Les Hawks vont fêter Noël à la 12e place de leur conférence. C’est évidemment modeste et ça peut très vite évoluer mais peu de monde aurait imaginé ça en début de saison, et cette nuit, les coéquipiers de Vince Carter (18 points) ont carrément enregistré une 3e victoire d’affilée, s’imposant 98-95 à Detroit. Une défaite qui fait tâche pour les Pistons même s’ils sont solidement installés dans le Top 8 de leur conférence, alors que les Hawks confirment leur progression avec un succès remporté sans leur meilleur joueur, John Collins.
C’est d’abord le tandem Bazemore-Dedmon qui assure côté Hawks. Trae Young se met en retrait pour faire jouer ses coéquipiers, et Atlanta prend quatre points d’avance (14-10) grâce à un 3-points de Dedmon, sa spécialité du moment. L’entrée de Vince Carter confirme la domination des Hawks, et l’ancien dunkeur des Raptors et des Nets plante sept points d’affilée pour creuser l’écart (21-12). Les Pistons ne proposent rien d’intéressant, et il n’y a aucun liant en attaque. Jeremy Lin en profite pour faire passer l’écart à +10 (28-18).
Trae Young dans la gestion
On prend les mêmes et on recommence dans le deuxième quart-temps. Dedmon assure le scoring, et Young se charge de faire tourner la boutique (36-29). Grâce à un bon passage de Zaza Pachulia, il y a du mieux côté Pistons, mais ça reste décevant dans l’ensemble. Résultat, dès que Carter revient en jeu, les Pistons explosent à nouveau. Le « papy » des Hawks combine bien avec Young, et à eux deux, ils portent l’écart à +17 (53-36) ! Blake Griffin, très discret jusque-là, stoppe l’hémorragie, mais à la pause, les Hawks sont tranquillement devant : 57-43. Entre le collectif des Hawks et le jeu en isolation des Pistons, le contraste est évident.
Au retour des vestiaires, même scénario. D’un côté, des Hawks qui cherchent à créer des choses et à jouer ensemble. De l’autre, deux joueurs isolés des autres, Reggie Jackson et Blake Griffin, qui insistent et forcent. Atlanta gère son avance, et Vince Carter se fait remarquer en allant marquer d’une petite claquette sur la tête des grands Pistons. C’est le symbole du manque d’agressivité des Pistons, relégués encore à 13 longueurs avant l’entame du money time (79-66).
Le coup de chaud de Langston Galloway
On pense alors que les Hawks vont gérer cet écart jusqu’au bout sauf qu’un homme va les faire trembler. Il s’agit de Langston Galloway. La doublure de Jackson prend carrément feu. Il plante un premier 3-points pour ouvrir le quart-temps, puis il enchaîne avec un 11-0 inscrit tout seul comme un grand. Grâce à lui, les Pistons sont revenus à -5 (85-80). Reggie Jackson et Blake Griffin lui emboitent le pas, et voilà Detroit revenu à une longueur (88-87) à trois minutes de la fin.
À Atlanta, on s’en remet à… Vince Carter, histoire de se redonner un peu d’air (90-87). Sauf que Langston Galloway a toujours la main chaude, et il s’en va planter un floater au-dessus d’Alex Len (90-89). La fin de match se transforme en concours de lancers-francs avec Jeremy Lin qui maintient l’écart.
Finalement, les Pistons ont un dernier ballon pour égaliser à 10 secondes de la sonnerie. Galloway préfère filer au cercle pour un lay up mais… il le loupe. Bazemore prend le rebond, Detroit fait faute. Les Hawks ont évité le braquage et ils doivent une fière chandelle à leurs deux joueurs les plus expérimentés, Carter et Lin, décisifs dans le money time.