Le Magic apprend vite et bien !

L’élan du Magic avait été coupé. D’abord par une courte défaite au buzzer contre Toronto, puis par une gifle de 25 points à Denver. Le déplacement à Los Angeles était périlleux, face à des Lakers qui restaient sur sept victoires en huit matchs, dans une salle où le Magic brille rarement…

Mais portée, à nouveau, par un grand Nikola Vucevic, la formation floridienne s’impose pour la 6e fois seulement de son histoire à Los Angeles. Un succès qui souligne un rebond notable après deux défaites qui auraient pu laisser des traces.

« C’est un signe d’apprentissage », estime Terrence Ross, excellent en première mi-temps. « Surtout quand on sort d’un dernier match où on n’a pas joué comme on le voulait. Notre façon de répondre, c’est comme ça qu’une équipe professionnelle doit le faire. On construit cette résilience et on ne laisse pas les choses trop nous affecter. »

Autre symbole de cette réaction, Jonathon Simmons. Il n’avait disputé que sept minutes contre les Nuggets, avant de profiter de 25 minutes à Los Angeles pour produire 10 points, 4 rebonds et 4 passes.

« Cette victoire est importante pour nous, afin de nous construire une confiance et de montrer qu’on est capable de gagner des gros matchs », explique l’ancien des Spurs. « Rebondir, ça passe par notre coaching staff qui nous maintient prêt à jouer et à être bon. Quant à moi, j’ai déjà connu des situations pires que de ne pas jouer ou de sortir de la rotation. Je reste positif. »

Le dernier mot pour Nikola Vucevic.

« Il faut toujours avoir une vision plus large. Le coach nous en a parlé samedi. On a mal joué à Denver, mais la saison est longue et on va connaître des mauvais matchs. On ne peut pas l’accepter, mais quand ça arrive, il faut savoir passer à autre chose rapidement et se regrouper. On l’a fait contre une très bonne équipe, qui était très bonne dernièrement. C’est une énorme victoire pour nous. »

Que serait alors un succès contre Golden State ce lundi soir ? Face aux champions en titre, Evan Fournier et les siens n’ont rien à perdre et c’est justement dans ces moments-là qu’ils sont les plus difficiles à prendre. Les Warriors sont avertis, le Magic 2018 est bien moins friable celui des années précédentes. C’est peut-être ce qu’on appelle la maturité.