« C’était probablement l’un de nos meilleurs matches de la saison en terme de défense collective », saluait Patty Mills après la victoire. Non pas en référence aux 114 points encaissés tout de même, mais aux stops défensifs clés des Texans en seconde période, en particulier à l’approche du « money time ». Face à la meilleure équipe de la ligue et l’une de ses meilleures attaques, les Spurs ne manquaient pas de travail dans ce secteur. Et cette défense est rapidement mise à mal dans les premières minutes de la partie.
Mills et Belinelli, artificiers en chef
Si Giannis Antetokounmpo récolte logiquement le plus d’attention, c’est plutôt Eric Bledsoe qui fait le plus de dégâts. Sur sa main gauche, il dépasse à plusieurs reprises Bryn Forbes pour aller au cercle. Puis alimente ses shooteurs en transition, comme Nikola Mirotic, ou envoie son Grec volant au « alley oop ». Alors que Pau Gasol effectue un retour sans étincelle dans son ancienne antre, Milwaukee compte déjà 15 points d’avance (6-21) ! Cette entame idyllique est rapidement effacée par San Antonio.
DeRozan se charge d’abord de fixer pour ses partenaires, Forbes ou Bertans, tandis qu’Aldridge régale avec ses « turnaround » au poste. Le « pick and pop » avec Patty Mills fonctionne, Brook Lopez est beaucoup trop loin pour gêner l’intérieur des Spurs. Dans le troisième quart-temps, San Antonio poursuit son rapprochement au score grâce aux tirs à mi-distance de DeRozan. En plus de son tandem fort, les Spurs reçoivent les coups de jeu bienvenus de deux trublions du banc, Patty Mills et Marco Belinelli, tous les deux auteurs de 16 points.
L’étau se resserre autour de Giannis
Le second est une véritable peste pour la défense des Bucks car certains de ses tirs tiennent de la prière. Grâce à deux de ses tirs primés, San Antonio reprend les devants à la fin de ce 3e quart-temps (87-83). C’est précisément à ce moment du match que Milwaukee commence à caler. Injouable jusqu’ici avec sa puissance en transition, Antetokounmpo a beaucoup plus de mal pour atteindre le cercle. L’explication ? La défense texane toute entière se resserre sur le Grec lorsqu’il se rapproche de la raquette.
Ses prises à deux, voire à cinq, ouvrent logiquement des espaces pour les autres Bucks. Malheureusement pour eux, Khris Middleton ou Donte DiVincenzo sont trop maladroits pour sanctionner de loin. Belinelli ne connaît pas ce problème et rentre deux nouveaux tirs à trois points pour offrir aux Spurs le plus gros écart du match (100-86). Eric Bledsoe se rapproche alors à nouveau du cercle tandis que Pat Connaughton poursuit sa soirée parfaite au shoot. Mais cette réaction est tardive. Car Patty Mills rentre deux nouveaux tirs primés pour sceller la victoire des siens.
La 5e de suite pour les Spurs (38 victoires – 29 défaites) avant d’enchaîner à Dallas mardi. Les Bucks (50 victoires – 17 défaites) rejouent à la Nouvelle-Orléans le même soir.
https://www.youtube.com/watch?v=49LgRtlN3c4
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.