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La NBA à l’arrêt : quels précédents dans l’histoire ?

En pleine saison, la NBA est suspendue depuis mercredi soir et c’est inédit dans l’histoire. C’est un événement extérieur qui vient bousculer la ligue de basket la plus puissante du monde alors que les précédents étaient liés à des problèmes internes.

L’annonce a provoqué un tremblement de terre dans le monde du sport : la NBA est suspendue après la contamination de Rudy Gobert au coronavirus. Une situation absolument inédite dans l’histoire de la ligue américaine. Jamais une saison n’avait ainsi été arrêtée, dans sa globalité.

Retrouver des traces de matches annulés est déjà très rare, mais observer une des ligues sportives les plus puissantes du monde se mettre en pause à un mois de ses playoffs, c’est proprement énorme.

Passé l’étonnement de cette nouvelle, et en attente d’informations supplémentaires pour une éventuelle reprise prochainement, que la ligue soit à l’arrêt n’est en revanche pas une première. Il existe deux précédents, qui sont néanmoins bien différents de la situation actuelle.

Deux saisons qui tardent à démarrer en 1998-1999…

Le lockout 1998-1999 est évidemment l’exemple qui revient le plus naturellement en mémoire. Il fut, et c’est moins connu déjà, le troisième de l’histoire de la NBA après ceux de 1995 et 1996, qui furent très courts (du 1er juillet au 12 septembre pour le premier, quelques heures pour le second), donc indolores pour la ligue et les fans. En revanche, celui de 1998-1999 a été ressenti lourdement par les acteurs de la ligue.

Faute d’accord collectif avec les dirigeants, les joueurs ont entamé une grève le 1er juillet 1998. Elle va durer jusqu’au 18 janvier 1999 ! Quelques jours seulement après l’annonce de la deuxième retraite de Michael Jordan. Résultat : pendant 191 jours (notamment racontés par Mondial Basket), la ligue est plongée dans des discussions interminables entre les propriétaires et le syndicat des joueurs, avec au milieu des échanges l’épineuse question du partage des revenus. Il y a un gâteau, il faut le partager et chacun veut la plus grosse part.

Comme la saison a finalement débuté en février (donc pas de All-Star Game) avec seulement 50 matches à jouer pour chaque équipe (32 matches annulés par formation, donc une amputation de 495 rencontres pour la saison), les pertes ont été très conséquentes avec plusieurs millions de dollars de salaires envolés.

… puis 2011-2012

Rebelote douze ans plus tard, avec le lockout de 2011-2012. Moins long que celui du 1998-1999 (161 jours, du 1er juillet au 8 décembre 2011), les effets sont les mêmes. La NBA était à l’arrêt et les semaines ont été longues, très longues. Autant que les nuits ont été courtes. En 2011, la ligue annonce qu’elle perd 300 millions de dollars par an avec une majorité d’équipe en déficit de revenus. Les propriétaires souhaitent donc que les salaires soient moins importants. Évidemment, les joueurs ne sont pas d’accord pour lâcher autant de millions de dollars. Le nœud du problème sera donc le salary cap. Chaque soirée de négociations sera suivie d’une nuit à attendre fiévreusement une issue positive.

Au fil des semaines, à partir de la rentrée, du training camp puis de la présaison, et ensuite le début de saison régulière sont progressivement annulés, laissant craindre le pire que serait l’annulation pure et simple de la saison 2011-2012.

Comme aucun transfert ou signature ne sont possibles, l’actualité est freinée. Avec pour couronner le tout, au milieu de ces négociations, des problèmes internes au sein du syndicat des joueurs entre Derek Fisher et Billy Hunter. Ce dernier sera d’ailleurs poursuivi pour avoir utilisé l’union des joueurs à des fins personnelles. Début décembre, un nouvel accord collectif est signé, qui offre aux joueurs 51 % du gâteau de la NBA pour la saison à venir, et entre 49 et 51 % pour les années suivantes.

La saison est cette fois-ci amputée de 16 matches et commence le 25 décembre 2011.

Que faire des matches non joués ?

Si ces deux épisodes ont mis à l’arrêt la ligue, les conditions par rapport aux événements actuels étaient totalement différentes. Déjà, elles concernaient un problème interne à la ligue, le lockout étant un processus habituel aux États-Unis. Ensuite, en 1998-1999 puis 2011-2012, la saison était certes retardée et amputée de quelques matches mais son déroulement fut ensuite totalement classique.

Là, c’est un événement extérieur, le coronavirus, qui bouleverse le déroulement du championnat et à un moment charnière en plus : à un mois des playoffs. La saison ayant démarré, il s’agit désormais de la finir. Mais quand et comment ? Le flou est total et on sait seulement que la ligue est arrêtée pour 15 jours à partir de ce 12 mars.

Deux semaines – ce serait le meilleur des cas – c’est déjà plus d’une centaine de matches qui sautent. Seront-ils rejoués et la NBA décidera alors de décaler de deux semaines son calendrier ? Seront-ils annulés, alors qu’une seule rencontre de saison régulière l’a été depuis 1954-1955 (un Celtics – Pacers le 17 avril 2013, suite aux attentats de Boston) ?

La NBA va devoir y réfléchir même si, pour l’instant ,elle doit surtout gérer une situation de crise qui peut évoluer au jour le jour.

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