Certains comportements ont fait grincer des dents pendant la free agency et la ligue va se pencher dessus prochainement.
Pour Steve Kerr, c’est le premier domino qui est le plus regrettable. L’arrivée d’Anthony Davis aux Lakers s’est effectuée via un transfert demandé quelques mois en amont. Alors que l’intérieur avait encore deux ans de contrat.
« On a un joueur en parfaite santé, à qui il reste deux saisons de contrat, et qui dit qu’il veut partir », décrit le coach des Warriors. « Si on parvient à un accord avec l’équipe, alors oui, se séparer reste la meilleure solution. Mais là, pour Davis, c’est plus ou moins avant-gardiste et j’espère que ce ne sera pas une tendance sur le long terme, car c’est mauvais pour la ligue. »
Visiblement non, car des joueurs comme Kawhi Leonard, Kevin Durant ou Kyrie Irving ont signé de courts contrats. L’ailier des Clippers peut être de nouveau sur le marché en 2021, l’année suivante pour les deux Nets.
Ça cause du tort à tout le monde
« Lorsque vous signez votre contrat, vous vous engagez pour un effort, pour jouer pour votre équipe, votre ville, vos fans. Une fois le contrat terminé, alors vous avez complètement le droit de partir. Mais quand on signe un contrat, on devrait y être lié. Je suis un ancien joueur donc je suis toujours pour que les joueurs prennent leur décision. Ils ont gagné ce droit pendant la free agency. Mon seul souci, c’est lorsqu’un joueur décide de ne pas honorer son contrat. Ça, c’est un problème. »
Le raisonnement de Steve Kerr est parfaitement cohérent mais il percute toujours la même aporie : si les joueurs doivent, eux, respecter leurs contrats, pourquoi dans le même temps les franchises auraient-elles le droit de les transférer sans ménagement du jour au lendemain ?
« Il y a une façon de partir. Ce que LeBron James et Kevin Durant ont fait par exemple, ils ont été au bout de leur contrat. C’est comme ça que ça devrait se passer. Car sinon, les équipes sont prises en otage. Je ne suis pas fan de ça, ça cause du tort à tout le monde. »