John Wall et Jeff Green repoussent le Magic

Washington remonte la pente petit à petit avec ce deuxième succès de suite. Battus en Floride trois jours plus tôt, les Wizards ont pris leur revanche à la maison face à Orlando en s’imposant 117-109 dans un match qui a mis en lumière toute la fébrilité des deux équipes, que ce soit DC pour faire la différence à domicile ou le Magic dans sa gestion de la deuxième mi-temps, après avoir compté 10 points d’avance notamment puis dans sa maladroite tentative de come-back sur la fin. Une belle occasion de manquée en somme pour Evan Fournier (20 points, 5 passes décisives) et ses coéquipiers qui étaient, faut-il le rappeler, en back-to-back.

Auteur d’une prestation presque parfaite aux côtés de John Wall (25 points, 10 passes décisives) et Bradley Beal (21 points, 8 rebonds, 4 passes décisives), Jeff Green a été le facteur X de la rencontre en se montrant précieux dans les moments importants (18 points à 6/7 au tir dont 4/5 à 3 points, 6 rebonds). Orlando n’a jamais trouvé la clé lorsque son ancien ailier-fort a été sur le parquet.

Orlando laisse filer sa chance

Dos à dos pendant trois quart-temps, les deux équipes ont eu leur chance dans cet acte II, mais c’est du côté de Washington que les joueurs ont été les plus costauds mentalement. Sous l’impulsion d’un Aaron Gordon visiblement déterminé pour son retour, Orlando passe pourtant un 9-0 conclu deux lancers puis un 3 points d’Evan Fournier pour compter 10 longueurs d’avance (65-75), soit le premier gros écart du match. Connaissant la fragilité actuelle des Wizards, on se dit que le Magic vient de faire le plus dur. Mais dans la foulée, les locaux répondent par un 13-0 qui vient tout remettre en cause. John Wall à la passe et Dwight Howard à la finition sont les grands artisans de se retour express dans lequel Bradley Beal fait également lever la salle avec un dunk après une interception qui redonne l’avantage à Washington (79-77).

John Wall envoie Jeff Green dans les étoiles

Toujours dans le coup à 12 minutes de la fin, Orlando continue d’y croire alors que Jerian Grant et Terrence Ross trouvent de l’adresse extérieure au meilleur moment (86-89). Mais ça, c’était jusqu’à ce que Jeff Green ne sorte le grand jeu. Dans le sprint final, l’ancien joueur d’OKC enchaîne deux paniers à 3 points, le premier sur un service d’Austin Rivers, le second servi par l’inévitable John Wall (99-94). Cette fois, le Magic est à deux doigts de craquer, surtout lorsque la combinaison fait de nouveau des étincelles, Wall envoyant cette fois Jeff Green dans les airs pour un alley-oop tonitruant avant de scorer à son tour par deux fois afin de donner 10 longueurs d’avance aux siens en un éclair (108-98).

Si près et en même temps si loin, les deux paniers à 3-points de DJ Augustin et Evan Fournier ne changeront rien, Orlando, pourtant revenu à -5 et auteur d’un joli 15/30 derrière l’arc, craque dans la foulée sur un ultime missile lointain, l’œuvre de Bradley Beal (à 2/10 dans l’exercice) sur la 10e et dernière offrande de la soirée de John Wall (113-105). Washington ne se fera pas prier pour s’adjuger un deuxième succès consécutif après avoir battu Miami samedi.

Une série qui pourrait s’étirer en longueur à condition de bien négocier les deux prochains rendez-vous à la maison, contre Cleveland demain puis Brooklyn vendredi. Le Magic va pour sa part enchaîner avec du lourd puisque Philly (demain) et LA (samedi) vont se présenter à l’Amway Center.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.