Récemment de passage à Phoenix, où il a pu retrouver Tony Parker, Nicolas Batum et Elie Okobo, Boris Diaw est revenu sur les difficultés sportives des Suns, la franchise où il a le plus brillé en NBA.
Voilà neuf ans que Phoenix n’a plus participé aux playoffs et cette saison ne fera pas exception : entre erreurs de gestion et changements de stratégie, l’équipe a entamé une longue reconstruction autour de Devin Booker et malgré le renfort du n°1 de la dernière Draft, Deandre Ayton, elle reste bonne dernière de la conférence Ouest avec 10 victoires seulement en 43 matchs…
« Quand on crée un nouveau groupe, cela prend du temps »
Mais pour le nouveau manager général adjoint de l’équipe de France, ces difficultés font tout simplement partie de l’apprentissage, et il demande de la patience.
« On ne peut pas attendre des jeunes qu’ils trouvent la solution du jour au lendemain. C’est un processus », a-t-il expliqué à l’Arizona Republic. « Tout le monde est passé par là. Quand on crée un nouveau groupe [comme les Suns le font], cela prend toujours un peu de temps. »
Et le champion d’Europe 2013 de se rappeler son propre parcours en NBA, et ses débuts délicats à Atlanta. Avec quatre rookies et neuf joueurs âgés de 24 ans ou moins, le groupe d’Igor Kokoskov est toujours en développement, selon le Français.
« C’est sans aucun doute difficile. Il faut s’adapter au jeu et l’endroit d’où vous venez n’a aucune importance : moi, je venais d’Europe où le jeu est différent. Si vous sortez de l’université, le jeu est différent. Quand vous arrivez en NBA, tout est plus rapide, physique. [L’apprentissage] ne se produit pas du jour au lendemain. »