largement remporter ses rencontres avant même la fin de troisième quart-temps, le dernier match contre Orlando, à domicile, est le pire exemple pour les hommes d’Erik Spoelstra.
Tous ces éléments traduisent aussi une absence réelle de leader : Lebron ou Dwyane ? Wade ou James ? Chaque semaine et après chaque performance le nom du Boss de Miami change, si pour les observateurs, c’est déjà déroutant, imaginez la situation dans le vestiaire entre les joueurs.

A Los Angeles, le patron c’est Kobe Bryant et il le fait savoir. Depuis le All Star Break, Bryant n’est pas monumental au niveau de l’adresse mais en fin de match, il prend le ballon, le met sous le bras et devient le tueur absolu, Portland et Oklahoma peuvent en témoigner.

La gestion du coach

On le répète souvent mais Phil Jackson est un grand psychologue et pour lui une saison NBA est réglée comme du papier à musique. Il sait où, quand et sur qui frapper. Un jour, c’est Gasol qui prend. Le lendemain, c’est Artest. Et c’est comme ça pendant toute la saison ! Il sait surtout le résultat qu’il va obtenir et en général cela tourne à l’avantage des Lakers.

Niveau communication ou psychologie, Spoelstra est encore jeune mais avec Pat Riley en patron, on apprend vite. Seulement sa dernière sortie sur le fait que ses joueurs soit en larmes après la défaite contre Chicago est à l’image de sa communication depuis le début de la saison : maladroite, le fond est pertinent mais la forme n’est pas juste.

La vérité est que peut être Spoelstra manque de coffre pour gérer trois des meilleurs joueurs de monde (Chris Bosh en fait-il encore partie ?) et tout le cirque médiatique qui entoure l’équipe de Miami. Gérer la pression et les attentes, Spoelstra n’y arrive pas. Pire, il est aussi lâché par son allié le plus fiable, Dwyane Wade. En effet, le MVP des Finals 2006 semble être durement touché par la haine qui règne autour de Miami depuis le début de la saison. Il l’a dit, il ne s’attendait pas à cela. Et c’est comme ça, depuis la première défaite de la saison contre Boston et cela se poursuit depuis.

Avec Michael Jordan, Dennis Rodman, Shaquille O’Neal ou encore Kobe Bryant et Ron Artest, Jackson sait mieux que personne comment jouer avec les égos et surtout il connait la situation de Spoelstra. Il est donc en parfaite position pour savoir où frapper et savoir où cela fera mal. Cette opposition de style doublé d’une évidente supériorité, il en a conscience et il s’engouffre dedans, son analyse du « crygate » en est le parfaite exemple.

Le réveil de certains joueurs

Depuis deux semaines, Ron Artest est bien meilleur par rapport à son pitoyable niveau de décembre et janvier. Si les statistiques ne sont toujours pas frappantes, son attitude, surtout en défense, est plus que bénéfique aux Lakers.
Même constat pour Andrew Bynum, qui domine sous les panneaux avec plus de 12 rebonds par matches sur les cinq dernières rencontres.

Ce réveil de deux des membres du cinq majeur de Los Angeles coïncide avec le sommeil de certains joueurs de Miami, surtout Zydrunas Ilgauskas. Depuis le week-end de Los Angeles, l’ancien pivot des Cavs a connu 4 DNP et un match à 4 minutes, pas terrible pour celui qui devait être le pivot titulaire.
Mike Miller de son côté n’a toujours pas trouvé son rythme de croisière, très inconstant, il n’arrive pas à développer son basket avec des joueurs comme James ou Wade.

Miami et Los Angeles connaissent donc deux dynamiques totalement différentes à un mois du début des choses sérieuses. Néanmoins le retour annoncé d’Udonis Haslem peut apporter beaucoup en termes de jeu et d’expérience pour Miami, tandis que Los Angeles est clairement en mode playoffs.

En attendant, Los Angeles sera en Floride ce soir pour prendre sa revanche du 25 décembre dernier. Quant à Miami, il cherchera surtout à sortir de sa spirale de défaites.

Deux enjeux différents pour un match qui s’annonce passionnant !

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *